Nos lectures en janvier 2018

Je continue Le rapport Stein de José Carlos Llop.

Une chambre à soi : Virginia Woolf.

Eglantine a écrit:Une chambre à soi : Virginia Woolf.

J'ai beaucoup aimé, d'accord avec elle. Mais pas du tout dans son "style" : factuel, pas impressionniste !

La Défense Lincoln, Michael Connelly.
Pas loin du polar, mais en fait plus accès sur le fonctionnement de la justice (aux US _ au moins...)

Avec Piero Chiara, je suis au bord du Lac Majeur et c' est très beau.
Enfin ça l' était au début du 2Oe siècle avant l' urbanisation.

J'avais bien aimé celui-là (à quelques pirouettes près).

animal a écrit:J'avais bien aimé celui-là (à quelques pirouettes près).

Tu voulais dire Connelly ? Parce que là, on s' est téléscopé.

Oui, Connelly !

Alors, Connelly, c'est quand même du roman (bien foutu), et je ne partage pas, par exemple, la monomanie US pour le Mal (à distinguer du délinquant de base), mais il y a des trucs intéressants, par exemple sur les vices de procédure.

Héhé, j'ai d'autres réserves mais c'est assez bien résumé

Tristram a écrit:

Eglantine a écrit:Une chambre à soi : Virginia Woolf.

J'ai beaucoup aimé, d'accord avec elle. Mais pas du tout dans son "style" : factuel, pas impressionniste !

Oui. J 'ai presque terminé.
Et si j ai été décontenancée au départ car ne retrouvant pas sa qualité littéraire , son écriture "impressionniste "oui , je trouve son regard féministe , très subtil, honnête, et bien loin des positions extrémistes et décrėdibilisantes de certains mouvements.
Ça me convient plutôt bien.

Woolf est plus simple et accessible dans ses essais que dans ses romans.
Je trouve meme qu' on a une vision d' elle, humaine, modeste et chaleureuse.
Je pense à son livre Le Commun des mortel, que je conseille.
Elle s' y révèle aussi avec clarté et sans complaisance.


"Nous sommes des âmes, des âmes malheureuses, torturées, dont la seule affaire est de parler, de révéler, de confesser, d'extraire au prix de n'importe quel déchirement de la chair et des nerfs ces tortueux péchés qui rampent sur le sable au fond de nous."


L' Art du roman

Je commence Kamel Daoud, Meursault, contre-enquête.

bix_229 a écrit:Woolf est plus simple et accessible dans ses essais que dans ses romans.
Je trouve meme qu' on a une vision d' elle, humaine, modeste et chaleureuse.
Je pense à son livre Le Commun des mortel, que je conseille.
Elle s' y révèle aussi avec clarté et sans complaisance.


"Nous sommes des âmes, des âmes malheureuses, torturées, dont la seule affaire est de parler, de révéler, de confesser, d'extraire au prix de n'importe quel déchirement de la chair et des nerfs ces tortueux péchés qui rampent sur le sable au fond de nous."


L' Art du roman

Je le note donc.
Mais si ses romans peuvent refroidir , ils n'en sont pas moins d'une très grande puissance et générosité , la forme travaillée certes avec ce flux de conscience mais au service d'une plongée dans ses profondeurs inaccessibles peut-être autrement . Elle est bien loin d 'une recherche façon "nouveau roman" dans l'expérimentation esthétique pure par exemple .
Je trouve .
Mais c'est vrai Bix , que cette chaleur directe dans cet essai la rend plus ...corporelle , incarnée . Je l'aime probablement moins ainsi . Mais ...au final cette dualité la rend encore plus attirante .

Je trouve fascinante l' évolution de son visage à travers ses photos. Et la montée de l' angoisse.

Fascinante elle était .
J'ai très envie de lire son journal , ses lettres et sa correspondance avec Vita Sackville-West.

Ah faut que je remonte Sackville-West dans ma PAL ! (mais tellement de livres qui me font envie ...)

églantine a écrit:Fascinante elle était .
J'ai très envie de lire son journal , ses lettres et sa correspondance avec Vita Sackville-West.

Monde captivant que celui du Bloomsbury group

Je continue le Journal de Matthieu Galey.
Parallèlement, j'ai commencé G.K. Chesterton : Le Nommé Jeudi