Antonio Altarriba
Page 1 sur 1 • Partagez
Antonio Altarriba
Antonio Altarriba Ordóñez est un essayiste, romancier, critique et scénariste de bande dessinée et de télévision espagnol, également professeur de littérature française à l'université du Pays basque.
En France, il s'est surtout fait connaître pour sa bande dessinée L’Art de voler (El arte de volar), illustrée par Kim, publiée en 2009, roman graphique biographique racontant la vie de son père, sur fond des crises et de l'histoire de l'Espagne et de l'Europe du xxe siècle. En 2010, l'ouvrage obtient le Prix national de la bande dessinée.
En 2015, il est couronné du Grand prix de la critique pour son album Moi, assassin, illustré par Keko.
Oeuvres :
- L’Art de voler, Denoël (trad. de El arte de volar, par Alexandra Carrasco, Prix national de la bande dessinée 2010)
- Moi, assassin, Denoël, 2014 (Scénario : Antonio Altarriba - Dessin : Keko )
Invité- Invité
Re: Antonio Altarriba
L'art de voler :
Dessin : Kim, de son vrai nom Joaquim Aubert i Puig-Arnau
Voilà une BD indépendante qui ne peut laisser indifférent. Un témoignage poignant, émouvant, sur les vaincus de la Guerre d'Espagne, sur ceux qui ont dû survivre après l'échec, l'anéantissement de leurs idéaux.
C'est dur, parfois terrible. ça vous remue les tripes. Tant de souffrances, et d'abnégation, pour en arriver à se suicider à 90 ans.
Antonio Alterriba, c'est le nom du scénariste de la BD, mais c'est aussi celui de son père, qui lui est le protagoniste de l'histoire. La BD retrace sa vie. Le fils parle à la première personne, au nom du père décédé. Pour faire revivre sa vie, ses idées, son parcours. Le plus cruel étant sans doute la seconde partie, avec le retour en Espagne franquiste. Puis à la fin, la maison de retraite. Une BD qui n'épargne aucun des âges de la vie.
Je la conseille particulièrement à @bix_229, @Bédoulène, et aux autres amateurs !
On appréciera les images symbolistes, et les références à La métamorphose, de Kafka.
Dessin : Kim, de son vrai nom Joaquim Aubert i Puig-Arnau
Ce livre est né d'un fait réel : le suicide d'un homme de 90 ans qui s'élance du quatrième étage de sa maison de retraite pour voler enfin librement. Dernier fils d'une famille rurale, le père d'Antonio Altarriba naît en Aragon à l'orée du XXe siècle. Son idée fixe est de quitter son village pour les lumières de la ville. Il rallie les cohortes d'Espagnols sans pain ni toit, exploités, exposés à toutes les rigueurs du temps : chute de la monarchie, Seconde République, guerre civile, dictature de Franco, exode, Deuxième Guerre mondiale, retour et exil intérieur...
À travers les tribulations extraordinaires de cet homme ordinaire, Altarriba et Kim donnent une dimension universelle à la trajectoire d'une particule élémentaire qui ne renonce jamais jusqu'à l'heure ultime à voler sur les ailes de la justice et de la liberté.
Voilà une BD indépendante qui ne peut laisser indifférent. Un témoignage poignant, émouvant, sur les vaincus de la Guerre d'Espagne, sur ceux qui ont dû survivre après l'échec, l'anéantissement de leurs idéaux.
C'est dur, parfois terrible. ça vous remue les tripes. Tant de souffrances, et d'abnégation, pour en arriver à se suicider à 90 ans.
Antonio Alterriba, c'est le nom du scénariste de la BD, mais c'est aussi celui de son père, qui lui est le protagoniste de l'histoire. La BD retrace sa vie. Le fils parle à la première personne, au nom du père décédé. Pour faire revivre sa vie, ses idées, son parcours. Le plus cruel étant sans doute la seconde partie, avec le retour en Espagne franquiste. Puis à la fin, la maison de retraite. Une BD qui n'épargne aucun des âges de la vie.
Je la conseille particulièrement à @bix_229, @Bédoulène, et aux autres amateurs !
On appréciera les images symbolistes, et les références à La métamorphose, de Kafka.
Invité- Invité
Re: Antonio Altarriba
ah ! bien sur Arturo c'est une BD pour moi ! c'est noté !
_________________
“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
[/i]
"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21745
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Des Choses à lire :: Lectures par auteurs :: Bande dessinée et littérature illustrée
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum