Oliver Rohe
Page 1 sur 1 • Partagez
Oliver Rohe
Oliver Rohe
Né en 1972
Né en 1972
Né d'un père allemand et d'une mère libanaise, il a grandi à Beyrouth jusqu'à l'âge de 17 ans avant de suivre les siens à Paris. Après des études de droit et de sciences politiques, il travaille notamment pour la presse, écrivant pour les pages culture de différents magazines.
En 2003 paraît Défaut d'origine (Allia, 2003)
Dans le même temps, il travaille à créer une revue littéraire avec Jérôme Schmidt, Benoit Maurer et Maxime Berrée. En septembre 2004 parait le premier numéro de la revue Inculte qui agrégera des auteurs et des traducteurs du champ littéraire comme de la philosophie : François Bégaudeau, Mathieu Larnaudie, Arno Bertina, Claro, Hélène Gaudy, Mathias Enard, Maylis de Kerangal, Joy Sorman, etc.
Œuvres :
Défaut d'origine, 2003
Terrain vague, 2005
Nous autres, 2005
Une année en France (avec François Bégaudeau et Arno Bertina), 2007
Un peuple en petit, 2009
Ma dernière création est un piège à taupes, 2012
A fendre le cœur le plus dur (avec Jérôme Ferrari), 2015
wikipedia
_________________
Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
topocl- Messages : 8395
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 64
Localisation : Roanne
Re: Oliver Rohe
A fendre le cœur le plus dur
avec Jérôme Ferrari
Ce texte est paru, initialement aux Editons Inculte dont Olivier Rohe est l'un des créateurs, dans le cadre de l'exposition éponyme qui exploite des archives mêlant photographies et textes d'un écrivain-reporter de guerre, Gaston Chérau, envoyé en Libye lors de la guerre italo-turque en 1911. Quelques photos reproduites donnent un reflet de ce terrible corpus de plus de 200 clichés.
Passée la sidération de la découverte de clichés reproduisant la pendaison de 14 rebelles dans une mise en scène soigneusement organisée, les auteurs les mettent en perspective avec le reste du corpus, et réfléchissent à la propagande photographique en temps de guerre, et au sens à décrypter à travers ces cliches, à la question de la représentation de la violence dont l'obscénité même justifie, ici, la nécessité.
Ce texte est constitué de petits chapitres qui lui donnent un côté un peu disparate. Il laisse un petit goût de superficialité cachée derrière une rhétorique pompeuse, qui le mène parfois à la limite de l'obscur. On regrette que la seule réflexion soit mise en avant, au détriment d'une connaissance du photographe, Gaston Chérau, dont la position face à ces clichés n'est que vaguement ébauchée (à tel point qu'on ne peut savoir si elle s'appuie sur l'analyse des documents écrits, ou s'il s'agit d'une interprétation des auteurs). Il n'en demeure pas moins qu'il pose de bonnes questions, fait émerger des documents jusque là oubliés quoique primordiaux, et qu'on y trouve quelques idées à glaner. L'exposition devait être passionnante!
mots-clés : #colonisation #essai #guerre #violence
avec Jérôme Ferrari
Ce texte est paru, initialement aux Editons Inculte dont Olivier Rohe est l'un des créateurs, dans le cadre de l'exposition éponyme qui exploite des archives mêlant photographies et textes d'un écrivain-reporter de guerre, Gaston Chérau, envoyé en Libye lors de la guerre italo-turque en 1911. Quelques photos reproduites donnent un reflet de ce terrible corpus de plus de 200 clichés.
Passée la sidération de la découverte de clichés reproduisant la pendaison de 14 rebelles dans une mise en scène soigneusement organisée, les auteurs les mettent en perspective avec le reste du corpus, et réfléchissent à la propagande photographique en temps de guerre, et au sens à décrypter à travers ces cliches, à la question de la représentation de la violence dont l'obscénité même justifie, ici, la nécessité.
Ce texte est constitué de petits chapitres qui lui donnent un côté un peu disparate. Il laisse un petit goût de superficialité cachée derrière une rhétorique pompeuse, qui le mène parfois à la limite de l'obscur. On regrette que la seule réflexion soit mise en avant, au détriment d'une connaissance du photographe, Gaston Chérau, dont la position face à ces clichés n'est que vaguement ébauchée (à tel point qu'on ne peut savoir si elle s'appuie sur l'analyse des documents écrits, ou s'il s'agit d'une interprétation des auteurs). Il n'en demeure pas moins qu'il pose de bonnes questions, fait émerger des documents jusque là oubliés quoique primordiaux, et qu'on y trouve quelques idées à glaner. L'exposition devait être passionnante!
mots-clés : #colonisation #essai #guerre #violence
_________________
Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
topocl- Messages : 8395
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 64
Localisation : Roanne
Re: Oliver Rohe
C'est ce qui m'intéresserait, d'en savoir plus sur le photographe. Ses textes ne suffisent pas ? (à moins qu'ils ne soient pas reproduits dans le livre ?)
Quasimodo- Messages : 5461
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 28
Re: Oliver Rohe
Dans le livre il y a quelques photos, c'est tout , et deux pages sur lui. C'est maigre. Il n'a pas écrit sur son expérience à proprement parlé, mais il a laissé toute une correspondance avec sa femme restée en France.
_________________
Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
topocl- Messages : 8395
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 64
Localisation : Roanne
Re: Oliver Rohe
la photo donne le ton au livre ?
_________________
“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
[/i]
"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21020
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Re: Oliver Rohe
C'est toute une série de photos de cette exécution captilale, insérée avec d'autres montrant la vie des habitants et celles des soldats italiens, qui alimente la réflexion sur le rôle "civilisateur" des envahisseurs.
_________________
Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
topocl- Messages : 8395
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 64
Localisation : Roanne
Re: Oliver Rohe
Ah ! On dirait... mieux vaut peut-être voir ailleurs, alors.topocl a écrit:Dans le livre il y a quelques photos, c'est tout , et deux pages sur lui. C'est maigre.
Quasimodo- Messages : 5461
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 28
Re: Oliver Rohe
effectivement nous connaissons le rôle "civilisateur" des envahisseurs ! la pacification
_________________
“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
[/i]
"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21020
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Des Choses à lire :: Lectures par auteurs :: Écrivains européens francophones
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum