Lectures de Décembre !

Quant il fait froid, après une promenade vigoureuse, vite au coin du feu, un livre dans une main une tasse de café, de chocolat dans l'autre !

perso je continue à mon rythme les Buddenbrook

je poursuis le Royaume perdu de Giacommeti et Ravenne, c'est un gros bouquin...

Moi j'ai commencé avec plaisir Les Affinités Électives, d'un certain Goethe.
Et je lis en même temps la pièce de son ami Friedrich von Schiller, Don Carlos.

Presque terminé également un roman d'Antoine Mouton, Toto perpendiculaire au monde

Pour cette fin d'année j'ai encore une pièce du Duc de Rivas (Don Alvaro) et un roman de Marie NDiaye (En Famille) qui m'attendent ; Lucrèce (De rerum natura) et René Guy Cadou en poésie.

mais où trouves tu ce temps de lecture Dreep ? un chemin à suivre ?

Mais en fait je ne lis pas tant que cela, en ce moment.
La pièce de Schiller est plutôt longue (pour une pièce) mais elle se lit bien ; celle du Duc de Rivas est très courte.
Je suis sur Antoine Mouton depuis un moment déjà (depuis le 1er décembre), je ne le lis pas très vite.

Toutes les autres lectures dont j'ai parlé, ça pourra être à cheval sur l'année 2023. Y aura des périodes de fêtes chez moi, mais elles ne risquent pas d'être très mouvementées.

en fait je me disais que tu avais un nombre d'heures de lecture par jour élevé ; moi non (tout le quotidien qui prend mon temps et puisque tu aimes bien citer Nietzsche : "“Celui qui ne dispose pas des deux tiers de sa journée pour lui-même est un esclave, qu'il soit d'ailleurs ce qu'il veut : politique, marchand, fonctionnaire, érudit.”

Oui c'est vrai que je mets peut-être beaucoup de rien par rapport à toi dans ma journée (je ris de moi)

c'est honnête !

Je m'attaque à " Laissez tomber la fille" de Frédéric Dard

Je n'ai jamais retrouvé le Schiller des Brigands : difficile de se convaincre que Don Carlos a été écrite après. Je n'ai jamais lu Les Affinités électives mais j'en ai très envie, comme tous les autres romans de Goethe (je ne connais que Werther, j'ai remarqué avec surprise qu'il était de bon ton de le mépriser dans les milieux étudiants).

Il est bon ton de mépriser tout court, dans ces milieux étudiants, non ?

Dreep a écrit:Il est bon ton de mépriser tout court, dans ces milieux étudiants, non ?

Je ne peux que plussoyer, en plus ce sont des classiques de littérature allemande, il risque l'émeute.

Dreep a écrit:Il est bon ton de mépriser tout court, dans ces milieux étudiants, non ?

Bah ! À la manière de Michel Croz, si tu veux
Dans le cas de Goethe je trouve ça incompréhensible.

Oh bah si c'est avec autant d'instruction que lui ça va
Mais le mépris qui provient de ce qu'on connait mal...

Peut-être que tes étudiants connaissent bien Goethe, mais s'il de bon ton de le mépriser, il se fait si vite que des connaisseurs moins avertis les imitent.

Je parle tout de même de personnes qui s'intéressent à la littérature. Comme chez Michel Croz, il entre beaucoup de pose dans leurs goûts et dégoûts littéraires, quel que soit par ailleurs leur degré d'instruction. Je voulais simplement dire que Werther n'est pas très à la mode (il semble ne pas être conforme à l'éthos des jeunes qui se piquent de lettres).

Dreep a écrit:Peut-être que tes étudiants connaissent bien Goethe, mais s'il de bon ton de le mépriser, il se fait si vite que des connaisseurs moins avertis les imitent.

Oui, ce sont des phénomènes de mode. Chaque génération a ses hantises ! Mais ça fait longtemps que le romantisme (au sens large) est au purgatoire.

Oui, je ne critique que les qui adhèrent aux modes sans réflexion indépendante de leur part...

Tiens, mais je me pose une question : en littérature, qu'est-ce qui est positivement à la mode ? Qu'est-ce qu'il est aujourd'hui de bon ton d'aimer ? Peu de classiques précédant l'année 1900 j'ai l'impression.

Mais c'est une vraie question.

Actuellement, l'autofiction/ autobiographie est en vogue, de préférence dans un style simple, et collant à l'actualité ; sans surprise, ce qui n'est pas actuel se trouve délaissé.

On peut résumer ça par un nivellement par le bas généralisé.