Anne Tyler
Page 1 sur 1 • Partagez
Anne Tyler
Anne Tyler, née le 25 octobre 1941 à Minneapolis, dans le Minnesota, est une femme de lettres américaine.
Elle est l'aînée d'une famille de quatre enfants dans les parents sont des quakers pacifistes qui déménagent fréquemment avant de s'installer dans une communauté isolée de Raleigh en Caroline du Nord.
À l'âge de 16 ans, elle entre au Swarthmore College, puis décroche une bourse d'études pour s'inscrire à l'Université Duke. Pendant ses années universitaires, elle s'intéresse à la peinture, aux arts visuels, au théâtre et suit des cours de littérature russe jusqu'à l'obtention de son diplôme en 1961. Elle poursuit son cheminement à l'université Columbia en études slaves, ce qui l'oblige à s'installer à New York, ville où elle ne se sent pas à l'aise. Après un an, elle abandonne sa maîtrise et retourne à Durham en Caroline du Nord pour y travailler un temps comme bibliothécaire à l'université Duke.
En 1963, elle épouse Taghi Modarressi (mort en 1997), écrivain de langue persane et psychiatre pour enfants d'origine iranienne avec qui elle a deux filles et entame sa carrière d'écrivain en publiant des nouvelles, puis de If Morning Ever Comes (1964), son premier roman, suivi de The Tin Can Tree (1965). Pendant cette période, elle déménage avec sa famille à Montréal, au Canada. Pour élever ses enfants, elle délaisse le roman, mais continue de publier des nouvelles, outre des critiques littéraires et des articles, pour The New Yorker, The Saturday Evening Post, Redbook, McCall's (en) et Harper's Magazine. Malgré la qualité de ses nouvelles, elle s'est toujours refusée à les réunir dans en recueils.
En 1965, elle rentre aux États-Unis avec sa famille et s'installe à Baltimore, ville qui sert de cadre à la plupart de ses récits, où son mari décroche un poste à la faculté de médecine de l'université du Maryland.
Elle revient au roman à partir de 1970. Elle est lauréate du National Book Critics Circle Award en 1985 pour son roman Le Voyageur malgré lui (The Accidental Tourist) et du Prix Pulitzer de la fiction en 1989 pour son roman Leçons de conduite (Breathing Lessons). Ses romans s'attachent à la description de l'Américain moyen et abordant souvent les détails qui vont chavirer les relations familiales ou amoureuses, de même que le thème de l'absence et du deuil.
En janvier 2012, elle reçoit le Sunday Times Award for Literary Excellence.
Romans traduits en français
- En suivant les étoiles, Calmann-Lévy, 1997 (Celestial Navigation, (1974)
- À la recherche de Caleb, Stock, 1981 (Searching for Caleb, 1975)
- Toujours partir, Stock, 1979 (Earthly Possessions, 1977)
- Morgan l'insaisissable, Stock, 1982 (Morgan's Passing, 1980)
- Le Déjeuner de la nostalgie, Stock, 1983 (Dinner at the Homesick Restaurant, 1982)
- Le Voyageur malgré lui, Stock, 1987 (The Accidental Tourist, 1985)
- Leçons de conduite, Calmann-Lévy, 1994 (Breathing Lessons, 1988)
- Saint Lendemain, Calmann-Lévy, 1993 (Saint Maybe, 1991)
- Une autre femme, Calmann-Lévy, 1996 (Ladder of years, 1995)
- Et la vie va presque droit, Calmann-Lévy, 1998 (A Patchwork Planet, 1998)
- Quand nous étions grands, Calmann-Lévy, 2002 (Back When We Were Grownups, 2001)
- Un mariage amateur, Calmann-Lévy, 2005 (The Amateur Marriage, 2004)
- Les petites filles du soleil, Calmann-Lévy, 2007 (Digging to America, 2006)
- Le compas de Noé, Stock, 2010 ( Noah's Compass, 2010)
- Les Adieux pour débutant, Stock, 2013 (The Beginner's Goodbye, 2012)
- Une bobine de fil bleu, Phébus, 2017 (A Spool of Blue Threa, 2015)
- Vinegar Girl, Phébus, 2018 (Vinegar girl, 2016)
Source wikipedia
_________________
Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
topocl- Messages : 8395
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 64
Localisation : Roanne
Re: Anne Tyler
Une bobine de fil bleu
C'est l'histoire de cette famille, ordinaire quoique unique avec, comme dans toutes les familles, ses récits fondateurs, ses rituels, ses inimitiés qui ne suffisent pas à détruire les liens du sang, ses rancœurs et ses souvenirs, ses non-dits, ses compromis, sa chère maison comme ancrage. Ce n'est pas plus que cela, mais raconté avec un regard acéré et tendre, une perspicacité joyeuse, une attention mutine.
J'ai moins aimé les deux chapitres qui racontent les rencontres amoureuses des couples des parents et des grands-parents, car si on y trouve la même finesse psychologique, il y manque le rythme qu'insufflait ailleurs la multiplicité des personnages.
Mais c'est une histoire de vies simples qui passe par des dialogues plus vrais que vrais, où l'on se reconnaît en tant que mère, fille, sœur qu'on a pu être au fil des décennies, quelque chose qui émeut et qui touche.
mots-clés : #famille #psychologique #viequotidienne
- A l’enterrement, Marilee Hodges m'a dit : "je vous ai toujours enviés, toi et ta famille. Je vous voyais jouer au poker ensemble avec des cures-dents sous votre véranda, et tes deux frères si grands et si beaux, et le gros pick-up que ton père conduisait avec vous, les quatre enfants qui fanfaronniez à l'arrière."
-Marile Hodges était une gourde, dit Amanda.
C'est l'histoire de cette famille, ordinaire quoique unique avec, comme dans toutes les familles, ses récits fondateurs, ses rituels, ses inimitiés qui ne suffisent pas à détruire les liens du sang, ses rancœurs et ses souvenirs, ses non-dits, ses compromis, sa chère maison comme ancrage. Ce n'est pas plus que cela, mais raconté avec un regard acéré et tendre, une perspicacité joyeuse, une attention mutine.
J'ai moins aimé les deux chapitres qui racontent les rencontres amoureuses des couples des parents et des grands-parents, car si on y trouve la même finesse psychologique, il y manque le rythme qu'insufflait ailleurs la multiplicité des personnages.
Mais c'est une histoire de vies simples qui passe par des dialogues plus vrais que vrais, où l'on se reconnaît en tant que mère, fille, sœur qu'on a pu être au fil des décennies, quelque chose qui émeut et qui touche.
mots-clés : #famille #psychologique #viequotidienne
_________________
Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
topocl- Messages : 8395
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 64
Localisation : Roanne
Re: Anne Tyler
Je suis contente que tu aies ouvert ce fil et que tu aies apprécié ta lecture, car j'aime beaucoup cette auteure.
Merci !!
Merci !!
Invité- Invité
Re: Anne Tyler
J' ai déjà lu trois ou quatre livres d' Anne Tyler. Bonne occasion d' y retourner/
bix_229- Messages : 15439
Date d'inscription : 06/12/2016
Localisation : Lauragais
Re: Anne Tyler
Il me semble que j'ai du en lire un mais il ne m'a laissé aucun souvenir . Il faut que je regarde ma bibliothèque , éventuellement je le relirai un de ces jours .
églantine- Messages : 4431
Date d'inscription : 02/12/2016
Localisation : Savoie
Re: Anne Tyler
Tu avais lu En suivant les étoiles et tu avais plutôt aimé! (ha! les traces que nous laissons sur internet!!!)
_________________
Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
topocl- Messages : 8395
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 64
Localisation : Roanne
Re: Anne Tyler
Pratique, comme extension de mémoire !
_________________
« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 15559
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 67
Localisation : Guyane
Re: Anne Tyler
Merci miss topocl . Du coup "plutôt aimé" ne me donne pas envie de le relire !
églantine- Messages : 4431
Date d'inscription : 02/12/2016
Localisation : Savoie
Re: Anne Tyler
Elle a quelque chose de Barbara Kingsolver, dans son acuité à saisir avec humour les psychologies ordianires, je trouve.
_________________
Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
topocl- Messages : 8395
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 64
Localisation : Roanne
Re: Anne Tyler
je regarderai de plus près si elle te fait penser à Kingsolver, merci topocl
_________________
“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
[/i]
"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21020
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Des Choses à lire :: Lectures par auteurs :: Écrivains des États-Unis d'Amérique
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|