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Miguel Ángel Asturias

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Message par Tristram Jeu 31 Mai - 15:05

Miguel Ángel Asturias
19 octobre 1899 - 9 juin 1974

contemythe - Miguel Ángel Asturias Asturi10

Né à Guatemala le 19 octobre 1899, Miguel Ángel Asturias est un poète, écrivain et diplomate guatémaltèque.
En 1917, après un an de médecine, il entame des études de droit à l'Universidad de San Carlos de Guatemala, et obtient le titre d’avocat avec une thèse sur « Le Problème social de l’Indien », un sujet qui lui tiendra toujours à cœur.
Dans les années 1920, il participe au soulèvement contre le dictateur Manuel Estrada Cabrera. À la fin de ses études juridiques, s'intéressant aux cultures précolombiennes, il part étudier l'anthropologie à la Sorbonne (Paris - France), où il suivit les cours de Georges Raynaud.
À Paris, il rencontre artistes et écrivains à Montparnasse, et commence à écrire contes et poésies. La parution de Légendes du Guatemala consacre sa vocation littéraire.

De retour au Guatemala, il se lance dans la politique et est élu député en 1942. Puis, à partir de 1946, il est successivement diplomate au Mexique, en Argentine, au Salvador, puis ambassadeur en France de 1966 à 1970, après un exil en Argentine de 1954 à 1961.
En 1946, il aborde le roman avec Monsieur le Président, portrait satirique d'un dictateur sudaméricain, à la manière de ce qu'avait fait l'écrivain espagnol Ramón del Valle-Inclán avec Tirano Banderas et que le feront après lui Gabriel García Márquez dans L'Automne du patriarche, Augusto Roa Bastos dans Moi, le Suprême et Vargas Llosa dans La Fête au Bouc. En 1949 paraît son chef-d'œuvre Hommes de maïs, œuvre typique du réalisme magique et dénonciation de l'exploitation colonialiste. Ce dernier sujet est approfondi dans sa vaste trilogie romanesque ayant pour toile de fond l'exploitation par une compagnie américaine des travailleurs amérindiens dans les plantations de banane : L'Ouragan, 1950 ; Le Pape vert, 1954 ; Les Yeux des enterrés, 1960.
Il reçoit le Prix Lénine pour la paix en 1966 et le Prix Nobel de littérature en 1967.
En 1972 paraît Vendredi des douleurs, un récit semi-autobiographique généralement considéré comme son testament littéraire.
Décédé le 9 juin 1974 à Madrid après une longue maladie, il est inhumé sous un totem maya dans la division 10 du cimetière du Père-Lachaise à Paris.

Romancier et conteur, il est le promoteur du réalisme magique, influencé à l'origine par le surréalisme, et alimenté par la mythologie indigène, la terre elle-même, le "tellurique", et la lutte des paysans contre l'impérialisme.
(Depuis Wikipédia, comme la bibliographie.)

Œuvres en français (les dates sont celles de la première parution, généralement pas en français) :

Poésie
Le Grand Diseur, suivi de Exercices poétiques en forme de sonnets sur des thèmes d'Horace, 1961
Claireveillée de printemps, 1965
Poèmes indiens : Messages indiens, Claireveillée de printemps, Le Grand Diseur, 1990

Contes et nouvelles
Légendes du Guatemala, 1930
Week-end en Guatemala, 1956
Le Miroir de Lida Sal, 1967
Trois des quatre soleils, 1971
Deux hivers et autres textes de jeunesse, 1990

Romans
Monsieur le Président, 1946
Hommes de maïs, 1949
L'Ouragan, 1950
Le Pape vert, 1954
Les Yeux des enterrés, 1960
La Flaque du mendiant, 1961
Une certaine mulâtresse, 1963
Le Larron qui ne croyait pas au ciel ou l'Épopée des Andes vertes, 1969
Vendredi des douleurs, 1972

Livres pour la jeunesse
L'Homme qui avait tout tout tout, 1981
La Machine à parler, 1981

Théâtre
Soluna, 1955

L'œuvre d'Asturias comprend également des essais, une anthologie de poésie précolombienne (1966) et de nombreux articles de journaux.


Dernière édition par Tristram le Dim 6 Sep - 15:20, édité 1 fois

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Message par Tristram Jeu 31 Mai - 15:19

Une certaine mulâtresse

contemythe - Miguel Ángel Asturias Une_ce10
(En couverture, L’Étreinte de l'Univers, de Frida Kahlo)

Déterminé à devenir riche, Celestino Yumi, un pauvre bûcheron guatémaltèque, vend sa femme à Tazol, le diable des feuilles de maïs sèches. Devenu le possesseur d’une crèche, monde miniature auquel il peut à volonté donner réalité (les feuilles de maïs se changent en billets de banque), il épouse la séduisante mulâtresse, l’innomée, sauvage, cruelle, perverse, insensible, excessive, droguée, débauchée, destructrice ‒ lunaire. Repentant, Yumí récupère sa première femme, son aimée Niniloj, transformée en naine par Tazol. Tous deux réussissent à enfermer la mulâtresse dans la caverne de la lune. Ruinés, ils se font saltimbanques avec un ours, et rencontrent les Sauvages, danseurs déguisés en sangliers et qui le sont devenus, dont la grand-mère, la grande laie aux dents de lune, leur donne le moyen de faire recouvrer sa taille normale à Niniloj, dans le chemin des neufs tournants du diable, que parcourt un homme-pierre. Ils vont ensuite à Tierrapaulita, la ville tordue, l’université des sorciers, pour y étudier la magie...

Traduit et préfacé par Claude Couffon, qui dit avoir travaillé avec l’auteur, ce "roman" est présenté comme typique des débuts du réalisme magique. Qu’on apprécie ou pas cette dénomination, elle désigne une littérature spécifique, originale à l’époque, et avant-coureuse de la nôtre ; nous sommes indubitablement transportés ici en pleine sorcellerie, et bien des traits du réel y persistent.
L’auteur a précisé avoir voulu présenter et fixer les traditions populaires de la civilisation du maïs (en prolongement de Légendes du Guatemala), et c’est donc une découverte exotico-ethnologique du syncrétisme religieux des apports maya-nahuatl-quiché, catholique et animiste africain (un métissage que représente la mulâtresse) avec ses métamorphoses mythiques revues par le baroque, mais aussi un retour au fonds rabelaisien universel (avec ses constantes, grotesque et licencieux caractéristiques), encore le terreau où l’auteur nourrit son imagination extravagante, sa langue épique et poétique.
Le récit légendaire passe par des ellipses comme autant de contractions temporelles, bref des raccourcis, et aussi des redites et détours, il glisse impavide sur les incohérences, joue en miroirs et dédoublements, et bien sûr le merveilleux surgit sans cesse et sans complexe ; parfois, Asturias s’emballe, se lâche, fulgure, fellinien, surréaliste, torrentueux, tellurique, volcanique, luxuriant, avant de reprendre le cours de la narration des péripéties de son conte.
« Au feu ! Au feu !
Un incendie sans flamme et sans fumée, au feu fixe, stabilisé hors du temps, dans le monde du rêve réel, des choses réelles, palpables, véritablement réelles, et, cependant, rêve, rêve, rêve… »

« Dans le miroir azuré de l'air, les mains des journaliers, des contremaîtres et des manœuvres, dédaignant l’or, poursuivaient la mulâtresse nue, comme une apparition de pierre vivante. Ils ne respiraient pas. Ils ne cillaient pas. Avec les ciseaux de ses jambes elle les coupait en morceaux. C’étaient des morceaux d’hommes qui la suivaient, tandis qu’électrique, atmosphérique, elle dansait pareille à un feu follet. Elle était pourtant de chair. De chair de nacre noire, revêtue d’un léger duvet volcanique. […] Ce fut de la folie lorsque les plus hardis fixèrent son sexe, son sexe double, sans amour, haineux, et que la mulâtresse, lunaire et bestiale, tourna le dos pour attendre l’attaque pénétrante, virile, dominatrice, par le revers, par l’anneau, saturne vermeil, plus fermé que Saturne.
La valetaille recula en hurlant : "Mieux vaut l’or !..." "Mieux vaut l’or !" Et elle aurait tout emporté, tout, si Yumi ‒ tandis que la mulâtresse, suivie par ces mâles aveuglés, se perdait dans une nébuleuse lactée d’étalons qui se vautraient, qui se mordaient, qui trépignaient, éjaculant seuls, les vertèbres ondulant comme des vagues, les corps tombant dans le vide ‒ n’avait, pour sauver ses richesses, mis le feu, mais cette fois un feu véritable, de flammes, de fumée et de braises, à ses granges. »
Lors de ces déferlantes métaphoriques, on peut penser à Garcia Lorca, à Saint-John Perse, à Patrick Grainville.
Il y a là matière à interprétation psychanalytique (notamment un curieux sado-masochisme récurrent), sans doute aussi aux autres sciences humaines. Pour ce qui est de la mythographie, on retrouve des mécanismes universels : ambivalences, opposition endroit-envers, transformations des personnages et modifications de leur nom pour dérober leur identité aux forces occultes ; cela fait penser au pseudonymes, hétéronymes, etc., et à l’antiphrase (par exemple quand on appelle Bienveillantes les Furies). Au niveau sémiotique, nous baignons dans des symboles dont nous ne connaissons pas la signification ethnologique, mais qui renvoient à un imaginaire collectif, qui nous parlent (le même "inconscient" de L’Odyssée aux Chants de Maldoror en passant par les Mille et une nuits) ; il me semble que, depuis, la littérature a largement exploité ce filon du signifiant sans référence claire (Pynchon, Auster, Haruki Murakami, Bolaño et tutti quanti). Le rire, omniprésent, est celui de Rabelais et de notre moyen-âge, qui survit là intact. Géants et nains renvoient à Swift, excès et ivrognerie au carnaval, Huasanga qui dérobe le sexe des femmes évoque la Baubo des mystères orphiques, l’étrange rappelle celui d’Extrême-Orient. De même, les archétypes communs de la superstition y sont ressourcés. Cependant les signes typiques du surnaturel sud-américain sont nombreux : fréquence du chiffre quatre, tabac, cacahuète, copal, variole, etc.
« "Même dans les pets on reconnaît l’odeur du chocolat à l’ambre…" pensa Tazolino en s’approchant de son père qui pétaradait en se lavant les dents ‒ car il avait parlé, et la parole est bien ce qu’il y a de plus sale ‒ avec une brosse courbe à sept couleurs, arc-en-ciel d’où tombaient, comme des éclaboussures de mousse, des quetzals, des colibris, des paons et des oiseaux de paradis. »
Bien que ce ne soit pas le propos de l’ouvrage, quelques petits traits incisifs rappellent l’engagement humaniste et anticapitaliste de l’auteur, qui tient une part importante dans son œuvre ; Asturias rend aussi compte d’un certain panthéisme écologique, dans le prolongement de la croyance à la Terre-Mère :
« Les hommes véritables, ceux qui sont faits de maïs, cessent d’exister réellement et redeviennent des êtres fictifs lorsqu’ils ne vivent pas pour la communauté. […]
‒ Plantes, animaux, astres… vivent ensemble, tous ensemble, tels qu’ils ont été créés ! Aucun n’a eu l’idée de mener une existence à part, de prendre la vie pour son usage exclusif, excepté l’homme, qui doit être détruit pour avoir prétendu vivre isolé, étranger aux millions de destins qui se tissent et s’effilochant autour du sien ! »
Dans la deuxième partie du livre, deux conceptions du mal s’affrontent : Caxtoc (prononcé Cashtoc), « le Grand, l’Immense », « défenseur de l’envers de la création », s’oppose à Candanga, le « démon chrétien », qui intime « Accou-ou-plez-vous et engen-en-drez ! » (injonction pour alimenter les feux de l’enfer satanique, à rapprocher du « croissez et multipliez » biblique), alors que le premier veut détruire l’humanité au moyen de cataclysmes, l’anéantir pour en délivrer la nature. Intervient aussi Santano, dévot du saint Mauvais Larron, matérialiste douteur qui ne croit pas à l’au-delà, mais au rien, « pire que l’enfer », « mort de l’espérance ».
« ‒ Et pourquoi m’insultait-il ? déclarait Candanga. Parce que j’invitais les couples à engendrer, à se libérer de toute cette crainte de la chair et de la reproduire sans cesse à des millions d’exemplaires photographiques… Seuls les premiers parents furent authentiques, tous les autres hommes et femmes ne sont que des photographies prises d’orgasme en orgasme sur la base de ces photographies et images paradisiaques, sans changement de procédé : chambre noire, déclic, plaque sensibilisée, image d’un nouvel être humain…
[…]
‒ J’en ai terminé avec les esprits malins, bureaucratie crasseuse et analphabète, et je les ai remplacés par des robots chauffés individuellement au moyen de chairs incandescentes, possédant un radar comme les chauves-souris et de la poudre atomique pour laver leurs dents faites d’un feu qui consume tous les métaux, y compris le titane… »
Il y aurait encore beaucoup à dire, citons seulement :
« La peur est un rire parfois. » (I, « Noix de coco, diables, eau bénite en contrebande »)

« Le bruit fut tel qu’on aurait pu croire que la bâtisse s’écroulait. Pendant un long moment, une fine poussière de vieillerie s’abattit sur eux. Chaque parcelle de sciure était un début d’histoire sorti de son trou de silence, brin de bois sec, d’os de bois, poussière de ver. »

« Dans les choses du plaisir d’amour "épargner" c’est "perdre". »

« …] nous sommes étrangers à ce qui se passe derrière nous, suivis par les levains du rêve dans la grande obscurité de la vie. »

« Et ce fut pendant la canicule, durant le dernier bain de sels d’or détachés des torches allumées comme des oublis qui se consument seuls. »

« … l’église s’était remplie de sorciers dénigreurs qui battaient des paupières, comme pour ponctuer leurs pensées de virgules de cils, certains d’entre eux affolés par les bruits parasites de leurs intestins, ou de leurs instincts, qui sont les intestins de l’âme. »

« Le Démon ne trompe pas. Il fait en sorte que celui qui l’écoute se trompe. »
Il est même répondu à la question : pourquoi citer ?
« Nous n’avons pas de mots à nous, c’est pourquoi nous répétons les mots de ceux qui nous parlent. S’il vous plaît ?... Non, ce n’est pas par orgueil. Alors par peur ? Ni l’un ni l’autre, mais comme ce que disent ceux qui nous adressent la parole est bien dit, alors nous le répétons. »

ConteMythe s’impose !


mots-clés : #contemythe

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Message par Bédoulène Jeu 31 Mai - 16:03

merci Tristram, j'ai aimé te lire mais que de références qui me sont inconnues et de là les rapprochements. Et malgré, j'ai trouvé le livre intéressant à travers ton commentaire.

Si je lis un jour cet auteur je pense le faire plutôt sur le thème social. Smile

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Message par Tristram Jeu 31 Mai - 16:35

Oui, dans cette veine-là j'ai lu Monsieur le Président et Le Pape vert (mais pas encore Hommes de maïs, difficile à trouver).
Je ne sais pas à qui plairait ce livre ? A part Quasimodo, éclectiquement ouvert à tout semble-il, peut-être Aventin (s'il apprécie Lautréamont) ?

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Message par bix_229 Jeu 31 Mai - 17:30

L' Automne du patriarche de Garcia Marquez est mon préféré dans la veine
dictatoriale.
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Message par Quasimodo Ven 1 Juin - 9:56

Ouvert à tout je ne sais pas, mais à ça, il semble bien que oui ! Quelle écriture !
Les jeux de métamorphoses, de miroir, de dilatation/contraction temporelle, et la fantaisie (folie ?) et la profusion (même le foutoir), bien sûr, ce sont autant de choses qui me convoquent !
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Message par Tristram Ven 1 Juin - 11:13

Alors, si tu mets la main dessus, j'aimerai avoir ton point de vue !

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Message par Armor Ven 1 Juin - 13:05

C'est un auteur cher à Aventin, je pense qu'il te rejoindra sur ce fil, Tristram.

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Message par Aventin Ven 1 Juin - 18:11

C'est juste Armor, je me range parmi les inconditionnels de l'auteur, mais je ne compte pas ramener d'anciens commentaires pour l'instant, ne serait-ce que pour ne pas inonder le fil: il est préférable qu'il vive sa propre existence, peut-être dans les semaines qui viennent aurais-je changé d'avis confused .
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