James McBride
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James McBride
James McBride
Né en 1957
Né en 1957
James McBride, né le 11 septembre 1957 à New York, est un écrivain, scénariste, journaliste et musicien de jazz, lauréat du National Book Award en 2013. Il est saxophoniste au sein du groupe Rock Bottom Remainders.
Il publie son premier livre en 1995, La Couleur d’une mère, un récit autobiographique devenu aujourd’hui un classique aux États-Unis. Son œuvre romanesque commencée en 2002 plonge au cœur de ses racines et de celles d’une Amérique qui n’a pas fini d’évoluer.
James McBride obtient le National Book Award de la meilleure œuvre de fiction en 2013 pour son roman The Good Lord Bird.
Œuvres
Romans
- 1997 La Couleur d'une mère, NiL, 1997 ( The Color of Water, 1995)
Réédité sous le titre La Couleur de l'eau aux mêmes éditions en 2003
- 2003 Buffalo Soldiers, (Miracla at St. Anna, 2002)
Réédité sous le titre Miracle à Santa Anna aux éditions Gallmeister en 2015
- 2008 Song Yet Sung, 2008
- 2015 L'Oiseau du Bon Dieu, Gallmeister,( The Good Lord bird, 2013), trad. François Happe,
Récit
- 2017 Mets le feu et tire-toi, Gallmeister, 2017 ( Kill 'Em and Leave, 2016)
Recueil de photos
- Vive la famille, Le Chêne, 2002 ( Family, 2001)
Filmographie
- Spoiler:
- Comme scénariste
2008 : Miracle à Santa Anna (Miracle at St. Anna) de Spike Lee
2012 : Red Hook Summer de Spike Lee
Source wikipedia / Gallmeister
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Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
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Re: James McBride
Miracle à Santa Anna
Il y avait là tous les ingrédients pour un roman de guerre passionnant, la 92ème division d'infanterie de l'armée américaine, 120 soldats noirs menés au casse pipe par leurs officiers blancs dans les derniers assauts face aux Allemands en Italie en 1944.
Quatre d'entre eux se sont perdus aux abords de Santa Anna, un village italien décimé dans l'incendie de l'église déclenché par les Allemands qui les y avaient regroupés.
Voilà donc une page historique méconnue (encore que une fois de plus, qu'est ce qui est vrai, qu'est ce qui est fiction?), avec des moments de belle douceur, d'humour candide, et de fantaisie poétique. Seulement le récit est assez chaotique, je n'ai pas toujours compris qui est qui, qui va où, quels mouvements les troupes opèrent. Ceci passerait à la rigueur, mais le parti pris de rédemption par l’innocence est une vraiment grosse ficelle tout au long du livre, innocence portée par le bon soldat noir benêt mais plein d'amour, le frêle enfant sauvé des balles ennemies et les si braves paysans italiens .
C'est au final plein de bons sentiments et pas très crédible, car malgré la guerre et les obus, l'amour triomphe, un peu trop naïvement.
Récup 2015
mots-clés : #deuxiemeguerre #historique
Il y avait là tous les ingrédients pour un roman de guerre passionnant, la 92ème division d'infanterie de l'armée américaine, 120 soldats noirs menés au casse pipe par leurs officiers blancs dans les derniers assauts face aux Allemands en Italie en 1944.
Quatre d'entre eux se sont perdus aux abords de Santa Anna, un village italien décimé dans l'incendie de l'église déclenché par les Allemands qui les y avaient regroupés.
Voilà donc une page historique méconnue (encore que une fois de plus, qu'est ce qui est vrai, qu'est ce qui est fiction?), avec des moments de belle douceur, d'humour candide, et de fantaisie poétique. Seulement le récit est assez chaotique, je n'ai pas toujours compris qui est qui, qui va où, quels mouvements les troupes opèrent. Ceci passerait à la rigueur, mais le parti pris de rédemption par l’innocence est une vraiment grosse ficelle tout au long du livre, innocence portée par le bon soldat noir benêt mais plein d'amour, le frêle enfant sauvé des balles ennemies et les si braves paysans italiens .
C'est au final plein de bons sentiments et pas très crédible, car malgré la guerre et les obus, l'amour triomphe, un peu trop naïvement.
Récup 2015
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Flore Vasseur
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Re: James McBride
(J'avais trouvé le film de Spike Lee assez mauvais).
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Re: James McBride
Mets le feu et tire-toi
L'idée de départ de faire une biographie sur James Brown, "le parrain du soul", avec un point de vue neuf, une biographie écrite par un Noir du Sud, comme lui, quelqu'un de mieux à même de le comprendre.
Vous connaissez mes carences musicales, je n'en avais jamais entendu parler. C'était une bonne occasion de faire sa connaissance, et j'ai eu une pensée pour igor, évidemment.
Ce qui est spécifique là-dedans, c'est de mettre en avant ces jeunes musiciens noirs à l'enfance miséreuse, menés à la musique par le biais de la musique religieuse, qui ont réussi à se faire une place dans le show-biz, entreprise blanche, perverse, impitoyable. Et de montrer ce qu'il leur a fallu, en plus du génie musical, de persévérance, de courage, de ténacité, de souffrances, bien plus qu'aux autres. Comme même adulés,ils étaient méprisés.
James Brown était un génie musical, un homme de bien (il a encouragé la scolarisation des enfants, légué toute sa fortune aux enfants pauvres du Sud, blancs et noirs confondus) mais aussi un tyran, un homme fantasque et autoritaire. Un solitaire. On ne l'apprend pas ici par une biographie classique, chronologique, analytique, mais à travers des rencontres de l'auteur avec diverses personnes qui ont traversé sa vie. De ce fait, certains points sont creusés et re-creusés (avec une prédilection pour les procédures juridiques de sa famille pour récupérer son héritage), les répétitions doivent être admises, mais les trous sont béants. C'est un choix. C'est par moments épatant, mais, plus on avance dans le texte assez frustrant. Cela donne un imbroglio un peu fouillis, le portrait est esquissé, on a l’impression de faire une connaissance assez superficielle avec ce grand homme, mais de passer à côté de beaucoup de choses.
mots-clés : #biographie #discrimination #musique
L'idée de départ de faire une biographie sur James Brown, "le parrain du soul", avec un point de vue neuf, une biographie écrite par un Noir du Sud, comme lui, quelqu'un de mieux à même de le comprendre.
Vous connaissez mes carences musicales, je n'en avais jamais entendu parler. C'était une bonne occasion de faire sa connaissance, et j'ai eu une pensée pour igor, évidemment.
Ce qui est spécifique là-dedans, c'est de mettre en avant ces jeunes musiciens noirs à l'enfance miséreuse, menés à la musique par le biais de la musique religieuse, qui ont réussi à se faire une place dans le show-biz, entreprise blanche, perverse, impitoyable. Et de montrer ce qu'il leur a fallu, en plus du génie musical, de persévérance, de courage, de ténacité, de souffrances, bien plus qu'aux autres. Comme même adulés,ils étaient méprisés.
James Brown était un génie musical, un homme de bien (il a encouragé la scolarisation des enfants, légué toute sa fortune aux enfants pauvres du Sud, blancs et noirs confondus) mais aussi un tyran, un homme fantasque et autoritaire. Un solitaire. On ne l'apprend pas ici par une biographie classique, chronologique, analytique, mais à travers des rencontres de l'auteur avec diverses personnes qui ont traversé sa vie. De ce fait, certains points sont creusés et re-creusés (avec une prédilection pour les procédures juridiques de sa famille pour récupérer son héritage), les répétitions doivent être admises, mais les trous sont béants. C'est un choix. C'est par moments épatant, mais, plus on avance dans le texte assez frustrant. Cela donne un imbroglio un peu fouillis, le portrait est esquissé, on a l’impression de faire une connaissance assez superficielle avec ce grand homme, mais de passer à côté de beaucoup de choses.
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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8395
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Re: James McBride
Mais est-ce qu'on peut avoir musique si tu ne connais pas James Brown ?
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Re: James McBride
L'absence du # musique reste quand même difficile à défendre !...
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Tristram- Messages : 15559
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Re: James McBride
(je ne peux pas dire non plus dire le contraire).
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Re: James McBride
donc topocl il vaut mieux l'écouter chanter ! ( It's A Man's Man's Man's World par exemple)
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“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
[/i]
"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21020
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Re: James McBride
Oui, j'avais bien compris à ma lecture qu'il fallait un certain courage pour annoncer ça!animal a écrit:Mais est-ce qu'on peut avoir musique si tu ne connais pas James Brown ?
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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8395
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Re: James McBride
mais c'est honnête !
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Bédoulène- Messages : 21020
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Re: James McBride
Oui, en général, je tâche !
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Flore Vasseur
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