Larry Brown
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Larry Brown
Larry Brown
Né en 1951
Né en 1951
Larry Brown, né le 19 juillet 1951 à Oxford dans le Mississippi aux États-Unis et décédé le 24 novembre 2004 à Oxford dans le Mississippi aux États-Unis d'une crise cardiaque, est un écrivain américain.
Il fréquenta brièvement l'université du Mississipi sans en être diplômé. Après avoir servi dans l'US Marine et exercé de multiples petits boulots : bûcheron, charpentier, peintre, nettoyeur de moquette, tailleur de haies, il fut pompier pendant seize ans. Un éditeur remarque un jour une de ses nouvelles dans un magazine et, enthousiasmé par son écriture forte, décide de prendre contact avec lui : il lui demande s'il aurait d'autres nouvelles à publier. L'écrivain lui répond qu'il en a des centaines. En quelques années, Larry Brown est reconnu comme un grand romancier, par la critique qui lui décerne de nombreux prix tel le Southern Book Critics Circle Award for Fiction, comme par les lecteurs. Il décède d'une crise cardiaque en 2004 à l'âge de cinquante trois ans, laissant une œuvre forte et inachevée de six romans, deux recueils de nouvelles, une autobiographie et un essai. Deux nouvelles et le roman Joe ont été adaptés au cinéma. Il fait un caméo dans le film Big Bad Love d'Arliss Howard en 2001.
Ouvrages traduits en français
Romans
- Sale boulot, Gallimard, 1997 (Dirty Work, 1989)
- Joe, Gallimard, 1994 (Joe, 1991)
- Père et fils, Gallimard, 1999 (Father and son, 1996)
- Fay, Gallimard, 2002 (Fay, 2000)
- L'usine à lapins, Gallimard, 2005 (The rabbit factory, 2003)
Recueils de nouvelles
- Faire front, Gallimard, 2004 (Facing the Music, 1988)
- Dur comme l'amour, Gallimard, 2002 (Big bad love, 1990)
Réédition de la nouvelle 92 jours, Folio , 2003.
Source wikipedia
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Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
topocl- Messages : 8395
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Localisation : Roanne
Re: Larry Brown
Sale boulot
Braiden est là, dans ce lit d’hôpital, sans bras ni jambes depuis la guerre du Viet-Nam il y a 22 ans. Il tient le coup grâce à ses rêveries qui le mènent en compagnie de ses ancêtres africains, ses bavardages avec Jésus, et l'aide complice d'une infirmière noire comme lui, qui le livre en bière et en canabis.
Il voit débarquer un jour Walter, un petit blanc élevé dans la misère, défiguré depuis la même guerre, en proie à de bizarres "crises", qui ne sait pas trop pourquoi il est là, et traîne avec lui une histoire d'amour mi-glauque mi-pure avec une jeune femme dont le corps a été défiguré par des morsures de chien.
Ils vont peu à peu s'apprivoiser, se confier jusqu'à un épilogue où tout s'explique plutôt tragiquement, et qui témoigne de la compassion qu'ils ont partagée.
C'est plutôt aigu dans la critique de la guerre : qu'est ce qui y a mené ces deux jeunes gars qui n'ont vraiment aucune raison de vouloir se battre pour une patrie qui n'a pas été tendre avec eux, et les conséquences dramatiques de cet engagement qui a gâché leur vie au-delà du descriptible. C'est présenté en courts chapitres où ils parlent alternativement, dans un style oral réaliste, très frustre et inélégant, qui m'a beaucoup gênée.
mots-clés : #guerre #huisclos #mort #solitude
Braiden est là, dans ce lit d’hôpital, sans bras ni jambes depuis la guerre du Viet-Nam il y a 22 ans. Il tient le coup grâce à ses rêveries qui le mènent en compagnie de ses ancêtres africains, ses bavardages avec Jésus, et l'aide complice d'une infirmière noire comme lui, qui le livre en bière et en canabis.
Il voit débarquer un jour Walter, un petit blanc élevé dans la misère, défiguré depuis la même guerre, en proie à de bizarres "crises", qui ne sait pas trop pourquoi il est là, et traîne avec lui une histoire d'amour mi-glauque mi-pure avec une jeune femme dont le corps a été défiguré par des morsures de chien.
Ils vont peu à peu s'apprivoiser, se confier jusqu'à un épilogue où tout s'explique plutôt tragiquement, et qui témoigne de la compassion qu'ils ont partagée.
C'est plutôt aigu dans la critique de la guerre : qu'est ce qui y a mené ces deux jeunes gars qui n'ont vraiment aucune raison de vouloir se battre pour une patrie qui n'a pas été tendre avec eux, et les conséquences dramatiques de cet engagement qui a gâché leur vie au-delà du descriptible. C'est présenté en courts chapitres où ils parlent alternativement, dans un style oral réaliste, très frustre et inélégant, qui m'a beaucoup gênée.
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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8395
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Re: Larry Brown
Solidarité, volonté d'intégration, indignation, goût de l'aventure, pattern héroïque, conformisme, appel d'air du train qui passe... j'en passe sûrement... (des éléments de réponse dans le livre ?)qu'est ce qui y a mené ces deux jeunes gars qui n'ont vraiment aucune raison de vouloir se battre pour une patrie qui n'a pas été tendre avec eux
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« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 15559
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Re: Larry Brown
Pas tant que ça, deux types paumés qui se retrouvent là sans trop savoir pourquoi. Une envie de changer d'air, peut-être, donc oui pour le train qui passe.
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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8395
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Re: Larry Brown
"très frustre et inélégant" n'est-ce pas le langage habituel de ces deux paumés ?
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“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
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"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21020
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Re: Larry Brown
Oui, bien sûr, mais à lire, ça m'a gonflée.Bédoulène a écrit:"très frustre et inélégant" n'est-ce pas le langage habituel de ces deux paumés ?
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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8395
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Re: Larry Brown
Je te comprends, je ne supporte pas non plus ce genre d'écriture.
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"Et au plus eslevé trone du monde, si ne sommes assis, que sus notre cul." (Michel de Montaigne)
Armor- Messages : 4589
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Re: Larry Brown
Oui, je me souviens quand tu disais que tu détestais les "il dit" dans les dialogues au lieu de "dit-il". C'est ce genre.
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topocl- Messages : 8395
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