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Jean-Christophe Bailly

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Message par bix_229 Ven 20 Déc - 18:13

Jean-Christophe Bailly
Né en 1949


Jean-Christophe Bailly Bailly10


Jean-Christophe Bailly, né à Paris le 3 mai 1949, est un écrivain, poète et dramaturge français.
Très tôt, Jean-Christophe Bailly décide de se consacrer à l’écriture. Son ouvrage Tuiles détachées explique cette décision, ainsi que plusieurs étapes importantes pour la formation de son style. Proche du surréalisme lors de son entrée en littérature, il s’en est éloigné. Sa pensée constitue la continuité moderne de certaines idées du romantisme allemand : l’idée d’un sens sans frontières et aux formes mouvantes, dans l'esprit de ce que Novalis appelle l’Encyclopédie.

Il a fondé et dirigé les revues Fin de siècle (avec Serge Sautreau, quatre numéros, 1974-19761) et Aléa (neuf numéros, 1981-19892). Il a également dirigé les collections « Détroits » chez Christian Bourgois (avec Michel Deutsch et Philippe Lacoue-Labarthe) et « 35-37 » chez Hazan.

Docteur en philosophie, il enseigne à l’École nationale supérieure de la nature et du paysage de Blois, dont il dirige la publication Les Cahiers de l’École de Blois depuis 2003.

Bibliographie

Essais
Célébration de la boule, Le Jas-du-Revest-Saint-Martin, Robert Morel, 1968
Au-delà du langage : essai sur Benjamin Péret, Paris, Éric Losfeld, 1971
Jean-Pierre Duprey, Paris, Seghers, 1973
La Légende dispersée : Anthologie du romantisme allemand, Paris, 10/18, 1976
Wozu ? : à quoi bon des poètes en un temps de manque ? (codirigé avec Henri-Alexis Baatsch), Paris, Le Soleil Noir, 1978
Le Vingt janvier, Paris, Bourgois, 1980
Le Paradis du sens, Paris, Bourgois, 1989
L’Atelier bleu, Paris, La Pionnière, 1990
La Fin de l’hymne, Paris, Bourgois, 1991
La Comparution (politique à venir) (avec Jean-Luc Nancy), Paris, Bourgois, 1991
La Ville à l’œuvre, Paris, Bertoin, 1992 (rééd. Besançon, Éd. de l'Imprimeur, 2000)
Adieu : essai sur la mort des dieux, La Tour-d'Aigues, Éditions de l'Aube, 1993
Le Propre du langage, voyages au pays des noms communs, Paris, Seuil, 1997
Panoramiques, Paris, Bourgois, 2000
Le Pays des animots, Paris, Bayard, 2004
Le Champ mimétique, Paris, Seuil, 2005
Rimbaud parti (avec Jacqueline Salmon), Paris, Marval, 2006
Le Versant animal, Paris, Bayard, 2007
L’Instant et son ombre, Paris, Seuil, 2008
Le Visible est le caché, Paris, Le Promeneur, 2009
Le Temps fixé, Paris, Bayard, 2009
La Véridiction sur Philippe Lacoue-Labarthe, Paris, Bourgois, 2011
"L'action solitaire du poème", dans Toi aussi tu as des armes - Poésie et politique, ouvrage collectif, Paris, La Fabrique éditions, 2012
Le Parti pris des animaux, Paris, Seuil, 2013
Berlin 2005 (avec Bernard Plossu), Strasbourg, Médiapop éditions, 2013
La Phrase urbaine, Paris, Seuil, 2013
L’Élargissement du poème, Paris, Bourgois, coll. « Détroits », 2015
Un arbre en mai, Paris, Seuil, coll. « Fiction & Cie », 2018
Saisir, quatre aventures galloises, Paris, Seuil, coll. « Fiction & Cie », 2018
Récits
Beau fixe, Paris, Bourgois, 1985
Phèdre en Inde, Paris, Plon, 1990 (rééd. Marseille, André Dimanche, 2002)
Description d'Olonne, Paris, Bourgois, 1992, Prix France Culture
Le Maître du montage (suivi d'Énigme de Jacques Monory), Nantes, Joca seria, 1996
Tuiles détachées, Paris, Mercure de France, 2004 - rééd. revue et augmentée, Christian Bourgois, 2018
Dans l'étendu (Colombie-Argentine), Lyon, Fage, 2010
Le Dépaysement. Voyages en France, Paris, Le Seuil, 2011 - Prix Décembre 2011 ; Page 1

suite des oeuvres sur wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Christophe_Bailly



*************************************

Jean-Christophe Bailly 417hw510


Je suis en train de lire Le Parti pris des animaux : Jean-Christophe Bailly.
Alors que les espèces animales disparaissent, je trouve réconfortant, meme si tardif, 
que les animaux humains s'intéressent enfin à ces cohabitants de la planète.
In extremis ? 
J'espère que non.
La survie de l'espèce humaine tient à peu de choses et les animaux n'en sont pas
responsables. Notre avenir est commun ou ne sera pas.
Suit un texte de Christophe Al Saleh sur le site 
"Nonfiction, quotidien des livres et des idées.


Hanté par le spectre de la disparition prochaine des animaux, Jean-Christophe Bailly déploie une méditation philosophique et poétique pour en découdre avec ce qui, dans le langage et dans l'écriture, résiste à l'accueil des animaux.


Jean-Christophe Bailly s'intéresse à la question des animaux depuis un certain temps déjà, une bonne dizaine d'années. En 2007, il publiait chez Bayard Le versant animal, une méditation qui prenait pour prétexte (au sens fort d'un élément qui détermine l'écriture du texte, et non pas au sens faible d'une mauvaise excuse...) la rencontre avec un chevreuil. Dans son texte de 2007, Bailly faisait une grande part à l'image, à des images d'animaux (l'âne du Repos pendant la fuite en égypte de Caravage ; le chien de Un satyre penché sur une nymphe de Piero di cosimo ; l'étonnante photographie de Kafka et de son chien, le zèbre de Gilles Aillaud, Gilles Aillaud auquel rend un hommage appuyé dans le parti pris). Il s'agissait de reprendre ce qui se joue dans le face-à-face avec les animaux, avec pour fond la possibilité inquiétante d'une disparition prochaine des animaux sauvages, disparition que Bailly avait voulu mettre en scène comme départ volontaire des animaux de notre planète dans un spectacle  Sur le vif, fable mélancolique sur la disparition des espèces sauvages, spectacle co-écrit avec Gilberte Tsaï, créé en 2003 au centre dramatique national de Montreuil.close Sur le vif sur lequel il revient d'ailleurs dans le livre dont nous rendons compte ici  Dans le dernier essai, p.115-131.

Le parti pris des animaux a toujours pour fond, pour arrière-plan cette inquiétude sourde, cette menace de disparition prochaine des animaux sauvages, de tous les animaux sauvages. Mais, alors que le texte de 2007 développait une esthétique de la présence des animaux, fondée sur des images, le parti pris engage une réflexion sur le langage, et l'écriture, sur la possibilité de faire place à ce sens en irruption (tel que Bailly veut en donner une idée en rapportant au début de son texte de 2007 l'expérience significative de la rencontre avec le chevreuil) dans la pensée("L'affect de la rencontre avec [les animaux] reste lié aux régimes de l'irruption, du suspens bref et de la fuite"  p.27 ).
[size=16]L'idée forte du parti pris est que, si les animaux ne parlent pas, et si les faire parler relève de la fable (avec d'ailleurs la violence qu'il y a dans l'expression "faire parler"), ils ont néanmoins quelque chose à dire, et qu'écrire peut prendre pour dessein premier de faire une place à ce dire.

Le livre de Bailly se situe donc aux confins du langage, est une sorte d'expérience avec le langage. Jusqu'où est-il possible d'aller avec le langage et l'écriture ? Jusqu'où peut-on suivre les animaux, les "tracer", selon une image cynégétique que Bailly affectionne tout particulièrement, avec pour seul recours l'écriture, qui dans sa linéarité, sa visibilité semble, de prime abord, imperméable à l'accueil des animaux, qui cherchent la cache et l'invisible, qui sont tout de silence, qui sont rétifs à la géométrisation de leurs mouvements ?

Il faut se perdre dans ce recueil, afin d'accéder à l'expérience, qui n'est que dans la langue, des animaux, proposée par ce livre. Cependant, nous souhaiterions ici indiquer, en guise de critique (et ce au sens d'un développement de ce que nous avons pu discerner en lisant ce livre, sans que nous trouvions, par ailleurs, à redire), un fil de la pensée de Bailly, celui qui conduit à une épuration grammaticale qui doit donner à penser à tout animaliste : il faut revenir aux verbes, à l'infinitif. L'idée – qui se décline dans tous les essais de ce recueil, même si elle est davantage développé pour lui-même dans "les animaux sont des maîtres silencieux"  pp.79-96close et "les animaux conjuguent les verbes en silence"  pp.97-113close , qui propose une réflexion à partir du célèbre Traité sur l'origine des langues (1772) de Herder –, est la suivante : si nous voulons faire place à ce sens irruptif qui marque la présence des animaux sauvages, alors il faut se laisser aller à la manière dont cette irruption, ces lignes de fuite, ces traces, font sens, ce qui, pour nous qui écrivons et parlons, veut dire, fait grammaire, dans des verbes, "des verbes qui traversent le monde et qui passent devant et derrière nous, nous entourant comme dans un filet qui serait le chuintement ou la bande-son du sensible, chaque animal y jouant sa partition dans l'enchevêtrement latent de tous les autres"  p.101 .

Les verbes se donnent à voir dans ces mouvements. Ainsi, certaines pages de ce livre nous rendent à une modalité du visible, plus qu'à une tyrannie du dicible, si le dicible suppose une articulation qui est, nécessairement, un démembrement. Si les angoisses de Bailly sur la disparition prochaine des animaux résonnent certainement avec des préoccupations écologiques, c'est dans un débat avec l'écriture et la langue que Bailly s'engage. Il ne pose donc pas cette question dans les termes naturalistes habituels, mais dans des termes animalistes. La pensée de la variété, de l'immanence, permettant alors de repenser certains concepts importants (et, il faut bien le reconnaître, galvaudés) intervenant dans les discours concernés par la "nature", sans pour autant aboutir à la remise en cause, de ce qui, dans l'origine même de ce discours, empêche d'ouvrir le sens à la sphère de sens des animaux : "La biodiversité, ainsi qu'on l'appelle, est encore trop souvent pensée comme une nomenclature, c'est-à-dire comme une liste de biens, c'est-à-dire à peine pensée : alors qu'il faudrait l'envisager comme le support d'une grammaire générative de gestes et de rapports, de côtoiements et de fuites, comme une gigantesque parade de comportements et d'ouvertures."  p.75

La tentative de Jean-Christophe Bailly doit être prise pour ce qu'elle est, dans sa singularité, dans sa subjectivité aussi. Cependant, on aurait tort de rester insensible à ce qui est finalement la leçon de cet ouvrage. Tant que nous avons encore la chance de rencontrer des animaux (et seuls les animaux sauvages sont l'occasion de telles rencontres), nous ne devons pas figer les animaux dans des instantanés, mais accueillir sincèrement et profondément cette irruption d'un sens autre, qui reste sans doute la seule possibilité de donner un autre sens à nos vies parmi les animaux.


Si le sujet vous intéresse, les animaux, ceux qui vous accompagnent et les autres, les sauvages, on peut en parler...
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Message par Bédoulène Sam 21 Déc - 8:12

merci pour le rappel Bix !

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“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia



[/i]
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Message par animal Dim 22 Déc - 22:00

Petite récup d'un souvenir mitigé, pour l'occasion :

Jean-Christophe Bailly 71qumd10

Le dépaysement : Voyages en France

"Le sujet de ce livre est la France. Le but est de comprendre ce que ce mot désigne aujourd'hui et s'il est juste qu'il désigne quelque chose qui, par définition, n'existerait pas ailleurs." Ainsi commence "Le Dépaysement". Mais pour répondre à cette question, à cette question d'identité, l'auteur, au lieu d'écrire un essai, a pendant trois ans parcouru le territoire, prélevant dans le paysage lui-même, sur le motif, les éléments d'une possible réponse. Les frontières, les rivières, les montagnes, les écarts entre nord et midi, mais aussi les couches de sédimentation de la conscience historique, ce sont tous ces éléments rencontrés en chemin qu'il restitue au sein d'un livre qui veut être avant tout la description d'un état de choses, à un moment donné. Cette "coupe mobile" fera donc passer le lecteur par une grande variété de lieux, des plus marqués par l'Histoire aux plus discrets, en même temps qu'il croisera quantité de noms et verra, sur pièces, se tendre les enjeux d'une question que l'actualité politique récente a fait resurgir, mais en la défigurant.

Le fait que ce ne soit pas un essai implique peut-être déjà les limites de l'exercice. Pourtant ce n'est pas inintéressant, loin de là, et ça se révèle parfois surprenant. Et les grands écarts de temps ou de trajectoires par delà les différences géographiques sont parlantes... C'est que dans ces petits chapitres (vingtaine de pages environ) nous sommes emmenés loin du point de départ, ou plus près, les gaulois, la préhistoire, les guerres, ou la ville d'à côté.

Malheureusement certaines phrases de ces rêveries (ponctuellement) se perdent dans des sens indécis (et la lecture en est relativement lourde) et de même ça ne tiendrait pas toutes se promesses au fur et à mesure. Parce que si découvrir ou redécouvrir des lieux est stimulant on en arrive d'une certaine manière à la redécouverte de lieux communs ou de visions trop parcellaires.

Surtout la tendance s'accentue dans les derniers chapitre à la démago-mégalo-égo-centralisation du propos.

Je partage pleinement la tendance à avoir des trucs pas clairs, à échos, des rapprochements potentiellement faux au gré de mes diverses promenades et vadrouilles ou lectures, n'importe quoi en fait et en fin de compte je dois en être que plus frustré par cette lecture. Lecture qui tient d'abord de la déception donc.

Et puis... c'est les chapitres qui parlent d'inconnu qui fonctionnent le mieux et si je ne doute pas de la sincérité du propos (avec lequel je suis assez d'accord : multiplicité des influences, dynamique des échanges et évolutions, et un rapport au paysage (appelons ça comme ça)) il y a dans la posture et le rapport distant mais intégré à la pauvreté (appelons ça comme ça aussi) quelque chose qui n'est pas neutre, une émotion un peu paternaliste peut-être.

Le choix des axes de développement des chapitres impliquent aussi des absences dans le contenu, paradoxalement je dirai du côté des flux de populations.

Enfin... plouf plouf, pour résumer.

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Message par Invité Dim 22 Déc - 22:16

J'ai lu Le parti pris des animaux il y a quelques jours. J'ai beaucoup aimé cette exercice de poétique au service d'une transmission d'une urgence du sensible.

(J'en profite pour demander s'il existe déjà un sujet sur le végétarisme et la littérature ?)

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Message par Tristram Dim 22 Déc - 22:21

Végétarisme je ne crois pas, pas même dans les "recettes culinaires et littéraires" ou "la cuisine des Chosiens" : lances-toi, il faut d'ailleurs se refaire une santé avant ou après les fêtes !

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Message par Invité Dim 22 Déc - 22:28

A qui le dis-tu Jean-Christophe Bailly 1171367610

Je fais ça dans les formes dans les prochains jours.

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Message par Tristram Dim 22 Déc - 22:30

Super : je goûterai, quitte à compléter avec un jambon-beurre en cas d'hypoglycémie subite.

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Message par bix_229 Dim 22 Déc - 22:56

Jean-Christophe Bailly 71qumd10

Le dépaysement

Je viens de terminer Le Dépaysement : J.C. Bailly et j' ai également apprécié ce livre très personnel et qui dépasse à peu près tous les genres -essai, récit, étude, anthropologie, histoire, géographie-
On apprend beaucoup  après s' etre familiarisé avec le style fait de phrases -volontairement- longuettes.

"Dépaysement : lorsque j'ai pensé à ce mot pour le titre, j'ai aussitôt vu sa richesse polysémique, mais le sens premier était le plus simple et le plus immédiat, celui qui arrive lorsqu'on est "dépaysé" devant telle scène de genre ou tel paysage, soit parce qu'on se retrouve effectivement ailleurs, transporté très loin de ce que l' on connait ou croyait connaître s'est transformé de soi-même dans un ailleurs indiscernable mais présent.
Quel est donc, se demande-t-on alors, quel est donc cet ailleurs qui est ici ?
Ce que j' ai tenté, au fond, c'est de tenter de creuser cette question, c'est de sonder, le long des pistes d'identification qui venaient à ma rencontre les étranges et imprévues bifurcations qui survenaient toujours, qui toujours emmenaient le pays au delà de lui-même, le rendant en quelque sorte infini." P. 477


Bien content que l'auteur parle si bien de son propos, moi, je serais incapable de le faire, même approximativement en ce moment.
Simplement ajouter que le ton est souvent poétique et même élégiaque.
Que la curiosité de l'auteur n'a d'égale que  sa science de l'histoire du paysage.
Et que j' ai beaucoup aimé le chapitre consacré à Nîmes, ma ville natale. Et notamment au Jardin de la Fontaine. Et aussi au Pont du Gard qui font de Nîmes la ville la plus romaine, à part Rome, bien entendu.

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Message par Invité Lun 23 Déc - 11:04

Je vais guetter tes recettes végétariennes, secrètement. Smile

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