Simon Johannin
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Simon Johannin
Né à Mazamet dans le Tarn en 1993, Simon Johannin a grandi dans la montagne noire où ses parents apiculteurs tenaient une exploitation. Il quitte le domicile parental à 17 ans et s’installe à Montpellier pour suivre des études de cinéma à l’Université, qu’il déserte rapidement. Il travaille ensuite en intérim, puis comme vendeur de jouets, avant d’intégrer l’atelier d’espace urbain de l’école de La Cambre à Bruxelles de 2013 à 2016. Il travaille également comme mannequin pour l’industrie de la mode.
Page Facebook : https://www.facebook.com/simon.johannin
Oeuvres littéraires
2017 L'été des charognes , Allia
En collaboration avec Capucine Johannin
2019 Nino dans la nuit, Allia.
Merci à La cause littéraire.
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Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
topocl- Messages : 8395
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 64
Localisation : Roanne
Re: Simon Johannin
L’été des charognes
Attention, n’entamez ce livre que si vous n’aimez pas être dérangé.
C’est noir, trash, violent, brutal, et ça finit fou à lier…
L’été des charognes, quarante six cadavres de brebis, égorgées par les chiens du hameau voisin, ont pué pendant deux semaines avant que n’arrive l’équarrisseur. C’est là qu’il grandit, dans la boue, remis à sa place à coups de torgnoles paternelles, entre les fêtes alcoolisées où les bagarres finissent à coups de couteaux, les parents partis aux champs, les gamins s'amusant de la mort et de la merde. Ah, ça n’empêche pas un amour qu’on ne sait pas se dire, une mère dont on sent qu’elle rêve d’un peu mieux… Mais ça finit par vous faire grandir en enfant sauvage, vêtu de guenille, le cœur bardé dur comme fer.
Confronté à la ville et à l’internat, où le premier signe distinctif est de ne pas porter de Nike, il va découvrir des drogues autrement plus dures pour s’orienter dans ce monde qui allie une liberté nouvelle et des lois sans pitié. Le paradis est un enfer, avec ses dérives qui déchirent, ses errances terrifiantes où la douceur des filles est éphémère, où, dans des rêves hallucinés, hommes et chiens se volent les rôles.
Le style s’envole avec la folie de l’esprit, la poésie qui débute dans la noirceur boueuse et triviale, prend des relents d'asphalte épouvantés et cauchemardesques dont le lyrisme saisit autant qu'il déroute.
J’ai vécu ce livre comme une expérience à la noirceur terriblement dérangeante, la signature qu’avec l’âge je deviens tout à fait inadéquate à l’enfer du monde tel qu’il est.
Provocateur ? Pas si sûre. Sincère, perturbant, certainement.
Mots-clés : #addiction #contemporain #enfance #jeunesse
Attention, n’entamez ce livre que si vous n’aimez pas être dérangé.
C’est noir, trash, violent, brutal, et ça finit fou à lier…
L’été des charognes, quarante six cadavres de brebis, égorgées par les chiens du hameau voisin, ont pué pendant deux semaines avant que n’arrive l’équarrisseur. C’est là qu’il grandit, dans la boue, remis à sa place à coups de torgnoles paternelles, entre les fêtes alcoolisées où les bagarres finissent à coups de couteaux, les parents partis aux champs, les gamins s'amusant de la mort et de la merde. Ah, ça n’empêche pas un amour qu’on ne sait pas se dire, une mère dont on sent qu’elle rêve d’un peu mieux… Mais ça finit par vous faire grandir en enfant sauvage, vêtu de guenille, le cœur bardé dur comme fer.
Confronté à la ville et à l’internat, où le premier signe distinctif est de ne pas porter de Nike, il va découvrir des drogues autrement plus dures pour s’orienter dans ce monde qui allie une liberté nouvelle et des lois sans pitié. Le paradis est un enfer, avec ses dérives qui déchirent, ses errances terrifiantes où la douceur des filles est éphémère, où, dans des rêves hallucinés, hommes et chiens se volent les rôles.
Le style s’envole avec la folie de l’esprit, la poésie qui débute dans la noirceur boueuse et triviale, prend des relents d'asphalte épouvantés et cauchemardesques dont le lyrisme saisit autant qu'il déroute.
J’ai vécu ce livre comme une expérience à la noirceur terriblement dérangeante, la signature qu’avec l’âge je deviens tout à fait inadéquate à l’enfer du monde tel qu’il est.
Provocateur ? Pas si sûre. Sincère, perturbant, certainement.
Mots-clés : #addiction #contemporain #enfance #jeunesse
Dernière édition par topocl le Lun 27 Mai - 15:38, édité 1 fois
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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8395
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Re: Simon Johannin
Très noir donc ! ton avertissement parce qu'il faut lire le livre sans interruption si je comprends bien ? (manque un "pas" ?)
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“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
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"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21020
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Re: Simon Johannin
...ou un " n' " de trop...
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« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 15559
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Re: Simon Johannin
Bédoulène a écrit:Très noir donc ! ton avertissement parce qu'il faut lire le livre sans interruption si je comprends bien ?
C'est surtout que c’est très violent et trash et que je pense par exemple que la première page te répugnerait complètement, des enfants qui lapident un chien pour le plaisir. et ça ne fait que commencer!
Bédoulène a écrit:(manque un "pas" ?)
C'est le "pas" qui manque, j'ai corrigé.Tristram a écrit:...ou un " n' " de trop...
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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8395
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Re: Simon Johannin
En bref, c'est donc un livre à lire si l'on aime être dérangé, ou si l'on est dérangé ?
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Tristram- Messages : 15559
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Re: Simon Johannin
Il faut le lire si on aime être dérangé et ne pas le lire si on n'aime pas être dérangé.
(concentre-toi bien)
(concentre-toi bien)
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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8395
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Re: Simon Johannin
Dans le doute
Je m'abstiens.
Haïku de circonstance Je m'abstiens.
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Tristram- Messages : 15559
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