Norman Doidge

Norman Doidge est un psychiatre et psychanalyste canadien.

Norman Doidge a étudié les lettres classiques et la philosophie à l'université de Toronto. Il est ensuite devenu médecin, psychiatre et psychanalyste. Il a obtenu une bourse de recherche pour étudier à l'université de Columbia.

De retour à Toronto, Doidge est devenu chef du Centre de Psychothérapie à l'institut psychiatrique Clarke. il est actuellement professeur à l'Université de Toronto, et à l'université de Columbia, à New-York.

Norman Doidge a publié de nombreux articles et des livres de vulgarisation scientifique.

Bibliographie en français

Guérir grâce à la neuroplasticité
Les étonnants pouvoirs de transformation du cerveau

J'ai lu un livre passionnant : Les étonnants pouvoirs de transformation du cerveau. Guérir grace à la neuroplasticité (Belfond, 2OO8).
Je n'ai rien d'un scientifique, mais quand la vulgarisation scientifique est réllement bien faite, c'est parfois un régal.
Je me souviens avoir lu récemmentavec grand plaisir un livre sur les singes Bonobos et je vous en avais parlé.
Ou encore L'émergence de la conscience. De l'animalité à l'homme de Derek Denton. Ou les travaux de biologistes comme Jean Pierre Changeux -L'homme neuronal- ou Lewis Thomas ou encore Stephen Jay Gould...
Non seulement ces livres sont accessibles à tous, mais ils nous apprennent beaucoup sur nous mêmes et sur le monde qui nous entoure.
Certains auteurs sont même de vrais conteurs. Ceux qui ont eu la chance de lire L'homme qui prenait sa femme pour un chapeau d'Oliver Sacks ne me
contrediront pas.

Pour revenir à Les étonnants pouvoirs de transformation du cerveau,
il s'agit de mettre en valeur les facultés du cerveau à se changer et à se régénérer. Enfin une bonne nouvelle !
La neuroplasticité est une science nouvelle, mais porteuse d'espoirs, puisqu'elle peut permettre au système neuronal de se réparer même après des lésions graves, mais aussi de lui permettre de continuer à se développer et à s'améliorer tout au long de la vie.
Il faut aussi dans la vie quotidienne sans cesse stimuler le cerveau et les différentes fonctions intellectuelles.
Contrairement à ce qu'on a longtemps cru, la perte neuronale est moindre que ce que l'on pensait, et elle peut-être -partiellement- compensée en créant de nouveaux réseaux de neurones.
Il s'agit aussi d'avoir une hygiène de vie qu'on commence à nous faire connaître. Il serait temps !
Il faut surveiller son alimentation, entretetenir sa forme physique… Tout ceci est connu mais pas encore assez appliqué...

Ce que je vous ai dit est certes schématique et très résumé.
Mais en tout cas, j'espère vous avoir donné envie de lire ce livre et d'autres.

Et de donner votre avis sur le sujet -et sur d'autres- si cela vous intéresse.

Message récupéré


mots-clés : #science

"Le code de la conscience" aborde les mécanismes de la pensée humaine. On y apprend d'où viennent nos perceptions, nos sentiments, nos illusions et nos rêves. On commence grâce à l'imagerie cérébrale à comprendre comment fonctionnent les neurones, quelles régions du cerveau sont activées quand on pense, quand on rêve, quand on parle etc. et il explique ce qu'est la conscience selon les neurobiologistes, et cette théorie bouscule un peu tout ce que l'on pouvait imaginer jusqu'à présent. Le plus surprenant c'est qu'on a réussi à communiquer avec des malades plongés dans un coma profond, incapable du moindre mouvement, du moindre clignement d'yeux, uniquement en visualisant les secteurs de son cerveau activées. C'est passionnant pour qui s'intéresse au cerveau. On peut voir les videos de Stanislas Dahaene dans youtube.

Le livre de Doidge paru en 2007 avait été une révélation pour moi, peut etre parce que j'ignorais
alors les pouvoirs extraorcinaires du cerveau meme si j'avais appris ses disfonctionnements
grace à Oliver Sacks.
Depuis l'évolution des connaissances se poursuit et l'on ne peut que souhaiter qu'on
s'interesse plus au cerveau qu'à "i'intelligence" artificielle et à ses méfaits.

Je suis tout à fait d'accord. Le cerveau est, dit-on l'objet le plus complexe de l'univers, y compris de l'univers lui-même.

Au fait, et pour revenir à Oliver Sacks, as-tu lu L'homme qui prenait sa femme pour un chapeau ?
C'est un ouvrage de vulgarisation, mais interessant quand meme sur les carences ou
les accidents cervicaux.

Je ne l'ai pas lu, mais je viens de lire sur wikipedia le sujet. Les lésions du cerveau ont des effets étranges et on imagine les souffrances des malades concernés. On a bien sûr du mal à se mettre à leur place. Comment imaginer qu'on ne puisse pas voir le côté gauche d'un visage ami par exemple ? Ou comme dans le livre dont tu parles qu'on confonde un chapeau avec le visage de sa femme.