Johan Faerber
Page 1 sur 1 • Partagez
Johan Faerber
Johan Faerber
(né en 1974)
(né en 1974)
Johan Faerber, enseignant, chargé de cours à l'université Paris 3-Sorbonne nouvelle (en 2005), critique et éditeur, est également l’un des cofondateurs du magazine culturel en ligne Diacritik.
Il a publié dernièrement un important travail de critique littéraire, même si celui-ci ne s’interdit pas la polémique.
Bibliographie :
Proust à la plage
Bescherelle Chronologie de la littérature française: du Moyen Âge à nos jours
La cuisine des écrivains : Ou De la littérature à l'estomac
Les procédés littéraires - De allégorie à zeugme
Après la littérature : Ecrire le contemporain
Hanta- Messages : 1596
Date d'inscription : 03/12/2016
Age : 36
Re: Johan Faerber
Après la Littérature : Ecrire le contemporain
Ouvrage indispensable s'agissant de la littérature française actuelle.
Johan Faerber introduit son propos par une question que l'on se pose tous que nous soyons auteur ou lecteur : la littérature décline t-elle ?
Est elle en train de mourir ? Vivons nous l'époque qui la verra disparaître ?
la réponse est catégorique et est présente dès le début : c'est un refus vindicatif et véhément, comme un cri du coeur qui devient un propos de raison à travers ce livre.
Interroger la notion de temporalité, affirmer et définir le concept de contemporain est déjà la première base pour questionner une évolution et un déclin.
Puis, questionner les causes de ce ressenti souvent claironné par les penseurs réactionnaires.
Ensuite établir en quoi la littérature vit toujours, faire l'effort de déceler les écrivains qui ravivent cet art.
Un propos très juste m'a alerté ; l'idée selon laquelle des auteurs ont été des auteurs tellement importants et tellement synthétique de tout ce que la littérature proposait, qu'on pensa suite à cela qu'on ne pourrait plus rien faire, plus rien innover et finalement lecteur comme écrivain en herbe ne pourraient plus rien découvrir ou créer.
C'est un ressenti que j'ai personnellement lorsque je veux écrire. Je repense à mon panthéon personnel et je me résigne. Le génie est mort, en tout cas il n'est pas moi.
ce livre réfléchit et répond non. Les icônes n'en sont pas malgré leur immense talent et la mort de la littérature ne sera déclarée que lorsque personne ne passera outre ces icônes pour écrire son propre propos, son propre récit. je schématise, pour mieux cerner cette subtilité argumentative il convient de se plonger dans les pages du livre de Faerber.
Ouvrage riche, en références, en réflexion, en arguments avec un style très abouti, proche du soutenu universitaire par moments. Il demande à être assimilé avec patience.
je ne sais pas si l'auteur sera d'accord mais il m'est venu que la littérature était en fait soumise à la Reprise kierkegaardienne: une expérience ans cesse renouvelée même quand les éléments nous paraissent identiques.
une oeuvre qui fera date.
mots-clés : #essai #universdulivre
Ouvrage indispensable s'agissant de la littérature française actuelle.
Johan Faerber introduit son propos par une question que l'on se pose tous que nous soyons auteur ou lecteur : la littérature décline t-elle ?
Est elle en train de mourir ? Vivons nous l'époque qui la verra disparaître ?
la réponse est catégorique et est présente dès le début : c'est un refus vindicatif et véhément, comme un cri du coeur qui devient un propos de raison à travers ce livre.
Interroger la notion de temporalité, affirmer et définir le concept de contemporain est déjà la première base pour questionner une évolution et un déclin.
Puis, questionner les causes de ce ressenti souvent claironné par les penseurs réactionnaires.
Ensuite établir en quoi la littérature vit toujours, faire l'effort de déceler les écrivains qui ravivent cet art.
Un propos très juste m'a alerté ; l'idée selon laquelle des auteurs ont été des auteurs tellement importants et tellement synthétique de tout ce que la littérature proposait, qu'on pensa suite à cela qu'on ne pourrait plus rien faire, plus rien innover et finalement lecteur comme écrivain en herbe ne pourraient plus rien découvrir ou créer.
C'est un ressenti que j'ai personnellement lorsque je veux écrire. Je repense à mon panthéon personnel et je me résigne. Le génie est mort, en tout cas il n'est pas moi.
ce livre réfléchit et répond non. Les icônes n'en sont pas malgré leur immense talent et la mort de la littérature ne sera déclarée que lorsque personne ne passera outre ces icônes pour écrire son propre propos, son propre récit. je schématise, pour mieux cerner cette subtilité argumentative il convient de se plonger dans les pages du livre de Faerber.
Ouvrage riche, en références, en réflexion, en arguments avec un style très abouti, proche du soutenu universitaire par moments. Il demande à être assimilé avec patience.
je ne sais pas si l'auteur sera d'accord mais il m'est venu que la littérature était en fait soumise à la Reprise kierkegaardienne: une expérience ans cesse renouvelée même quand les éléments nous paraissent identiques.
une oeuvre qui fera date.
mots-clés : #essai #universdulivre
Hanta- Messages : 1596
Date d'inscription : 03/12/2016
Age : 36
Re: Johan Faerber
Hanta a écrit:
Un propos très juste m'a alerté ; l'idée selon laquelle des auteurs ont été des auteurs tellement importants et tellement synthétique de tout ce que la littérature proposait, qu'on pensa suite à cela qu'on ne pourrait plus rien faire, plus rien innover et finalement lecteur comme écrivain en herbe ne pourraient plus rien découvrir ou créer.
C'est un ressenti que j'ai personnellement lorsque je veux écrire. Je repense à mon panthéon personnel et je me résigne. Le génie est mort, en tout cas il n'est pas moi.
ce livre réfléchit et répond non. Les icônes n'en sont pas malgré leur immense talent et la mort de la littérature ne sera déclarée que lorsque personne ne passera outre ces icônes pour écrire son propre propos, son propre récit. je schématise, pour mieux cerner cette subtilité argumentative il convient de se plonger dans les pages du livre de Faerber.
Tu me fais me poser cette question: la littérature se doit-elle d'être forcément géniale?
D'une part : ne peut-il pas y avoir une production littéraire digne de ce nom, mais non-géniale cependant. N'y a t'il pas une place pour cela, quelque chose qui n'est pas de l'excellence mais qui apporte cependant?
D'autre part si la littérature doit être génial, pour moi, le génie c’est justement quelque chose d'unique, une capacité à initier des pistes, des émotions, qui n'ont pas existé avant, donc, si j'ai un minimum de foi en l'homme (en tout cas de cette façon là), il en existera toujours, car le champ des possibles est immense..
PS Ca a l'air un peu ardu comme bouquin, non?
_________________
Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
topocl- Messages : 8407
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 64
Localisation : Roanne
Re: Johan Faerber
La littérature ne doit pas nécessairement être géniale. D'ailleurs l'auteur ne le dit pas mais il réfléchit à l'idée que les auteurs non encore des références peuvent se sentir étouffés par des auteurs reconnus comme des incontournables.
je prenais donc l'exemple de mon expérience personnelle qui fait que je n'écris ps que je ne me sens pas capable d'atteindre le niveau des auteurs que j'admire.
je ne sais pas si c'est ardu, pour moi cela n'a l'a pas été.
je prenais donc l'exemple de mon expérience personnelle qui fait que je n'écris ps que je ne me sens pas capable d'atteindre le niveau des auteurs que j'admire.
je ne sais pas si c'est ardu, pour moi cela n'a l'a pas été.
Hanta- Messages : 1596
Date d'inscription : 03/12/2016
Age : 36
Re: Johan Faerber
Tu veux dire que tu te fixes l'excellence comme but? Est-ce qu'au début tu ne peux pas t’autoriser à faire moins bien que tes auteurs admirés, et que peux à peu tu progresseras?
Ce qui compte c’est le plaisir que tu y prends, mais peut-être le plaisir n'est-il pas au rendez-vous si ce que tu écris n'est pas au top d'après ton jugement?
Ce qui compte c’est le plaisir que tu y prends, mais peut-être le plaisir n'est-il pas au rendez-vous si ce que tu écris n'est pas au top d'après ton jugement?
_________________
Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
topocl- Messages : 8407
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 64
Localisation : Roanne
Re: Johan Faerber
non cela ne me fait ps plaisir d'écrire et j'ai été éduqué dans le devoir de faire mieux, de faire nouveau, de faire différent. Du coup je comprends cette idée d'être arrêté par un absolu.
Hanta- Messages : 1596
Date d'inscription : 03/12/2016
Age : 36
Re: Johan Faerber
Suspense... allons nous découvrir des inconnus???
_________________
Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
topocl- Messages : 8407
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 64
Localisation : Roanne
Re: Johan Faerber
Lisez le livre vous verrez bien ; y a pas Houellebecq en tout cas
Hanta- Messages : 1596
Date d'inscription : 03/12/2016
Age : 36
Des Choses à lire :: Lectures par auteurs :: Documents et essais :: Sciences humaines
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|