Bertrand Shefer
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Bertrand Shefer
Bertrand Schefer est un écrivain, réalisateur et traducteur français né en 1972 à Paris.
Après des études de philosophie, il consacre ses premiers travaux à la redécouverte de textes fondateurs de la Renaissance italienne sur l’origine des arts visuels. Il a ainsi traduit plusieurs textes du latin et de l'italien.
Écrivain, scénariste, acteur, il a coréalisé avec Valérie Mréjen son premier long métrage, En ville, sélectionné pour la Quinzaine des réalisateurs à Cannes en 2011.
Œuvre
Romans
L'Âge d'or, Éditions Allia, 2008.
Cérémonie4, P.O.L, 2012.
La Photo au-dessus du lit, P.O.L, 2014.
Martin, P.O.L, 2016.
Série noire, P.O.L, 2018.
Traductions
- Spoiler:
- Marsile Ficin, Quid sit lumen, traduit du latin et suivi de L'art de la lumière par Bertrand Schefer, Paris, Éditions Allia, 1998.
Pic de La Mirandole, 900 conclusions philosophiques, cabalistiques et théologiques, édition établie, traduite du latin et présentation, Paris, Éditions Allia, 1999.
Eugenio Garin, Hermétisme et Renaissance, traduit de l'italien, Paris, Éditions Allia, 2001.
Giulio Camillo, Le Théâtre de la mémoire, traduit de l'italien avec Eva Cantavenera, précédé de Les lieux de l'image par Bertrand Schefer, Paris, Éditions Allia, 2001.
Giacomo Leopardi, Tout est rien. Anthologie du Zibaldone di pensieri, traduction d'Eva Cantavenera et de Bertrand Schefer, Paris, Éditions Allia, 1998,
Giacomo Leopardi, Zibaldone, traduction intégrale, présentation et annotation de Bertrand Schefer, Paris, Éditions Allia, 2003
Source wikipedia
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Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
topocl- Messages : 8395
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Localisation : Roanne
Re: Bertrand Shefer
Série B
C’est une sale petite frappe qui veut éblouir sa belle, une jeune danoise naïve, candidate au titre de Miss Danemark et qui s’efforce de fréquenter les lieux où il se passe quelque chose, les caves de St Germain des Prés, Courchevel, Le festival de Cannes. Un copain fasciné par l’enlèvement du petit Lindberg, et qui a lu le roman Rapt de Lionel White, l’embarque pour sa perte dans l’enlèvement du petit Eric Peugeot, le premier rapt d’enfant contre rançon français.
C’est un rapport volontairement décalé de ce fait divers, qui se fiche des omissions si elles permettent des digression. Shefer veut sans doute montrer ce milieu très flou, artistique, dilettante, de l’après guerre, sa vague collusion avec des malfrats dans une même recherche de fric et d’identité.
Il s’intéresse aussi au rôle joué par le roman, qui en même temps raconte un fait divers et en génère un autre.
J’ai malheureusement assez souvent été noyée sous le name dropping, où il pouvait être sympa de retrouver Alain Cuny et Anna Karina, mais ceux-ci sont noyés dans une accumulation de seconds rôles, on n’est pas dans une série B pour rien.
C’est assez fouillis (même le style cherche à nous perdre), et inabouti dans son désir touche à tout. Assez frustrant pour tout dire ; on pense au bouquin vivifiant qu’auraient pu concocter Jaenada ou Carrères.
mots-clés : #criminalite
C’est une sale petite frappe qui veut éblouir sa belle, une jeune danoise naïve, candidate au titre de Miss Danemark et qui s’efforce de fréquenter les lieux où il se passe quelque chose, les caves de St Germain des Prés, Courchevel, Le festival de Cannes. Un copain fasciné par l’enlèvement du petit Lindberg, et qui a lu le roman Rapt de Lionel White, l’embarque pour sa perte dans l’enlèvement du petit Eric Peugeot, le premier rapt d’enfant contre rançon français.
C’est un rapport volontairement décalé de ce fait divers, qui se fiche des omissions si elles permettent des digression. Shefer veut sans doute montrer ce milieu très flou, artistique, dilettante, de l’après guerre, sa vague collusion avec des malfrats dans une même recherche de fric et d’identité.
Il s’intéresse aussi au rôle joué par le roman, qui en même temps raconte un fait divers et en génère un autre.
J’ai malheureusement assez souvent été noyée sous le name dropping, où il pouvait être sympa de retrouver Alain Cuny et Anna Karina, mais ceux-ci sont noyés dans une accumulation de seconds rôles, on n’est pas dans une série B pour rien.
C’est assez fouillis (même le style cherche à nous perdre), et inabouti dans son désir touche à tout. Assez frustrant pour tout dire ; on pense au bouquin vivifiant qu’auraient pu concocter Jaenada ou Carrères.
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Flore Vasseur
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