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Elfriede Jelinek

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Regimeautoritaire - Elfriede Jelinek Empty Elfriede Jelinek

Message par ArenSor Lun 25 Mar - 19:34

Elfriede Jelinek
( née en 1946)

Regimeautoritaire - Elfriede Jelinek Jeline10

Elfriede Jelinek est une femme de lettres autrichienne.
Elle connait une enfance difficile à cause de ses parents (surtout sa mère autoritaire et castratrice). Sa mère l’empêche dès ses quatre ans de sortir du foyer et la force à apprendre le français, l’anglais, le piano, l’orgue, le violon, la flûte. Ce dressage l'a anéantie sur le plan intime mais a nourri sa vocation.
À 18 ans, une crise d'agoraphobie l’oblige à rester cloîtrée plus d'un an dans l'appartement familial. Elle profite de cette période pour lire des classiques philosophiques et littéraires et surtout la poésie américaine. Elle lit également avec avidité des romans d'horreur et des récits sensationnels.
Après des études musicales, Jelinek décide de prendre des cours de théâtre et d'histoire de l’art l’université de Vienne, sans abandonner la musique. Très tôt, elle a une grande passion pour l’écriture et tente de publier ses premiers textes.
Elle entretient vis-à-vis de son pays une haine virulente et réciproque. Elle fut membre du parti communiste autrichien de 1974 à 1991. Elle échange des imprécations avec l’extrême droite et les femmes au pouvoir. Elle s’est toujours violemment positionnée contre les idées et la personnalité de l’ancien leader du FPÖ: Jörg Haider.
Auteure de plusieurs pièces radiophoniques et de romans ("Les Amantes", "Les Exclus", "La Pianiste", "Lust", "Avidité"...), elle a traduit en allemand plusieurs pièces dont certains vaudevilles d’Eugène Labiche et Georges Feydeau ou encore des tragédies de William Shakespeare et Christopher Marlowe, mais aussi des romans de Thomas Pynchon.
Son roman "La Pianiste", a été adapté au cinéma en 2001 par Michael Haneke. Jelinek a d’ailleurs participé à l’adaptation de quelques-unes de ses œuvres.
Elfriede Jelinek a obtenu plusieurs récompenses de premier ordre dont le prix Heinrich Böll 1986, le prix Georg-Büchner 1998 et le prix Heinrich Heine 2002 pour sa contribution aux lettres germanophones. Puis elle se voit attribuer, en 2004, le prix Nobel de littérature pour « le flot de voix et de contre-voix dans ses romans et ses drames qui dévoilent avec une exceptionnelle passion langagière l’absurdité et le pouvoir autoritaire des clichés sociaux ».
(Site Babelio)

Oeuvres traduites en français

Romans

• 1975 : « Les Amantes (Die Liebhaberinnen) », éditions Jacqueline Chambon, Nîmes 1992.
• 1981 : « Les Exclus (Die Ausgesperrten) », éditions Jacqueline Chambon, Nîmes 1989.
• 1983 : « La Pianiste (Die Klavierspielerin) », éditions Jacqueline Chambon, Nîmes 1988.
• 1985 : « Méfions-nous de la nature sauvage (Oh Wildnis, oh Schutz vor ihr) », éditions J. Chambon, Nîmes, 1995.
• 1989 : « Lust », éditions Jacqueline Chambon, Nîmes 1991.
• 1995 : « Enfants des morts (Die Kinder der Toten) », éditions du Seuil, Paris 2007.
• 2000 : « Avidité (Gier) », éditions du Seuil, Paris 2003.

Théâtre et pièces radiophoniques
• 1977 : « Ce qui arriva quand Nora quitta son mari (Was geschah, nachdem Nora ihren Mann verlassen hatte oder Stützen der Gesellschaften) »,  l’Arche, Paris 1993
• 1987 : « La Maladie ou Femmes modernes: comme une pièce (Krankheit oder Moderne Frauen, wie ein Stück) », l’Arche, Paris 2001.
• 1991 : « Totenauberg », l’Arche, Paris 1994.
• 1998 : « Sportstück (Ein Sportstück) », l’Arche, Paris 1999.
• 1998 : « Désir et permis de conduire » , l’Arche, Paris 1999.
• 2003 : « Le Travail (Das Werk) » Berliner-Taschenbuch-Verlag Berlin.
• 2003 : « Drames de princesses. La Jeune Fille et la Mort I - V (Der Tod und das Mädchen I – V, Prinzessinnendramen, » L’Arche, Paris 2006.
• 2004 : « Bambiland », Rowohlt, Éditions Jacqueline Chambon, Paris 2006.
• 2006 : « Sur les animaux (Über Tiere) », Rowohlt Verlag, Reinbek.
• 2011 : « Winterreise », Le Seuil, Paris, 2012.
• 2011 : « Blanche-Neige et La Belle au bois dormant »
• 2012 : « Restoroute. Animaux », Verdier, 2012

Poésie
• 1967 : « L’Ombre de Lisa (Lisas Schatten) », Relief-Verlag Eilers, Munich

Scénarios
• 1982 : Les Exclus (Die Ausgesperrten),  
• 1991 : Malina de Werner Schroeter (d’après le roman éponyme d’Ingeborg Bachmann), coécrit avec le réalisateur.
• 2004 : Le Travail (Das Werk, d’après sa pièce) de Nicolas Stemann.
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Message par ArenSor Lun 25 Mar - 19:40

Les Exclus

Regimeautoritaire - Elfriede Jelinek Visuel11

Un fait divers épouvantable qui défraya les journaux en 1965.
C’est « affreux, sales et méchants » ou « Chez ces gens-là » de Brel. D’abord, d’abord, y a le père, ancien officier SS qui a perdu une jambe à la guerre, réduit maintenant au rôle de portier, ayant comme passe-temps de faire des photos pornos, artistiques, de sa femme et de la battre, puis de la tromper. Dure vie lorsqu’on a été maître du monde en Pologne et en Ukraine…
La mère, elle, est totalement soumise et essaie maladroitement de limiter la casse.
Puis il y a les deux enfants, jumeaux, adolescents, Rainer et Anna. Ils n’ont qu’une hâte, fuir ce milieu moche, sale, sordide. Rainer se donne des airs de poète méprisant souverainement le monde qui l’entoure. Adepte de Camus et de l’acte gratuit, il se veut chef de bande et entraîne ses camarades dans des actes de crapulerie : tabassage d’un passant pour lui piquer son fric. Rainer est amoureux fou de Sophie.
Anna, la sœur de Rainer, pianiste de talent, est totalement renfermée sur elle-même, hantise de la souillure, anorexie… totalement inhibée, sauf en ce qui concerne le sexe.

« Anna méprise premièrement les gens qui ont une maison, une auto et une famille, et deuxièmement toutes les autres personnes. Elle est toujours à deux doigts d’exploser de rage. Un étang totalement rouge. L’étang est rempli de mutisme qui sans cesse la noie sous des paroles. »

Joyeux couple !

« Ils se tiennent à l’écart, non qu’ils craignent la lumière, mais la lumière les craint, et pour cause. En classe, comme dans le préau. La harde de loups se regroupe toujours dans les coins. Manifestant une sur-humanité incontestée que les autres aimeraient aussi manifester, mais ceux-ci atteignent à peine le niveau de sous-hommes d’ailleurs indispensables pour faire ressortir les performances sur-humaines. De leurs recoins obscurs ils étendent brusquement les jambes, et presque chaque fois tel fils à sa maman ou telle fille à son papa en jupe à carreaux fait un vol plané. »

Les camarades de jeu ne valent pas mieux : Hans, l’ouvrier aux beaux muscles et à la tête creuse. Il renie les convictions libertaires de ses parents : père fusillé à Mauthausen, mère passant son temps à coller des affiches, mettre sous enveloppes des tracts à l’intention du Parti. Hans rêve de belles bagnoles, de jazz et… de Sophie. En attendant, il entretient une liaison incandescente avec Anna.
Sophie « de », aristocrate, belle blonde sportive, famille très aisée, « propre sur elle ».

« Sourire blanc de Sophie, pure vierge lainée à qui un peu de woolite suffit. »

Elle est peut-être cependant la plus dangereuse du groupe, en tout cas la plus perverse.

Elfried Jelinek qualifie cet ouvrage de satire, terme important qui explique l’exagération, l’outrance, voire l’humour, même s’il est au second degré. Jelinek tire à boulets rouges sur la société autrichienne de l’après-guerre, hypocrite, non dénazifiée. On pense à Thomas Bernard, mais en plus noir ; plus encore au cinéma de Michael Hanecke (« Funny games » par exemple). On pense aussi aux performances extrêmes du groupe d’avant-garde des activistes viennois.
Jelinek a manifestement été marquée au fer rouge pendant son enfance et son adolescence. Elle a survécu grâce à l’écriture qui lui a permis de véhiculer une terrible violence interne. Je pense qu’il y a beaucoup d’elle dans le personnage d’Anna.
Un prix Nobel je pense bien mérité. Je vais poursuivre avec cette auteure (mais il faut des moments propices)  Very Happy


Mots-clés : #jeunesse #regimeautoritaire #satirique #sexualité #violence
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Message par Tristram Lun 25 Mar - 22:47

Oui, dure (à lire), la dame...
« Dans les entrailles résonne un bruit de bêtes captives qui tentent à coups de pied de gagner la sortie. »

« Tant il est vrai que la vie se résume la plupart du temps à ceci : rien ne veut rester en son lieu. »
Elfriede Jelinek, Lust

_________________
« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
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Message par Bédoulène Mar 26 Mar - 7:34

d'après ton commentaire et comme tu le précises Arensor, je choisirais le moment pour une telle lecture.

Tous ses livres sont "durs" car j'en ai plusieurs ?

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Message par ArenSor Mar 26 Mar - 8:22

C'est mon premier livre de Jelinek Bédoulène mais j'ai peur que les autres romans soient dans le même style. La violence me semble inhérente à l'écriture de cette écrivaine.
Une information intéressante trouvée dans Le Monde d'octobre 2016 sur Jelinek :

En 2009, elle a franchi un pas de plus dans la radicalité politique et artistique en désertant le marché du livre et en postant au jour le jour les pages de son « roman privé » Neid (« Envie », non traduit). Les textes de Jelinek appartiennent désormais à tout le monde et à personne. A tout moment, l’auteure peut les reprendre et les supprimer. A tout instant, le lecteur peut les télécharger, les consulter d’un bloc ou par morceaux, et les effacer. Plus rien n’est inscrit dans le marbre. Plus rien n’est sacré ni éternel. Et en plus c’est gratis ! Comme elle l’explique avec une ironie cinglante aux visiteurs de son site : « Vous pouvez faire tout ce que voulez, vous n’avez rien payé, moi, j’ai payé de ma vie, mais ça, ce n’est pas votre problème. »  
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Message par Bédoulène Mar 26 Mar - 8:28

c'est donc sa personnalité, son caractère cette "radicalité" !

merci Arensor, je la lirai !

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Message par Cliniou Jeu 4 Avr - 22:33

"Ce qui arriva quand Nora quitta son mari" a été rejoué à Bruxelles il y a un mois.
Je n'ai pas lu Elfriede Jelinek, je n'ai vu que du théâtre d'elle.
C'est direct, lucide en ce qui concerne la condition de la femme, il y a aussi de l'humour et de la sensualité.
Il y a un décorum lourd = les codes de la socièté.
Il y a ceux qui gravitent autour: les hommes qui ne peuvent échouer et celles qui voudraient passer au travers: les femmes qui doivent arrêter de respirer pour donner de l'air à ces hommes.

Il n'y a rien de "dur", il y a surtout qu'on a la chair de poule. C'est fort, c'est très vrai et le combat est loin d'être gagné.
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Message par Invité Ven 5 Avr - 16:55

Un bon souvenir de ma lecture des Exclus, j'ai Lust et Les amantes qui m'attendent ...

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Message par Dreep Dim 8 Jan - 20:26

La Pianiste

Regimeautoritaire - Elfriede Jelinek 9782020508728-de-300-1

« C’est dur », a-t-on envie de dire à propos de La Pianiste, pas seulement à cause de l’histoire d’Erika ― musicienne ratée, vieille fille confinée et violentée ― mais bien du fait de l’écriture. Les scènes de ce roman sont loin d’être toutes d’un grand intérêt, ou ne sont pas faites pour en avoir en elles-mêmes. Elles servent seulement d’arrière-plan au flux de petites phrases dont le texte est constitué d’un bout à l’autre : mélange de notations narratives, de voix, de pensées. Bizarrement, savoir qui des trois personnages parle ― ce qui est aisé, du reste ― n’a pas tellement d’importance, et même si ceux-ci s’opposent violemment les uns les autres. Ce flux, loin de s’articuler en fonction des personnages et de leurs différences intellectuelles, possède sa propre dialectique : entre le corps et l’esprit ― inconciliables. Ce flux donne constamment qu’on pense à leur place, qu’il est tenu par une seule intelligence… celle de l’auteur. Elfriede Jelinek conçoit son écriture comme un exutoire ; créer des personnages, et même créer tout court, ne semble pas beaucoup l’intéresser. Dans cet étalage d’obscénités et de mutilations volontaires, l’histoire semble tristement banale et même assez mal fichue.

Au-delà de ça, la dialectique dont j’ai parlé procure au texte une énergie assez stupéfiante. Sensations ou sentiments, les mots sont distribués de sorte que musique et sexualité se confondent. L’une sert de métaphore à l’autre. L’esprit revendique l’absolu, la supériorité des sentiments et du génie, d’une façon très peu convaincante du reste, des jugements à l’emporte-pièce tout au plus. Ce sont finalement les sensations physiques qui dictent leur loi : le corps est dressé pour l’exécution techniquement impeccable d’une œuvre musicale, ou bien pour être l’instrument d’une jouissance. L’art est douloureux, et surtout violent. Toutes les sensations sont notifiées, les plus minimes comme les plus brutales, au rythme du pas précipités des personnages. Disons-le comme ça, la prose de Jelinek est cette musique du corps, saccadée, répétitive. On est évidemment à des années-lumière de Proust décrivant la sonate de Vinteuil, plus proche en effet de Bernhard parlant du souffle qu’exhale un corps malade.
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Message par Bédoulène Lun 9 Jan - 12:11

merci Dreep, je vais l'ajouter à ma longe liste

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