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Je te prie de trouver entre mes mots le meilleur de mon âme.

Georges Brassens, Lettre à Toussenot

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Jean Mattern

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Message par Hanta Ven 21 Avr - 14:20

Jean Mattern
(né en 1965)

Jean Mattern Avt_je10

Biographie a écrit:Jean Mattern est né en 1965 dans une famille originaire d’Europe centrale. Il vit à Paris avec sa femme et ses trois enfants et il travaille dans l’édition.

Les Bains de Kiraly, son premier roman, a été remarqué par la critique et les libraires lors de sa publication chez Sabine Wespieser éditeur en août 2008. Le festival du premier roman de Laval l'a également sélectionné pour son prix qui sera remis au printemps 2009.

Jean Mattern reçoit le Prix des Lecteurs du Salon du Roman Historique 2015 de Levallois pour son roman Septembre.

Bibliographie :

De lait et de miel
Les bains de Kiraly
Septembre
Simon Weber


Dernière édition par Hanta le Ven 21 Avr - 14:28, édité 2 fois
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Message par Hanta Ven 21 Avr - 14:26

Les bains de Kiraly

Jean Mattern 411fxb10

Premier volet d'une trilogie, j'ai été vite intéressé par le souci de l'auteur de nous guider, de nous prendre par la main sans nous imposer la vitesse du récit. Il y a une sorte de calme qui persiste malgré le tourment du héros (de l'auteur). Moi qui suis intéressé par le questionnement sur les racines terrestres comme familiales je fus touché par le déroulement de ce récit et par ces interrogations existentielles.

il y a un bémol. Je n'ai pas adhéré au style qui est finalement passe-partout et qui empêche la présence d'une plus grande et authentique émotion. Ce n'est plus de la réserve c'est de la retenue et si je n'aime pas l'extravagance je n'aime pas lorsque c'est trop caché et tacite.

Positif mais je ne poursuivrai pas la trilogie je pense.
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Message par topocl Dim 23 Avr - 19:15

De lait et de miel

Jean Mattern Images82

Sans doute était-ce une mauvaise idée de le lire sans avoir lu le tome précédent. Mais rien n'indiquait cela sur la couverture… Je me disais bien que j'avais l'impression qu'il manquait des cases, qu’on sautait d'un moment à l'autre sans cohérence vraie, je me disais que c'était plus ou moins normal puisqu’il s’agissait d’un vieil homme, à deux pas de mourir, qui se retourne sur sa vie passée. Mais à moi, lectrice, cette cohérence manquait et laissait dans son sillage un sentiment de vide, comme si le livre était déshabité. D'autant que le vieil homme a toujours été un taciturne, qui ne voulait pas semer les émotions sur son parcours, qui s'en sortait de ces souffrances perpétuelles de l’exil en restant sur son quant-à-soi, en retrait, j'ai trouvé ce texte froid, distant, je n'y ai trouvé, tout comme le vieil homme, ni lait, ni miel, mais, plutôt un grand sentiment de froideur.
L'effet est peut-être voulu, c'est bien possible. Mais trop de distance m'a menée vers l'indifférence.


(commentaire récupéré)

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Message par tom léo Jeu 15 Nov - 16:41

Jean Mattern 411fxb10

Les bains de Kiraly

Le narrateur Gabriel avait perdu – quand il avait dix ans – sa sœur Marianne suite à un accident. Cet apparent Français, avec des origines d’ailleurs, mais jamais trop explicités et expliqués par ses parents, n’arrivera pas à vraiment digérer ce traumatisme. Vite il est aussi clair que son père, lui, avait aussi vécu à pareille âge, mais en 1938, une perte : sa mère. Là aussi : mutisme, absence de pouvoir mettre en parole un deuil, de partager en paroles et en gestes le vide intérieur. Et l’absence de sentiments exprimés devient pour ainsi dire la suite logique de ce vide, de la non-communication d’une tristesse. Seul parole donnée par le Père ? Un incompréhensible, un irrecevable « il a donne – il a repris », pourtant tiré du livre de la perte par excellence : le livre de Hiob, Job. Signe d’un ailleurs ? Quels appartenances seront cachés aussi ???

La vie de Gabriel semble une longue conséquence de ce qu’on a raté lui transmettre : une appartenance, une capacité de mettre en parole. Le jeu du traducteur qu’il est devenu, est encore de mettre entre soi et la réalité une langue, des mots « étrangers ». Des choses non-dites ne peuvent pas créér des êtres qui seraient des « pages blanches ». Enfermé dans le silence et la non-communication c’est comme une mort à la vie.

Je trouvais cela assez fort ! Et ce roman s’intègre dans ceux qui traitent des traumatismes (divers) transmis de génération en génération, capables de laisser des êtres muets… L’allusion à une réponse est à mon avis assez pertinente.


mots-clés : #mort #relationenfantparent #solitude
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Message par tom léo Mar 11 Juin - 21:53

Le Bleu du Lac

Jean Mattern 31jbj110


Originale: Français, 2018

CONTENU:
amaz.raccourci a écrit:Quand un soir elle a remplacé au pied levé Pogorelich à Wigmore Hall, la salle de concert londonienne, celle qui allait devenir la grande pianiste Viviane Craig ne savait pas encore que sa gloire soudaine ne serait pas son défi le plus difficile à relever. Si sa vie tranquille de professeur de piano, mariée au directeur du service culturel de la BBC, a certes changé après ce succès inaugural, sa rencontre avec James, l'évidence avec laquelle elle a cédé au désir de ce charismatique critique musical, boxeur à ses heures, a profondément bouleversé son équilibre intime.

Des années plus tard, alors que leur passion va grandissant, Viviane apprend, par un appel de son exécuteur testamentaire, le décès brutal de James. Sans mesurer le sens ni la portée de la requête posthume qu'il transmet, l'homme invite la pianiste, retirée depuis cinq ans déjà de la scène musicale, à jouer une dernière fois lors de la messe de funérailles. Pendant le long trajet en métro qui va la conduire de sa demeure de Wimbledon au quartier de Holborn, Viviane, elle-même stupéfaite d'avoir accepté sans réfléchir cette épreuve, laisse libre cours aux émotions qui l'assaillent. L'église choisie par James, minutieux ordonnateur de la cérémonie, est voisine de son appartement à lui, refuge de leurs amours ...

REMARQUES :
Comme dans « Les bains de Kiraly » il s’agit aussi ici d’un livre sur une perte et une forme d’incommunicabilité, d’impossibilité apparente de porter un chagrin publiquemment… Pour clarifier le cadre de narration : tout se passe lors de ce trajet de la maison vers le lieu des funerailles où elle doit jouer une pièce de Brahms. Et les souvenirs assaillent la pianiste célébre, mariée et mère de famille, la soixantaine, mais aussi amante de ce James Fletcher ; 55 ans, critique musical, compositeur et musicologue, mais aussi boxeur à ses heures perdues, mort d’apnées de sommeil. La forme extérieure avec Viviane comme narratrice – pratiquemment pas de paragraphes dans le texte, beaucoup de phrases halétantes – donne au livre quelque chose qui pousse en avant, quelque chose de très instable, inquiet presque. Ou de plaintive, d’incontrôlée ?! Personne semble être au courant de leur amour de plusieurs décennies ! Ils se terrent dans l’appartement de James.

Elle parle volontiers du fait à quel point elle se fiche des conventions, des « règles hypocrites de la societé ». Néanmoins je me demandais constamment pourquoi alors ils vivent leur amour dans une telle cachette et finalement sont esclaves alors de ces étiquettes, jouant une comédie? Pour finalement alors garder l’autre vie de couple marié ? Bizarre, et je me fâchais avec cette liberté affichée qui, selon moi, n’en était pas une. Et le temps présent est quand même l’an 2002 ! Donc, jamais avoué cette double vie vers l’extérieur, ni à son mari.

Puis certaines répétitions trop automatiques, l’auto-célébration, et celle de l’amant, parfait dans son corps, avec « un membre comme il faut », deviennent gênantes, voir pénible. Ce nombrilisme montre éventuellement comment l’auteur (efin un homme) voudrait être vu par une femme ? Pour moi cela manquait de maturité, voir de profondeur. Un amour ne se vit pas non plus lors d’environ deux décennies, voir trois, entre quatre murs ou seulement au lit, dans un pur égoïsme à deux.

Bien sûr on pourrait accueillir avec étonnement un « petit » revirement à la fin, mais on s’y attendait, presque. Donc, ici Mattern m’a plutôt décu.

Mots-clés : #amour #mort #musique
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Message par Bédoulène Mar 11 Juin - 22:05

dommage Léo, le titre déjà me plaisait bien !

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“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
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Message par tom léo Mer 12 Juin - 8:15

Bédou: d'autres avis sont bien permis, mais moi j'étais décu...
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Message par Bédoulène Mer 12 Juin - 12:09

pas encore lu cet auteur, à voir plus tard Smile

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