Joseph Grelier
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Joseph Grelier
Sociologue français né le 6 mars 1922 à Saint-Hilaire-de-Voust (Vendée) et décédé le 20 février 1996 à Paris.
Conseiller en développement rural en zone tropicale.
Livres
1954, Aux sources de l'Orénoque
1957, La route du poison
1967, Merveilleux Orénoque
1970, Cuba, Carrefour des origines
1977, Indiens de l’Orénoque
Films
1959, Des Andes à l’Orénoque et à la mer, à travers le Llanos
1981, Élevage voltaïque, richesse menacée
(Société des Explorateurs Français, que je remercie pour ces informations.)
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« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 15559
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 67
Localisation : Guyane
Re: Joseph Grelier
La route du poison
Au début des années cinquante, fréquentation des « Indiens Piaroa de l’Orénoque Moyen ».
Les Piaroa sont des experts du curare, extrait principalement de lianes Strychnos, ce qui a mis en place des échanges (troc peut-être pas uniquement commercial ?)
Ce livre de Joseph Grelier (dont j'ai déjà lu un intéressant article, Le secret du Cassiquiare), est sans doute plus intéressant du point de vue de l'histoire de l'ethnologie qu'en tant que document scientifique.
\Mots-clés : #amérindiens
Au début des années cinquante, fréquentation des « Indiens Piaroa de l’Orénoque Moyen ».
Grelier défend l’idée que les civilisations andines sont le lieu où les civilisations précolombiennes se sont développées à l’origine, avant "dissolution" dans la forêt, hypothèse largement controuvée de nos jours me semble-t-il.« Cueillette, pêche et chasse, que Jean Brunhes, le père de la Géographie humaine, appelait « phénomènes d’économie destructive », entraînent la vie nomade. »
Il considère les Atta, fourmis champignonnistes dont les vastes colonies défolient la forêt, en symbiose avec le champignon qu’elles élèvent, comme l’un des moteurs (avec la pauvreté des sols vite épuisés) du nomadisme des Indiens (dont les Piaroa « consomment cru le couvain »), dans une sorte de symbiose avec l’homme qui crée les clairières où elles essaiment.« Admettant ce processus, il faut bien admettre l’inévitable régression technique et sociale qui nous fait considérer les populations éparses des basses terres comme des populations résiduelles, des populations décadentes et non point comme les derniers vestiges de la préhistoire. »
Les Piaroa sont des experts du curare, extrait principalement de lianes Strychnos, ce qui a mis en place des échanges (troc peut-être pas uniquement commercial ?)
Ce livre de Joseph Grelier (dont j'ai déjà lu un intéressant article, Le secret du Cassiquiare), est sans doute plus intéressant du point de vue de l'histoire de l'ethnologie qu'en tant que document scientifique.
\Mots-clés : #amérindiens
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Tristram- Messages : 15559
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Localisation : Guyane
Re: Joseph Grelier
tu le connais ces fourmis je crois ?
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“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
[/i]
"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21020
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Re: Joseph Grelier
Oui, elles sont très présentes ici, mais je ne sais pas si on considère aujourd'hui qu'il y ait vraiment symbiose avec l'homme (elles s'en passent très bien, et lui s'en passerait bien !)
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« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 15559
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 67
Localisation : Guyane
Re: Joseph Grelier
merci Tristram
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“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
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Bédoulène- Messages : 21020
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Localisation : En Provence
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