e. e. cummings
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e. e. cummings
Edward Estlin Cummings, plus connu sous le diminutif de e. e. cummings (né le 14 octobre 1894 à Cambridge, Massachusetts et mort le 3 septembre 1962), est un poète, écrivain et peintre américain.
Son œuvre est composée de plus de deux mille neuf cents poèmes, de quelques pièces, d'essais, et de deux nouvelles ainsi que de nombreux dessins, esquisses et peintures. Il est l'un des grands poètes du xxe siècle et l'un des plus populaires.
Ses éditeurs ont souvent rendu hommage à son emploi très atypique des majuscules et des règles de ponctuation en publiant ses œuvres sous le nom en minuscules comme ceci : e.e. cummings. Ces initiales, ponctuées mais non espacées, sont celles de ses deux prénoms : Edward Estlin. Cummings est célèbre pour son emploi fort peu orthodoxe des majuscules et des règles de ponctuation, et pour son utilisation avant-gardiste des conventions syntaxiques. On retrouve dans ses écrits des signes de ponctuation inattendus ou déplacés, qui peuvent interrompre une phrase, voire un mot. Nombre de ses poèmes sont typographiés de façon irrégulière sur la page, de telle sorte qu'il est souvent difficile de les lire à haute voix.
Sa poétique, marquée par 1914-1918, et les rencontres avec Ezra Pound et Gertrude Stein, portent toutes les caractéristiques avant-gardistes, même si, formellement, on trouve de nombreux sonnets parmi ses poèmes, ainsi que des acrostiches. La poésie de Cummings traite souvent des thèmes de l'amour et de la nature, mais aussi satirise les relations entre l'individu et la société ou le monde ; ses formes et ses thèmes poétiques peuvent être considérés comme étant dans la continuité de la tradition post-romantique épique. Cependant, son œuvre poétique en général est imprégnée d'un style unique de syntaxe où mots et fragments de phrases s'arrangent et se réarrangent de manière inédite, et ses poèmes les plus frappants ne sont pas particulièrement remarquables par leur innovation typographique ou orthographique mais plutôt par leur créativité syntaxique.
extraits de sa fiche wikipédia.
Traductions françaises
- 23 Poèmes, Seghers, 1960
- Indignes paquets d’expression, lettres 1899-1962, Mercure de France, 1975
- 58 + 58 Poèmes, Christian Bourgois, 1978
- L'Énorme Chambrée, Christian Bourgois, 1979
- Anthropos, L’Avenir de l’art, Le Temps qu’il fait, 1986
- 39 Poèmes choisis, Théâtre Typographique, 1991
- Poème, Po&sie, n° 81, 1997
- Le Père Noël, L’Herne, 1998
- 50 Poèmes, Le Taillis Pré, 2000
- La Guerre Impression, Æncrages, 2001
- 73 Poèmes, Le Temps des cerises, 2001
- je:six inconférences, Clémence Hiver, 2001
- No Thanks, Clémence Hiver, 2003
- Contes de fées - 16 poèmes enfantins, Clémence Hiver, 2003
- Le vieil homme qui disait "pourquoi", Finitude, 2003
- Tulipes & Cheminées, La Termitière, 2004
- Poèmes choisis, José Corti, 2004
- 95 Poèmes, Points, 2006
- XLI Poèmes, Éditions de la Nerthe, 2006
- Portraits 1, Æncrages, 2007
- & [et], Éditions de la Nerthe, 2009
- Font 5, Nous, 2011
- No thanks, Nous, 2011
- 1 X 1 [Une fois un], traduction et postface par Jacques Demarcq, Éditions de la Nerthe, 2013
- Le personnel amour [Anthologie], traduction et préface par Philippe Blanchon, La Rivière Échappée, 2014
Invité- Invité
Re: e. e. cummings
Voilà une présentation du poète, en attendant que je remette le nez dans ses poèmes. Comme je l'ai dit, cummings se démarque par l'usage de la syntaxe, et il a connu de nombreuses périodes dans sa poésie, même cubiste.
Les extraits sont les bienvenus.
Les extraits sont les bienvenus.
Invité- Invité
Re: e. e. cummings
Bien reçu, mais je n'en ai malheureusement pas sous le coude... idem pour son contemporain William Carlos Williams.Les extraits sont les bienvenus.
_________________
« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 15621
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 67
Localisation : Guyane
Re: e. e. cummings
J'attends que Jack ou Bix nous mettent des poèmes, je replongerai dedans à l'occasion mais je n'ai pas de versions traduites.
Invité- Invité
Re: e. e. cummings
C'est un peu «at first sight», mais je suis chanceux d'être tombé sur ce poème-là...
52
mais
pourquoi
les doigts
de la pe
tite dame ja
dis une beau
té(cousant as
sise à sa fe
nêtre ouverte en
cette belle mati
née)volent-ils au lieu
de danser ont-ils
peur par hasard que
la vie leur échappe
(je me demande)ou
ne sait-elle pas
que la vie(qui
jamais ne devient
vieille)est tou
jours très belle
et qu'une beau
té la prend
sans trop
se pres
ser
e.e. cummings, 95 poèmes, 2006, Seuil : «Points», p. 85.
Jack-Hubert Bukowski- Messages : 2490
Date d'inscription : 04/12/2016
Age : 42
Localisation : Montréal
Re: e. e. cummings
for life's not a paragraph
And death i think is no parenthesis
since feeling is first
Dernière édition par kashmir le Sam 24 Aoû - 23:07, édité 3 fois
Invité- Invité
Re: e. e. cummings
95 Poèmes de Edward Estlin Cummings
Car, ma magnifique, tu es mon monde, mon vrai monde.
C’est le secret profond que nul ne connait,
C’est la racine de la racine,
Le bourgeon du bourgeon,
Et le ciel du ciel d’un arbre appelé Vie,
Qui croît plus haut que l’âme ne saurait l’espérer
Et l’esprit le cacher.
C’est la merveille qui maintient les étoiles éparses.
(La mémoire de nos enfants)
C’est le secret profond que nul ne connait,
C’est la racine de la racine,
Le bourgeon du bourgeon,
Et le ciel du ciel d’un arbre appelé Vie,
Qui croît plus haut que l’âme ne saurait l’espérer
Et l’esprit le cacher.
C’est la merveille qui maintient les étoiles éparses.
(La mémoire de nos enfants)
Babélio
Vous pouvez lire d'autres poèmes sur ce site.
bix_229- Messages : 15439
Date d'inscription : 06/12/2016
Localisation : Lauragais
Re: e. e. cummings
Puisque l'oiseau a soufflé la suggestion de Babelio, j'ai fait un repérage...
(quelque part où je n’ai jamais voyagé, volontiers au-delà
de toute expérience, tes yeux gardent leur silence :
dans ton geste le plus frêle se trouvent des choses qui me renferment,
ou que je ne peux toucher parce qu’elles sont trop proches
le moindre de tes regards peut aisément m’entrouvrir
bien que je me sois fermé comme un poing,
tu me déploies toujours pétale par pétale comme le printemps ouvre
(touchant délicatement, mystérieusement) sa première rose
ou si ton désir est de me refermer, moi et
ma vie, nous nous fermons avec grâce, d’un seul coup,
comme lorsque le cœur de cette fleur imagine
la neige tombant doucement partout ;
rien de ce que nous percevons en ce monde n’égale
le pouvoir de ton intense fragilité : dont la texture
me captive par la couleur de ses pays,
disant la mort et l’éternité à chaque souffle
(j’ignore ce qui en toi ferme
et ouvre ; mais quelque chose en moi comprend que
la voix de tes yeux est plus profonde que toutes les roses)
personne, pas même la pluie, n’a de si petites mains)
Extrait de Poèmes choisis (édition José Corti)
Jack-Hubert Bukowski- Messages : 2490
Date d'inscription : 04/12/2016
Age : 42
Localisation : Montréal
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