Mario Vargas Llosa
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Mario Vargas Llosa
(source wikipédia)Mario Vargas Llosa, marquis de Vargas Llosa1, né Jorge Mario Pedro Vargas Llosa le 28 mars 1936 à Arequipa, région d'Arequipa, au Pérou, est un écrivain péruvien, auteur de romans et d'essais politiques. Il est notamment lauréat du prix Nobel de littérature 2010 « pour sa cartographie des structures du pouvoir et ses images aiguisées de la résistance de l'individu, de sa révolte et de son échec ».
Comme beaucoup d'auteurs hispano-américains, Mario Vargas Llosa s'est engagé en politique tout au long de sa vie. Ses opinions se sont progressivement déplacées du communisme au libéralisme. Il soutient initialement le gouvernement révolutionnaire de Fidel Castro, mais est rapidement déçu. En 1990, il est candidat à l'élection présidentielle péruvienne à la tête d'une coalition, le Frente Democrático (FREDEMO), qui perd face à Alberto Fujimori.
Avec Julio Cortázar, Carlos Fuentes, Juan Rulfo, Gabriel García Márquez, Juan Carlos Onetti et José Donoso, Mario Vargas Llosa est considéré comme l'un des grands noms du boom de la littérature latino-américaine des années 1960. À des degrés divers, tous ces auteurs prennent leurs distances avec la narration traditionnelle et revendiquent l'influence des courants littéraires moderniste et postmoderne européens ou nord-américains auxquels ils empruntent des procédés novateurs (détournement des codes fictionnels, multiplicité des points de vue, morcellement de la chronologie, monologue intérieur ou encore flux de conscience sur l'exemple de James Joyce et William Faulkner). Leur style visionnaire, foisonnant et luxuriant a révélé au monde entier la complexité artistique, idéologique et politique du continent sud-américain qu'ils peignent comme une entité pittoresque, morcelée et paradoxale.
Ouvrages traduits en français :
Romans:
1959 Les Caïds,
1963 La Ville et les Chiens ; Page 2
1965 La Maison Verte
1967 Les Chiots
1969 Conversation à la cathédrale ; Page 2
1973 Pantaléon et les visiteuses
1977 La tante Julia et le scribouillard ; Page 1
1981 La Guerre de la fin du monde
1984 Histoire de Mayta
1986 Qui a tué Palomino Molero?
1987 L'homme qui parle
1988 Eloge de la marâtre
1993 Lituma dans les Andes
1997 Les Cahiers de Don Rigoberto
2000 La Fête au bouc
2003 Le Paradis-un peu plus loin
2006 Tours et détours de la vilaine fille ; Page 2
2011 Le Rêve du Celte ; Page 1
2013 Le Héros Discret ; Page 1
2016 : Aux Cinq Rues, Lima ; Page 2
Théâtre:
1981 La señorita de Tacna
1983 Kathie et l'Hippopotame
1988 La Chunga
1993 Le Fou des balcons
Liste non exhaustive (manquent les essais, entre autres)
...dont : 2010 Un demi-siècle avec Borges ; Page 2
MAJ de l'index le 03/06/2023
Cliniou- Messages : 916
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Age : 53
Re: Mario Vargas Llosa
Le Héros Discret.
Ce sont 2 histoires qui se déroulent en parallèle et qui finiront par se rejoindre.
2 héros que tout sépare et pourtant aux nombreux points communs.
D'une part, nous sommes à Piura, nord du Pérou, à 900km de Lima. Felicito Yanaqué, marié, 2 fils, est patron d'une entreprise de transports assez prospère. Mais voilà qu'il reçoit de curieuses lettres mafieuses qui lui proposent protection en échange d'argent, ce que Felicito va refuser fermement avec courage. Tant et si bien qu'il va devenir un héros national.
D'autre part, on découvre Ismael carrera, habitant Lima, veuf, 2 fils jumeaux surnommés les hyènes, qui dirige une riche compagnie d'assurances. Suite à des ennuis de santé, il s'aperçoit que ses fils n'attendent que sa mort pour dilapider sa fortune.
Les deux hommes ont en commun le fait d'avoir monté leur entreprise à la force de leurs bras, d'être partis de rien. Ils seront tous deux confrontés à la cupidité, à une immense déception et leur sentence sera à la hauteur de cette dernière.
Pendant les ¾ du roman, les chapitres alternent Piura et Lima jusqu'à ce que les 2 histoires se rejoignent à la fin; ce qui contribue à une lecture assez rapide.
D'une écriture sensible et très fluide avec une touche d'humour, Vargas Llosa nous relate une histoire profondément humaine et parfois dure avec en arrière plan le Pérou et ses rues poussièreuses et bruillantes qui se calment à la tombée du soleil, ses chiens errants, ses maisons sombres et sa résignation silencieuse.
P.S: Je n'ai malheureusement pas seléctionné d'extrait, ayant lu le livre d'un trait dans mon avion de retour du Pérou.Mais je peux témoigner qu'on y retrouve l'ambiance des villes du bord de mer que j'ai visitées. Je dis bien villes car dans les hameaux des hauts plateaux, c'est différent.
"....après [....] s'être préparé son petit déjeuner habituel: café au lait de chèvre et tartines grillées beurrées, avec quelques gouttes de miel de chancaca. Il habitait dans le centre de Piura, et la rue Arequipa éclatait déjà du brouhaha de la ville, ses hauts trottoirs étaient noirs de monde allant au bureau, au marché ou amenant les enfants à l'école. Quelques bigotes se dirigeaient vers la cathédrale pour la messe de huit heures. Les vendeurs ambulants proposaient à tue-tête leurs gommes au sucre de canne, sucettes, bananes frites, empanadas et toutes sortes de gourmandises, et l'aveugle Lucindo était déjà installé au coin, sous l'auvent de la maison coloniale, sa sébile à ses pieds. Tout semblable à tous les joursn depuis des temps immémoriaux."
Ajoutez à cela les perpétuels coups secs de klaxons et on y est !
mots-clés : #criminalite
Cliniou- Messages : 916
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Age : 53
Re: Mario Vargas Llosa
Il ne m'avait pas convaincue en première lecture, Vargas LLosa.
La tante Julia et le scribouillard
Je n'ai pas été emballée par ce roman semi autobiographique de Vargas Llosa, tout en y voyant bien le côté sympathique et original qu'on peut y trouver.
D'abord, j'ai mis longtemps à comprendre qu'il était dans le registre de l'humour. J'ai trouvé d'une badinerie un peu fade l'histoire avec la tante Julia (dont la seule dénomination est un régal). Cette fadeur-même, le côté falot du héros ne m'ont pas fait passer au-delà du stade du sourire-prêt-à-s'épanouir-si-on-lui-en-accorde-un-peu-plus. C'aurait pu être le cas grâce au scribouillard, car là, l'auteur ne recule devant rien dans le rocambolesque délirant, mais au contraire, c'était un peu trop pour moi....
J'ai regretté que Vargas Llosa n'approfondisse pas plus que la réflexion sur l'écriture et j'attendais aussi une fin plus facétieuse.
Au total, les moments de lassitude ont alterné avec les moments d'étonnement amusé, mais l'enthousiasme n'y était pas. C'est un livre dont je me souviendrai sans doute, car il a une singularité vraiment originale, que l’écriture en est habile, mais pas vraiment comme d'un grand moment.
(commentaire rapatrié)
mots-clés : #autobiographie
La tante Julia et le scribouillard
Je n'ai pas été emballée par ce roman semi autobiographique de Vargas Llosa, tout en y voyant bien le côté sympathique et original qu'on peut y trouver.
D'abord, j'ai mis longtemps à comprendre qu'il était dans le registre de l'humour. J'ai trouvé d'une badinerie un peu fade l'histoire avec la tante Julia (dont la seule dénomination est un régal). Cette fadeur-même, le côté falot du héros ne m'ont pas fait passer au-delà du stade du sourire-prêt-à-s'épanouir-si-on-lui-en-accorde-un-peu-plus. C'aurait pu être le cas grâce au scribouillard, car là, l'auteur ne recule devant rien dans le rocambolesque délirant, mais au contraire, c'était un peu trop pour moi....
J'ai regretté que Vargas Llosa n'approfondisse pas plus que la réflexion sur l'écriture et j'attendais aussi une fin plus facétieuse.
Au total, les moments de lassitude ont alterné avec les moments d'étonnement amusé, mais l'enthousiasme n'y était pas. C'est un livre dont je me souviendrai sans doute, car il a une singularité vraiment originale, que l’écriture en est habile, mais pas vraiment comme d'un grand moment.
(commentaire rapatrié)
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Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
topocl- Messages : 8395
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Localisation : Roanne
Re: Mario Vargas Llosa
J'ai pas mal lu ce cet auteur, car disponible en quantité en bibliothèque (Nobel oblige ?) :
Et moi aussi, je suis un peu déçu _ rien de comparable à Julio Cortázar, Carlos Fuentes ou Gabriel García Márquez, en tout cas...
- La casa verde, 1965 (La Maison verte)
Los cachorros, 1967 (Les Chiots, 1974)
Conversación en La Catedral, 1969 (Conversation à la cathédrale, 1973)
Pantaleón y las visitadoras, 1973 (Pantaléon et les visiteuses, 1975)
La tía Julia y el escribidor, 1977 (La tante Julia et le scribouillard, 1980)
Elogio de la madrastra, 1988 (Éloge de la marâtre, 1990)
La Fiesta del chivo, 2000 (La fête au bouc, 2002)
El paraíso en la otra esquina, 2003 (Le Paradis – un peu plus loin, 2003)
Et moi aussi, je suis un peu déçu _ rien de comparable à Julio Cortázar, Carlos Fuentes ou Gabriel García Márquez, en tout cas...
« Ces premiers mois de mariage sans voir les vieux ni ton frère ni ta sœur, sans presque avoir de leurs nouvelles, avais-tu été heureux, Zavalita ? Des mois de privations et de dettes, mais tu as tout oublié et les mauvais moments ça ne s’oublie jamais, pense-t-il. Il pense : peut-être bien que tu l’avais été, Zavalita. Peut-être bien que cette monotonie à l’étroit c’était le bonheur, cette discrète absence de conviction, d’exaltation et d’ambition, peut-être bien que c’était le bonheur cette douce médiocrité en tout. »
Conversation à La Cathédrale, Trois, VI
« Elle avait la simplicité et la clarté des objets et des actes parfaits, comme le cercle et le coït. »
Éloge de la marâtre
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« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 15559
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Re: Mario Vargas Llosa
Le rêve du celte
Biographie romancée de Roger Casement, un Irlandais qui , en tant que consul britannique a dénoncé les exactions commises au Congo Belge sous le règne de Leopold II, dans le seul but d'assurer l'enrichissent de la couronne et des investisseurs, et maquillé sous un paternalisme de sauvetage des bons sauvages. Mission aimablement commanditée par le ForeignOffice pour enquiquiner ledit Lopold.
Fort de ce premier succès, Casement est envoyé au Pérou pour dénoncer le perpétrées sur les populations amazoniennes par l'entreprise britannique qui y exploite le caoutchouc, manne des premières décennies du XXème siècle, avec la bénédiction du gouvernement péruvien.
La confrontation à ces tortures, viols et violences, esclavage et assassinats, révèle au scrupuleux Casement, homme intransigeant et déterminé, l'idée que l'Irlande n'est pas mieux traité par son "colonisatuer" et il va s'engager activement (et fort maladroitement) dans le combat pour l'indépendance dont il reste l'une des figures de proue.
Biographie passionnante d'un homme prêt à tout (au pire?) pour le triomphe de la justice, pélerin infatigable des nobles causes, mais qui n'est pas exempt d'ambivalences qui le feront se quetionner toute sa vie derrière l'inébranlable application de son devoir, c'est l'un des thèmes du roman.
Le récit pêche par un rapport assez plat de faits extraordinaires (on se demande parfois si Vargas Llosa ne s'est pas contenté par moments de recopier des extraits des carnets de Casement) que l'auteur essaie de compenser par une déconstruction de la chronologie plutôt lourde, parfois déconcertante. On est gêné aussi de ne pas savoir discerner l'historique de l'interprétation.
En gros, ravie d'avoir appris plein de choses, fait connaissance avec un homme singulier (mais sans savoir discerner le vrai de la fiction : et oui, une fois de plus il est écrit "roman") mais guère enthousiasmée par le travail d'écriture de Monsieur Varas Llosa. Décidément, ce n'est pas ce livre-là qui a dû emporter la décision des Nobels.
mots-clés : #biographie
Biographie romancée de Roger Casement, un Irlandais qui , en tant que consul britannique a dénoncé les exactions commises au Congo Belge sous le règne de Leopold II, dans le seul but d'assurer l'enrichissent de la couronne et des investisseurs, et maquillé sous un paternalisme de sauvetage des bons sauvages. Mission aimablement commanditée par le ForeignOffice pour enquiquiner ledit Lopold.
Fort de ce premier succès, Casement est envoyé au Pérou pour dénoncer le perpétrées sur les populations amazoniennes par l'entreprise britannique qui y exploite le caoutchouc, manne des premières décennies du XXème siècle, avec la bénédiction du gouvernement péruvien.
La confrontation à ces tortures, viols et violences, esclavage et assassinats, révèle au scrupuleux Casement, homme intransigeant et déterminé, l'idée que l'Irlande n'est pas mieux traité par son "colonisatuer" et il va s'engager activement (et fort maladroitement) dans le combat pour l'indépendance dont il reste l'une des figures de proue.
Biographie passionnante d'un homme prêt à tout (au pire?) pour le triomphe de la justice, pélerin infatigable des nobles causes, mais qui n'est pas exempt d'ambivalences qui le feront se quetionner toute sa vie derrière l'inébranlable application de son devoir, c'est l'un des thèmes du roman.
Le récit pêche par un rapport assez plat de faits extraordinaires (on se demande parfois si Vargas Llosa ne s'est pas contenté par moments de recopier des extraits des carnets de Casement) que l'auteur essaie de compenser par une déconstruction de la chronologie plutôt lourde, parfois déconcertante. On est gêné aussi de ne pas savoir discerner l'historique de l'interprétation.
En gros, ravie d'avoir appris plein de choses, fait connaissance avec un homme singulier (mais sans savoir discerner le vrai de la fiction : et oui, une fois de plus il est écrit "roman") mais guère enthousiasmée par le travail d'écriture de Monsieur Varas Llosa. Décidément, ce n'est pas ce livre-là qui a dû emporter la décision des Nobels.
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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8395
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Re: Mario Vargas Llosa
si je comprends, tu n'es pas emballée par l'écriture de MVL après plusieurs lectures ?
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“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
[/i]
"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21020
Date d'inscription : 02/12/2016
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Localisation : En Provence
Re: Mario Vargas Llosa
La tante et le scribouillard c'était plutôt une affaire de goût que d'écriture.
Mais le rêve du celte on m'aurait dit que ce bouquin était écrit par n'importe quel journaliste (enfin peut-être pas n'importe lequel quand même) ça ne m'aurait pas surprise.
Mais le rêve du celte on m'aurait dit que ce bouquin était écrit par n'importe quel journaliste (enfin peut-être pas n'importe lequel quand même) ça ne m'aurait pas surprise.
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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8395
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Re: Mario Vargas Llosa
ok merci
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Bédoulène- Messages : 21020
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Re: Mario Vargas Llosa
Un peu surestimé, Vargas Llosa à mon avis...
bix_229- Messages : 15439
Date d'inscription : 06/12/2016
Localisation : Lauragais
Re: Mario Vargas Llosa
j'avais apprécié "l'histoire de Mayta"
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Bédoulène- Messages : 21020
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Re: Mario Vargas Llosa
La Compagnie des auteurs par Matthieu Garrigou-Lagrange
Réécouter Mario Vargas Llosa (1/4) : Une œuvre-monde 59min Mario Vargas Llosa (1/4) Une œuvre-monde
Mario Vargas Llosa (2/4) Le romancier et l'homme d'action
Mario Vargas Llosa (3/4) Une écriture de la violence 11.01.2017
Mario Vargas Llosa (4/4) Devenir écrivain
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églantine- Messages : 4431
Date d'inscription : 02/12/2016
Localisation : Savoie
Re: Mario Vargas Llosa
Merci églantine.
Je suis également un peu réservé sur cet auteur, en tout cas de ce que j'en ai lu.
Je l'ai trouvé un peu léger avec son adaptation de La femme et le pantin, de Louÿs :
Tours et détours de la vilaine fille. Un roman qui m'a assez vite lassé.
Je suis également un peu réservé sur cet auteur, en tout cas de ce que j'en ai lu.
Je l'ai trouvé un peu léger avec son adaptation de La femme et le pantin, de Louÿs :
Tours et détours de la vilaine fille. Un roman qui m'a assez vite lassé.
Invité- Invité
Re: Mario Vargas Llosa
J'ai trouvé dans un vide-grenier aujourd'hui La tante Julia et le scribouillard Arturo, mais je suis un peu sceptique concernant ma capacité d'apprécier cet auteur ....
J'essaierai un de ces jours !
J'essaierai un de ces jours !
églantine- Messages : 4431
Date d'inscription : 02/12/2016
Localisation : Savoie
Re: Mario Vargas Llosa
Moi j'avais beaucoup aimé La tante Julia et le scribouillard. C'est étonnant, délirant parfois, impossible de rester indifférent !
Jusqu'ici j'ai plutôt eu du mal avec la littérature d'Amérique du sud, mais ce livre-là était passé comme du petit lait.
Jusqu'ici j'ai plutôt eu du mal avec la littérature d'Amérique du sud, mais ce livre-là était passé comme du petit lait.
Armor- Messages : 4589
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 42
Localisation : A l'Aise Breizh
Re: Mario Vargas Llosa
Oui moi aussi je suis assez frileuse avec la littérature Hispano-américaine . Mais tu me donnes confiance Armor donc je l'aborderai plus détendue le jour J ! ( Même si petit ou gros lait , c'est pas "ma tasse de thé " ! )Armor a écrit:
Jusqu'ici j'ai plutôt eu du mal avec la littérature d'Amérique du sud, mais ce livre-là était passé comme du petit lait.
églantine- Messages : 4431
Date d'inscription : 02/12/2016
Localisation : Savoie
Re: Mario Vargas Llosa
églantine a écrit:Mais tu me donnes confiance Armor donc je l'aborderai plus détendue le jour J ! ( Même si petit ou gros lait , c'est pas "ma tasse de thé " ! )
Moi non plus, en fait. Sauf si c'est du lait ribot ! (Ah, la galette de sarrasin trempée dans le lait ribot)
Mais j'aime bien cette expression.
Dernière édition par Armor le Lun 1 Oct - 2:10, édité 2 fois
Armor- Messages : 4589
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 42
Localisation : A l'Aise Breizh
Re: Mario Vargas Llosa
Globalement vos avis semblent mitigés sur cet auteur, j'ai dans une de mes PAL "La Fête au bouc".
ArenSor- Messages : 3366
Date d'inscription : 02/12/2016
Localisation : Rue du Nadir-aux-Pommes
Re: Mario Vargas Llosa
Mais le lait ribot ....dans le Finistère , on l'appelle aussi "le gros lait" ! .Armor a écrit:églantine a écrit:Armor a écrit:Mais tu me donnes confiance Armor donc je l'aborderai plus détendue le jour J ! ( Même si petit ou gros lait , c'est pas "ma tasse de thé " ! )
Moi non plus, en fait. Sauf si c'est du lait ribot ! (Ah, la galette de sarrasin trempée dans le lait ribot)
Mais j'aime bien cette expression.
Non pour moi rien que le mot "lait" je tourne de l'oeil !
La galette de sarrasin par contre , j'en prends bien deux .Puisque je laisse le lait . Logique .
Flood flood ....
églantine- Messages : 4431
Date d'inscription : 02/12/2016
Localisation : Savoie
Re: Mario Vargas Llosa
Les Chosiens ne semblent pas apprécier les auteurs d'Amérique du Sud ? qu'est-ce qui vous rebute ?
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Bédoulène- Messages : 21020
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Re: Mario Vargas Llosa
Houla Bédoulène, pas de généralisation ! Chez moi les auteurs latino-caribéens bénéficient d'un a priori favorable ! C'est pourquoi je me pose des questions avec Llosa et Bolaño...
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Tristram- Messages : 15559
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 67
Localisation : Guyane
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Des Choses à lire :: Lectures par auteurs :: Écrivains d'Amérique Centrale, du Sud et des Caraïbes
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