Que lisez-vous en février 2020 ?

Commencer Don Quichotte dans la calle Sierpes, à quelques centaines de mètres d'où il fut conçu, quoi de tel ?

Je n'entrais pas, pour l'instant, dans l'univers de Lispector... J'ai donc commencé avec Antoine Choplin "Les gouffres" - pour moi un auteur "sûr".

tom léo a écrit:Près du coeur sauvage de Clarice Lispector. Apparemment une lecture exigeante...?!

Je n'ai lu que quelques nouvelles dans un recueil, j'en parle dans ce fil

C'est déconcertant oui, mais on pourrait presque penser à une Nathalie Sarraute brésilienne.

Quasimodo a écrit:Commencer Don Quichotte dans la calle Sierpes, à quelques centaines de mètres d'où il fut conçu, quoi de tel ?

Mais oui ! Là, je t'envie !

Je démarre le tome 2 Les accoucheuses La Révolte

Aventin a écrit:

Quasimodo a écrit:Commencer Don Quichotte dans la calle Sierpes, à quelques centaines de mètres d'où il fut conçu, quoi de tel ?

Mais oui !  Là, je t'envie !

Cela pourrait bien devenir un rendez-vous régulier
Prise l'autre jour sur le vif (désolé pour la qualité) :

une photo ambiance qui mériterait d'être au portail !

merci Quasimodo !

je crois bien que quelqu'un avait demandé un avis sur UnPur d'Isabelle Desequelles (Quasimodo?)
C'est très glauque. Et si l'auteur a espéré sauver son sujet par un style poétique assez évanescent et par une construction de son récit en ne révélant qu'à la fin le pourquoi du comment, il n'en demeure que le message "les pédophiles sont des gros salauds" est un peu simplistement abordé.

Merci topocl, je vais l'éviter dans ce cas !

Cependant il a eu de nombreux commentaires élogieux

Un "petit" plaisir, lire des nouvelles : Le livre de sable de Jorge Luis Borges.

J'avais bien aimé, janis, avec l'érudition habituelle de Borges - de mémoire, Undr donne à réfléchir, Utopie d'un homme qui est fatigué et Ulrica sont plaisamment troussées...

Aventin a écrit:

Diogène a écrit:" Les Chouans" de Balzac.

Ah, j'attends ton commentaire !

Un de mes préférés - en plus il s'inscrit hors "Comédie Humaine", et est fondateur, en ce sens que c'est, je crois bien, le premier roman qu'il osera signer "Honoré de Balzac".
Pour vieilli, suranné que puisse apparaître le traitement, l'abord, il n'en reste pas moins le souffle, la force de plume inouïe du maître-romancier. Dans mes projets de relectures figure une relecture en parallèle des Chouans de Balzac couplée avec Quatre-vingt-treize de Victor Hugo...

Bon l'auto-quote c'est mal - voilà, juste mentionner que je risque de me lancer dans ce bazar de lecture couplée le mois prochain, tout bien considéré.
La dernière fois que je m'étais lancé dans un truc pareil, c'était Balzac, déjà, Les paysans (l'inachevé de Balzac, terminé par sa veuve) et La terre, de Zola, et ce fut très nettement à l'avantage de Balzac, non que La terre soit un mauvais ou un petit Zola, du reste - en revanche Les paysans c'est un grand Balzac, livre qui n'a pourtant pas le prestige de ses ouvrages les plus lus...
Enfin on verra, d'autant qu'il s'agit de relectures, mais les premiers parcours de ces pages sont si anciens...

bonne lecture ou relecture à tous !

je commence demain le livre de la LC "Angle d'équilibre" de Wallace Stegner

Je vais le commencer ce soir (c’est grave su on est en avance de 12h ? )

bien sur que non !

Aventin a écrit:J'avais bien aimé, janis, avec l'érudition habituelle de Borges - de mémoire, Undr donne à réfléchir, Utopie d'un homme qui est fatigué et Ulrica sont plaisamment troussées...

Oui, Aventin, Ulrica et L'autre et There are more Things, et je n'ai pas fini le recueil !! J'essayerai d'en reparler.

Je l'ai beaucoup aimé aussi, même si j'ai un faible pour Fictions. Et je reviendrai très bientôt à Borges, avec L'Aleph !

Il me semble que l'érudition dans Le livre de sable, qui offre une plus large place au romanesque, se fait plus discrète que dans d'autres de ses livres ? On y sent davantage l'influence légendaire et mythologique d'une veine plus narrative (et populaire), qui à la réflexion me séduit tout autant que les ingénieux édifices de Fictions.
Ce sont de vieilles impressions, il faudrait que j'y revienne.

Par pitié, qu'on me délivre de Miguel de Unamuno ! Je n'en peux plus de cet égocentrisme qui paraît toujours vouloir prouver qu'il est plus malin que les autres, sans autre cesse qu'une autodérision complaisante et un rien exhibitionniste. Et ce qu'il peut être livresque ! Assez de paradoxes, d'astuces, de citations latines, de références aux très grands dont il se veut le continuateur (Cervantes, Shakespeare, Calderón); et que d'effroyables tournures syntaxiques pour exprimer les idées les plus communes ! À la première occasion, je remets le livre à la noyade.

topocl a écrit:Cependant il a eu de nombreux commentaires élogieux

Le sujet me paraît trop délicat pour tolérer les demi-réussites, si c'en est une, et je m'en tiendrai à ton avis.
D'autant plus qu'il doit pouvoir se trouver de meilleures choses !