Lectures de juin 2020

Je remets le nez dans les maximes de Chamfort, @Arturo, et pour le moment ça marche plutôt bien
Je n'ai pas retrouvé le texte que j'avais écrit sur lui (tant mieux, peut-être).

topocl a écrit:Le réveil des morts de Dorgelès

Très bon souvenir. Evocation pas très fréquente de l'immédiat après-guerre, des zones rouges où la spéculation immobilière se met en place.

Quasimodo a écrit:Je remets le nez dans les maximes de Chamfort, @Arturo, et pour le moment ça marche plutôt bien
Je n'ai pas retrouvé le texte que j'avais écrit sur lui (tant mieux, peut-être).

Haha, moi je commence à le lâcher. Il y a quelques perles, mais c'est parfois un peu lourd à mon goût cet amas de maximes.

Lourd parce que c'est Chamfort, ou parce que c'est un recueil de maximes ?

ArenSor a écrit:

topocl a écrit:Le réveil des morts de Dorgelès

Très bon souvenir. Evocation pas très fréquente de l'immédiat après-guerre, des zones rouges où la spéculation immobilière se met en place.

C'est vrai que pour le moment, je me régale!

... Et voilà qu'au moment de quitter  Et quelquefois j'ai une grande idée, je vais le regretter.
En fait ça faisait un moment déjà que je  m'étais fait alpaguer. Et je ne pouvais plus impunément
rester sur la réserve.
Ou faire semblant.
Bien fait pour toi, m'a dit Cloroquine, ma copine, la coquine !

Tiens !! Décidément, il faut que je le lise !

Quasimodo a écrit:Lourd parce que c'est Chamfort, ou parce que c'est un recueil de maximes ?

Un peu des deux peut-être.

En lecture de chevet, je vais désormais alterner entre des lettres de Sade et des lettres de Mirabeau.

C'est sûr que ça se lit à petite dose…
Je crois que je vais le relire dès que j'aurai un moment. (Pourquoi pas dans le cadre d'une lecture comparée de moralistes ? )

J'ai terminé Sonate d'automne, longue nouvelle de Valle-Inclán dans l'esprit fin de siècle (très réussie, dans un genre qui ne convient pas à tout le monde ?)

bix_229 a écrit:... Et voilà qu'au moment de quitter  Et quelquefois j'ai une grande idée, je vais le regretter.
En fait ça faisait un moment déjà que je  m'étais fait alpaguer. Et je ne pouvais plus impunément
rester sur la réserve.
Ou faire semblant.
Bien fait pour toi, m'a dit Cloroquine, ma copine, la coquine !

Quitter en cours de route ?

Benedict Wells : La fin de la solitude.

Je connais peu les auteurs allemands !

William Hope Hodgson, Le Pays de la nuit.

' Viens d'achever Les âmes grises, de Philippe Claudel, je vais m'abstenir de commenter, histoire de ne pas passer pour l'atrabile du fil (mais je retournerai un jour à l'auteur).
Je me suis surpris, narquois, sur le final à tenter de pronostiquer ses épandages débraillés de lie rouge et grise -ou noire plutôt, enfin, nuances de gris anthracites si ça peut faire plaisir à l'auteur, rapport à son titre...
Sait-on qui d'autre était en lice en 2003 pour le Renaudot, parce que...comment dire... ?

Effectivement Aventin, la lecture de Les âmes grises ne m'avait pas convaincu. Parfois de bons auteurs s'essaient à des façons qui ne font pas l'unanimité dans leur lectorat (voir par exemple mon expérience récente de Staziuk, avec un roman d'écrivain voyageur...)
(Mais ça n'empêche pas du tout de poster son avis !)

vous me rassurez, ça m'avait gavé Les Âmes grises !

J'avais pourtant été diplomatiquement négatif dans mon comm !

Tristram a écrit:Je dois avouer que ce livre ne m’a guère impressionné, surtout en comparaison de Le Rapport de Brodeck […] Je persisterai cependant, avec La Petite Fille de Monsieur Lin, puis L’Enquête.

Comme quoi il ne faut pas s'arrêter à un titre décevant (et il ne faudrait parfois pas insister près un roman remarquable)...

janis a écrit:Benedict Wells : La fin de la solitude.

Je connais peu les auteurs allemands !

Moi non plus, mais ce n'est pas l'envie qui manque

J'ai abandonné Le Pays de la nuit, de Hodgson, et commencé L'ombre du vent de Carlos Ruiz Zafón (Le Cimetière des livres oubliés), que je risque de laisser tomber aussi. Quelqu'un ici connaîtrait ?

Mon père te répond en deux mots, Tristram : c'est vraiment sympa à lire, mais c'est du sous-Sábato.

Oui : les idées sont bonnes, le style très correct, mais j'ai l'impression de lire un livre pour enfants, et je ne vais pas tarder à lâcher la rampe je crois...