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Joseph Delteil

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nouvelle - Joseph Delteil Empty Joseph Delteil

Message par Tristram Lun 8 Juin - 13:20

Joseph Delteil
(1894 - 1978)

nouvelle - Joseph Delteil Joseph10

Joseph Delteil est un écrivain et poète français né le 20 avril 1894 à Villar-en-Val dans l'Aude et mort le 12 avril 1978 à Grabels dans l'Hérault.
Joseph Delteil naît dans la ferme de La Pradeille, d’un père bûcheron-charbonnier et d’une mère « buissonnière ». Il vit les quatre premières années de son enfance à la Borie (construction de pierres sèches) de Guillamau, à 30 kilomètres au sud de Carcassonne, dans le Val de Dagne. En 1898, son père achète une parcelle de vigne à Pieusse (30 kilomètres plus loin du côté de Limoux). C’est là, dira Delteil, son « village natal », au cœur du terroir de la blanquette de Limoux, « où le paysage s’élargit, où l’on passe de la forêt au soleil, de l’occitan au français. »
Grâce à Pierre Mac Orlan, il publie en 1922 son premier roman, Sur le fleuve Amour, qui attire l'attention de Louis Aragon et André Breton pour qui cette œuvre « dédommageait de tant de diables au corps. » Delteil collabore à la revue Littérature et participe à la rédaction du pamphlet Un cadavre écrit en réaction aux funérailles nationales faites à Anatole France (octobre 1924). Breton le cite dans son Manifeste du surréalisme comme l'un de ceux qui ont fait « acte de surréalisme absolu ».
La publication, en 1925, de Jeanne d'Arc, ouvrage récompensé par le prix Femina, suscite le rejet des surréalistes et de Breton en particulier, malgré le scandale déclenché par ailleurs en raison de la vision anticonformiste de la « Pucelle d'Orléans ». Cette œuvre est, pour Breton, une « vaste saloperie ». Delteil participe au premier numéro de La Révolution surréaliste, mais après un entretien dans lequel il déclare qu'il ne rêvait jamais, il reçoit de Breton une lettre de rupture.
En 1931, il tombe gravement malade et quitte la littérature et la vie parisienne pour le sud de la France. En 1937, il s'installe à la Tuilerie de Massane (à Grabels près de Montpellier) où il mène jusqu'à sa mort une vie de paysan-écrivain, en compagnie de sa femme, Caroline Dudley, qui fut la créatrice de la Revue nègre.
Dans sa retraite occitane, il entretient de solides amitiés avec les écrivains (Henry Miller, etc.), les poètes (Frédéric Jacques Temple, etc.), les chanteurs (Charles Trenet, Georges Brassens), les peintres (Pierre Soulages), les comédiens (Jean-Claude Drouot, etc.). En publiant, en 1968, La Deltheillerie, il retrouve un peu de la notoriété des années 1920, soutenu par des personnalités comme Jacques Chancel, Jean-Louis Bory, Michel Polac, Jean-Marie Drot.

Œuvres :

• Le Cœur grec (recueil de poèmes, 1919, prix Archon-Despérouses)
• Le Cygne androgyne (recueil de poèmes, 1921)
• Sur le Fleuve Amour (1922)
• Choléra (1923)
• Les Cinq sens (1924)
• Jeanne d'Arc (1925, prix Femina)
• Le Discours aux oiseaux par saint François d'Assise (1925)
• Les Poilus (1925)
• Mes amours… (…spirituelles) (1926)
• Allo ! Paris (1926)
• Ode à Limoux (1926)
• Perpignan (1927)
• La Jonque de porcelaine (1927)
• La Fayette (1928)
• Le Mal de cœur (1928)
• De J.-J. Rousseau à Mistral (1928)
• Il était une fois Napoléon (1929)
• Les Chats de Paris (1929)
• La Belle Corisande (1930)
• La Belle Aude (1930)
• Saint Don Juan (1930)
• La Nuit des bêtes (1931)
• Le Vert Galant (1931)
• A la Belle étoile (1944)
• Jésus II (1947)
• François d'Assise (1960)
• « Œuvres complètes » (1961) : (Sur Le Fleuve Amour - Choléra - Jeanne d’Arc - Saint Don Juan - Jésus II - François d’Assise)
• La Cuisine paléolithique (1964), éditions Robert Morel, grand prix international de littérature gastronomique 1965
• La Deltheillerie (1968)
• Le sacré corps (1976)
• Correspondance privée Henry Miller-Joseph Delteil, Pierre Belfond (1980) ; préface, traductions et notes de Frédéric Jacques Temple
• Musée de marine (1990)
• Les Prisonniers de l'infini (1994)
• Le Maître ironique (nouvelles, 1995)
• L'Homme coupé en morceaux (2005)

(Wikipédia ; voir aussi http://josephdelteil.net/)

_________________
« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
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Message par Tristram Lun 8 Juin - 13:28

Le Maître ironique

nouvelle - Joseph Delteil Le_maz12

Treize courtes nouvelles écrites dans les années vingt et publiées posthumément ; d’abord lecture prétexte à créer le fil de cet auteur qui m’est cher et que je voudrais partager, je me suis en fait régalé avec notamment la première, Un monde d’odeurs, une magnifique dissertation sur l’odorat, en l’espèce celui d’une jeune fille aux yeux bandés à colin-maillard.
« Aux hautes narines de Nathalie d'abord abordent les minéraux, trois-mâts de haute mer. Voici l'épaisse émanation de la pierre taillée, aux flancs polis ; le parfum du sable, comme une haleine ; le baume pimpant du gravier ; voici la tuile qui sent la menthe ; le verre comme la muscade ; et l'ardoise mélancolique ; l'odeur d'ail du terreau bien faisandé ; l'arôme enivrant des grilles rouillées ; et le somptueux bouquet du marbre mûr de soleil ! Tous ces parfums stables, géométriques, bien assis sur leurs bases, sur leurs poids.
Au second rang, et plus élégantes, voici, en bandes, en théories, à la queue leu leu, les mille exhalaisons végétales, depuis le parfum rare, ravi à quelque Temple de Salomon, du buis, et celui si adolescent de la sève des platanes, et celui des grasses pelouses charnelles qui sont les hanches du parc, et celui, ténu, amenuisé, sans pareil, du plus haut bourgeon du sapin, et celui du vieil érable qui a toute la lyre, jusqu'à l'odeur mélodieuse de la charmille aux rouges-gorges, jusqu'à celle néo-blanche de l'écorce de l'acacia, jusqu'à celle du lierre mystique où s'entrelacent l'amour et la mort, celle des mousses blondes à peine, à peine pubères, celle du pâle lichen qui a l'air d'un orphelin, et jusqu'à celles du verger qui s'étagent sur les espaliers du soleil, et jusqu'à celles de la roseraie qui dansent derrière l'azur. »
Les autres textes traitent des années folles, de pages d’histoire, de voyages en Afrique subsaharienne (que Delteil n’a jamais visitée à ma connaissance), des thèmes chers à l’auteur : l’amour, la mort, etc.
C'est un enchantement d’allitérations heureuses, avec quelque chose de la poésie de Ponge, de la jubilation de Giono.

Mots-clés : #nouvelle

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Message par Bédoulène Lun 8 Juin - 13:43

merci Tristram ! je veux bien découvrir cet auteur !

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“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia



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Message par Tristram Lun 8 Juin - 13:45

Tu ne devrais pas le regretter !

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Message par bix_229 Lun 8 Juin - 16:05

nouvelle - Joseph Delteil Deltei10

"Et voilà qu’on me demande de faire le professeur ! Moi, l’homme des bois. Né dans une cabane en pleine forêt, en avril, au chant du Loriot. De quoi s’agit-il donc ? de votre cité ? Mais d’abord fallait pas la faire cette cité de 3 millions, de 10 millions, de 28 millions d’habitants. Chez nous ça n’existe pas, nous sommes des nomades, le long des saisons, par les garrigues, les déserts et les nuages. Moi je suis naïf, idéaliste. Une espèce d’analphabète. Je n’ai jamais rien appris, j’invente. Ça s’appelle l’instinct. Les savants savent tout, c’est évident, mais l’analphabète sait le reste. D’ailleurs il paraît que le savant type, Einstein, quand il monte au tableau, personne, sauf deux ou trois ouistitis de son espèce, n’est capable de le comprendre. Amen !
Le moindre professeur évidemment vous produira un cours d’épistémologie, ou un traité de thermodynamique. Moi, l’homme des bois, je ne sais que vous montrer le soleil, la plante de mes pieds, et mon cœur, et mon cul. Je n’ai pas de préjugés, et pour moi conscience c’est science de cons. Et d’ailleurs qu’en faites-vous de vos savants ? Il vous suffirait d’en prendre quelques-uns, et drôles, par les oreilles, un Laborit, un Ionesco, un Drot, et de les laisser pondre.
Pondre non pas ce qu’on vient de lire, à grosses prunelles, dans les livres, mais ce qu’ils ont dans le ventre, au fond des tripes. Allez-y mes agneaux ! Mais vous préférez les copistes, une belle écriture. Ceux qui vous chantent vêpres et de l’abstraction à tout rompre. "L’expansion", disent-ils, toujours à mieux, comme les sardines. Ils triomphent avec du poids, des volumes, des formats. On ne me montre que des spectacles, des événements, des phénomènes, les pyramides, les cathédrales (qui donc sinon moi a écrit : "un homme c’est plus qu’une cathédrale ! "). Moi, je cherche le plaisir, le bonheur. C’est l’ouvrier qui m’intéresse, et non l’œuvre. L’ouvrier des pyramides, l’ouvrier des cathédrales, était-il heureux ?

Bon ! Mais il paraît qu’il s’agit des provinces, et nommément de ma province. Le Languedoc, ou Occitanie. Vous savez qu’autrefois les rois de France ont joué des provinces comme un jeu de quilles, à coups de mariages, à coups de guerres, il s’agissait d’agrandir le patrimoine.
La province ! Nonobstant que ça vousa un petit air provincial, en réalité on peut faire partie d’un vaste empire, mais votre province reste le Vivarais, ou le Yorkshire ou l’Andalousie. Au sens latin votre province c’est votre terre.
Là règne le paysan. Le commerçant, le guerrier sont des vagabonds. Un jour ils font leur travail, ils étalent leur bazar ou livrent bataille, puis décampent. Reste le paysan, l’homme du pays. Le paysan est la partie stable de l’histoire. Après le choc, il change de patron, mais sa sueur reste la même.
Le soldat a toujours été le cadet, le cagonis. Le paysan c’est l’aîné.
Moi, l’homme des bois, je me frotte les yeux, c’est étrange comme on naît à l’état civil espagnol, anglais ou russe, alors que je ne vois qu’un petit homme tout nu ! Qui va communier avec son environnement, son milieu, se nourrir de son soleil et de ses forêts, se rouler dans la montagne et la mer, assimiler les herbes, les bêtes et les fruits. Bref prendre province.
Et moi, l’homme des bois, terre à terre, je demande : quels avantages, quels inconvénients ?
Assurément je ne veux pas être prisonnier de l’histoire. L’histoire n’est qu’une source de problèmes, de ressentiments, de revanches, un vrai poison. Troie, Azincourt, Waterloo, vous voulez rire. Abolissons l’histoire !
Moi je suis né pour être heureux, ici, aujourd’hui, comme un hippopotame ou une libellule. Je demande à parler ma langue, à boire mon vin, à baiser ma femme. Je réclame ma province comme un agneau réclame sa mère.

Je me souviens, quand de Pieusse j’allais avec Papa et l’oncle François vers dix ou douze ans ramasser des champignons au bois de Perry, le beau cèpe noir, de garric, il me semble que j’emportais avec moi toute ma sensibilité, et qu’à chaque instant je jouissais de cette aube toute mouillée de rosée, de ces vignes en fleur déjà sulfatées du troisième sulfatage, d’un merle qui s’échappe tout à coup du taillis avec son cri spécifique, peut-être à gauche d’un serpent - on s’arrêtait toujours à la source de Pagès, si fraîche au milieu de ses prêles. Tout cela constituait ma terre, mon territoire, ma province, et je faisais corps avec chaque colline et chaque herbe, mais déjà si quelqu’un en cours de route faisait allusion à quelque prisonnier en Chine ou à quelque bataille (si revêtu de batailles que je fusse comme un poisson d’écailles), déjà j’étais prêt à prendre les armes, à prendre la plume pour protester contre l’injustice et contre le mal, protester et dénoncer, en tout cas à ma façon en les décrivant, mais comme si j’y étais, comme si c’était moi (je proteste quand je dis : je suis chrétien ! Je fais appel aux deux grandes paroles de Jésus "Tu ne tueras pas ! - et Aimez-vous les uns les autres ! "), décrivant comme j’allais décrire bientôt Jeanne d’Arc toute nue sur son bûcher, vêtue de pucelages et de brûlures, et brûlant comme si c’était moi qui brûlais.
Je fais corps avec... Et peut-être n’ai-je jamais su que faire corps avec la vie, avec le soleil, avec une hirondelle, avec le plaisir comme si j’en étais le héros, avec le mal aussi comme si j’en étais la victime. L’homme, le moindre homme c’est moi.

Bref tout ça c’est des impondérables, quasi ésotériques, le combat entre les sentiments et le réalisme, la lutte entre la terre et le ciel, et la plume de l’écrivain s’y casse les reins. Tout ce que je sais, moi l’homme des bois, c’est que j’aimerais mourir un jour dans ce village de Pieusse, Pioussolès-Balandrans, où d’ailleurs je ne suis pas né, mais que j’ai humé, respiré, reluqué, palpé, mordu, chié, joué aux boules, foulé aux pieds, tressailli, digéré à partir de l’âge de deux ou trois ans, entre le breilh de la barque où nous lavâmes tant de lessives avec maman et notre vigne de Fourques où les comportes aux vendanges étaient
si lourdes à porter au pal, sans oublier cet endroit limoneux au bord du Rec où le ciel est si bleu, et où la pie tous les matins à 7 heures faisait son tintamarre ; la mort y serait, me semble-t-il, plus étrange, plus étrangère qu’ailleurs, et quelque chose de moi y serait immortel."

J. D. 14 juillet 1977

Texte paru dans l'Humanité.
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Message par bix_229 Lun 8 Juin - 16:14

J'ai connu Delteil par Henry Miller (Les Livres de ma vie). Et par Kenneth White.
Les premiers textes de Delteil ont un coté frimeur et provocant qui firent son succès à l'époque.
J'ai préféré un texte beaucoup plus tardif comme La Delteillerie, qui révèle un homme libéré des contraintes de la
société.
Delteil s'était réfugié dans l'Hérault, dans sa vieille maison, encombrée de livre empilés les uns sur les autres.
Un foutu bazar !
Pas très loin de là où vit Nadine.
Ce Delteil-là, un mélange approximatif de Thoreau et de Montaigne, amoureux des livres, de la nature et des femmes.

J’ai fui. Ce que j’ai fui c’est ce côté officiel de la littérature, ce côté foire, bazar, bagarre, c’est le métier d’homme de lettres, ses pompes et ses œuvres, ses servitudes sociales, ses obligations mondaines et journalistiques, son Académie (n’en parlez jamais, pensez-y toujours). J’ai refusé de monter sur les planches, de me donner en spectacle, d’être un “personnageˮ, de devenir “écrivain publicˮ. Je suis invisible.


Dernière édition par bix_229 le Lun 8 Juin - 17:35, édité 1 fois
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Message par Invité Lun 8 Juin - 16:47

J'ai connu cet auteur en m'intéressant à son livre " La cuisine paléolithique", il m'a tentée - c'est juste une façon d'appréhender l'alimentation de façon plus simple, plus naturelle de tout artifice. De ce fait, j'avais découvert l'homme qui est un Personnage avec un grand P.
La photo postée par @bix_229 est bien révélatrice.

Vous donnez envie de revenir vers lui.

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Message par Tristram Lun 8 Juin - 17:02

Oui Janis, La cuisine paléolithique fait partie de mes livres de recettes...
J'étais sûr que Bix l'avait éventé, le Delteil ! Henry Miller et Kenneth White, bons introducteurs !
As-tu lu sa correspondance avec Miller, Bix ?
Personnellement, je crois l'avoir découvert au hasard de vieux brochés de J. Ferenczi et fils ou Grasset (avec gravures) que je dois encore avoir quelque part. C'est d'ailleurs pourquoi je n’ai pas beaucoup de citations à produire : j'ai dû ignominieusement les cocher. Je revendique le droit de gribouiller et corner les parutions rarescentes !

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Message par Invité Mar 9 Juin - 18:41

Tristram a écrit:Oui Janis, La cuisine paléolithique fait partie de mes livres de recettes...

Tu ne fais pas des recettes trop sophistiquées, alors, @Tristram ? Very Happy
J'avais une idée "plus compliquée style petits plats dans les grands" de ton alimentation. Wink

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Message par Tristram Mar 9 Juin - 20:58

Ah mais je n'applique pas tout ce que je lis !
Bien vu, ma cuisine est souvent assez implexe...

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Message par Nadine Mar 9 Juin - 23:05

J'aime bien, quand je viens par là, j'apprends des mots .. ^^
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Message par Nadine Mar 9 Juin - 23:07

Bix : ah bon ? près de chez moi ?
zut je vais lire tout le fil de ce pas. Comme une envie de me faire choephore. Façon Patti Smith
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Message par Nadine Mar 9 Juin - 23:10

C'est lui que Echenoz cotoyait ? scratch
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Message par bix_229 Mer 10 Juin - 17:26

De nombreuses voix issues du monde de la culture se mobilisent pour sauver la maison de Joseph Delteil à Grabels, dans l'Hérault. Le célèbre poète et écrivain y a vécu près de 40 ans mais la propriété est aujourd'hui convoitée par un promoteur. FR3

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