Heimito von Doderer
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Heimito von Doderer
source : WikipédiaHeimito von Doderer est le plus jeune fils d'une famille aristocratique. Son père, Wilhelm Carl von Doderer, de confession catholique, occupe en tant que constructeur des fonctions importantes dans les chemins de fer austro-hongrois. Sa mère Wilhelmine est de confession protestante ; sa sœur Charlotte s'est mariée avec l'architecte Max von Ferstel. Par sa grand-mère, Heimito von Doderer est apparenté à l'écrivain Nikolaus Lenau.
Au moment de sa naissance, les von Doderer comptent parmi les familles les plus riches de la monarchie. Heimito von Doderer passe sa scolarité à Vienne et les mois d'été dans la maison familiale près de Reichenau au pied des montagnes du Rax.
En 1914, il entame des études de droit à l'université de Vienne mais doit les interrompre à cause de la Grande guerre, au cours de laquelle il sert dans les forces terrestres impériales et royales sur le front oriental. Le 12 juillet 1916, il est fait prisonnier par les Russes et, après un long confinement dans la région de Khabarovsk en Sibérie, il se retrouve dans les tourmentes de la guerre civile russe. Il ne revient à Vienne qu'en 1920, où il reprend des études d'histoire et de psychologie.
Il s'essaie à la littérature avant même la fin de ses études et la soutenance de sa thèse ; il publie en 1923 un premier recueil de poésie et en 1924 un premier roman, La Brèche. À la même époque, il commence une liaison avec une femme d'origine juive avec laquelle il se mariera en 1930, avant de s'en séparer deux ans plus tard. Il adhère au parti nazi autrichien le 1er avril 1933, quelques mois avant son interdiction par le chancelier Dollfuss. Il rejoint le parti nazi allemand en 1936. Par la suite, il prend peu à peu ses distances vis-à-vis du nazisme et se rapproche de l'Église catholique, avant de se convertir en 1940.
Il est mobilisé pendant la Guerre et envoyé en France, puis sur le front de l'Est, et enfin à Oslo. Il est fait prisonnier et ne retourne en Autriche qu'en 1946. Il cherche alors à échapper à la proscription qui frappe les anciens nazis. Il échappe finalement à l'interdiction de publier et fait paraître en 1951 un roman-fleuve qui le rend célèbre, Die Strudlhofstiege.
Après un second mariage, il s'attaque à la composition d'un autre roman, plus ambitieux encore, qu'il avait imaginé et ébauché dans les années 1930 avant de l'abandonner : Les Démons. Cette fresque romanesque, parue en 1956 et mêlant de nombreux personnages inspirés de sa propre vie, est généralement considérée comme son chef-d’œuvre.
En raison de l'ampleur de ses romans et surtout de sa description de la fin d'un monde, Heimito von Doderer est volontiers comparé à ses compatriotes Robert Musil et Hermann Broch.
Ouvrages traduits en français :
- Un meurtre que tout le monde commet (Ein Mord, den jeder begeht, 1938)
- Sursis (Ein Umweg, 1940)
- Les Fenêtres éclairées ou L'Humanisation de l'inspecteur Julius Zihal (Die erleuchteten Fenster oder Die Menschwerdung des Amtsrates Julius Zihal, 1951)
- La Dernière Aventure (Das letzte Abenteuer, 1953)
- Les Démons, d'après la chronique du chef de division Geyrenhoff (Die Dämonen. Nach der Chronik des Sektionsrates Geyrenhoff, 1956)
- Fondements et fonction du roman (Grundlagen und Funktion des Romans, 1959)
- Mort d'une dame en été (Tod einer Dame im Sommer, 1959), nouvelle
- Les Chutes de Slunj (Die Wasserfälle von Slunj, 1963)
- Divertimenti (Divertimenti und Variationen, 1972), anthologie posthume
- Histoires brèves et ultra-brèves (Kurz- und Kürzestgeschichten, 1972), anthologie posthume
Dernière édition par Dreep le Sam 8 Aoû - 13:09, édité 1 fois
Dreep- Messages : 923
Date d'inscription : 08/12/2016
Age : 28
Re: Heimito von Doderer
Un meurtre que tout le monde commet

Le mystère approprié à la dimension policière du roman se dissipe très progressivement dans l’un des premiers livres d’Heimito von Doderer. De sorte qu’à l’instar de l’environnement et des personnages, tout finit par paraître évident, transparent. Oui certes, ces derniers éléments le sont dès le début, ils semblent pour ainsi dire d’une grande netteté au lecteur, d’un éclat diaphane. On voit très bien les lieux de l’enfance de Castiletz, qu’il décrit avec un sens de la métaphore vigoureux et parfois empreint de sensualité. On ressent de même cette transparence pour la psychologie des personnages, figures narquoises ou sincères, développant toutes sortes d’idées sur le comportement de l’être humain, ses intuitions intellectuelles ou son psychisme. Toute cette intrigue est d’une curieuse mécanique non dénuée d’humour par ailleurs. Tout tient au cordeau, à l’image du réseau compliqué des rues, qu’on parcourt avec Castiletz.
Mots-clés : #initiatique
Les Démons

Oh, mais par quel bout le prendre ? C'est immense. Une ville entière (et non des moindres, Vienne), mais, contemplée dans la paume de ses mains, avec son réseau complexe de rue (je me répète sans doute par rapport à mon commentaire sur Un meurtre que tout le monde commet, c'est chez Doderer une sorte de leitmotiv.) Le lecteur est d'abord un peu perdu puisqu'il y a beaucoup de sujets difficiles à relier entre eux ― dans un premier temps seulement, que le lecteur ne s'inquiète pas même si ce temps est long ― ainsi qu'un nombre considérable de personnages. Le développement de l'intrigue ressemble à ces milles et imperceptibles remous dans l'eau (cette eau que Doderer aime tant décrire), vaguelettes formant des vagues de plus en plus grosses, grasses. Cette intrigue se dévoile dans la "chronique" comme dans les interactions, lesquelles sont décrites avec une précision, avec une force admirables... Par l'entremise d'une masse colossale de détails fictifs ou réels (le roman s'organise autour d'un événement historique, à savoir la révolte du 15 juillet 1927) l'écrivain autrichien recréé une époque qu'il a lui-même connu, où il adhérait aux idées nazies. Adhésion qu'il rompra avant d'écrire la seconde version des Démons (la première a été abandonnée), et qu'il reconnaîtra avoir été une erreur barbare.
Très très lentement, on voit ce "monsieur von G―ff" devenir plus tout à fait le narrateur objectif qu'il prétendait être (l'auteur de cette "chronique", donc), c'est-à-dire plus seulement un narrateur mais un personnage impliqué dans le roman, avec ses propres affects. On le voit pour ainsi dire plonger dans les vagues dont j'ai parlé, nager dedans. Et nous sommes à notre tour comme un poisson dans l'eau. Une réflexion d'un personnage ou juste une blague dite par lui, est tournée de tous côtés, creusée, presque jusqu'à prendre les dimensions du roman lui-même. Cette écriture analyse, décortique, va en profondeur, jusqu'au fond de l'être et des choses, de sorte qu'il faudrait mettre côte à côte certaines pages des Démons et celles de la Recherche…
Mots-clés : #historique #lieu

Le mystère approprié à la dimension policière du roman se dissipe très progressivement dans l’un des premiers livres d’Heimito von Doderer. De sorte qu’à l’instar de l’environnement et des personnages, tout finit par paraître évident, transparent. Oui certes, ces derniers éléments le sont dès le début, ils semblent pour ainsi dire d’une grande netteté au lecteur, d’un éclat diaphane. On voit très bien les lieux de l’enfance de Castiletz, qu’il décrit avec un sens de la métaphore vigoureux et parfois empreint de sensualité. On ressent de même cette transparence pour la psychologie des personnages, figures narquoises ou sincères, développant toutes sortes d’idées sur le comportement de l’être humain, ses intuitions intellectuelles ou son psychisme. Toute cette intrigue est d’une curieuse mécanique non dénuée d’humour par ailleurs. Tout tient au cordeau, à l’image du réseau compliqué des rues, qu’on parcourt avec Castiletz.
Heimito von Doderer a écrit:Mais Castiletz, qui avait depuis longtemps quitté la cheminée pour rejoindre son ancienne place dans le fauteuil près de la petite table encombrée de bouteilles ― Castiletz par contre semblait avoir été mis dans un soudain état de tension par les propos du maître de maison. Ses yeux palpaient les verres comme s’il voulait emprunter à ces objets fragiles, transparents et évasés, une forme que son esprit n’arrivait pas à produire parce qu’en ce moment il ne disposait pas d’emblée des mots, comme le buveur dispose d’un verre.
Mots-clés : #initiatique
Les Démons

Oh, mais par quel bout le prendre ? C'est immense. Une ville entière (et non des moindres, Vienne), mais, contemplée dans la paume de ses mains, avec son réseau complexe de rue (je me répète sans doute par rapport à mon commentaire sur Un meurtre que tout le monde commet, c'est chez Doderer une sorte de leitmotiv.) Le lecteur est d'abord un peu perdu puisqu'il y a beaucoup de sujets difficiles à relier entre eux ― dans un premier temps seulement, que le lecteur ne s'inquiète pas même si ce temps est long ― ainsi qu'un nombre considérable de personnages. Le développement de l'intrigue ressemble à ces milles et imperceptibles remous dans l'eau (cette eau que Doderer aime tant décrire), vaguelettes formant des vagues de plus en plus grosses, grasses. Cette intrigue se dévoile dans la "chronique" comme dans les interactions, lesquelles sont décrites avec une précision, avec une force admirables... Par l'entremise d'une masse colossale de détails fictifs ou réels (le roman s'organise autour d'un événement historique, à savoir la révolte du 15 juillet 1927) l'écrivain autrichien recréé une époque qu'il a lui-même connu, où il adhérait aux idées nazies. Adhésion qu'il rompra avant d'écrire la seconde version des Démons (la première a été abandonnée), et qu'il reconnaîtra avoir été une erreur barbare.
Très très lentement, on voit ce "monsieur von G―ff" devenir plus tout à fait le narrateur objectif qu'il prétendait être (l'auteur de cette "chronique", donc), c'est-à-dire plus seulement un narrateur mais un personnage impliqué dans le roman, avec ses propres affects. On le voit pour ainsi dire plonger dans les vagues dont j'ai parlé, nager dedans. Et nous sommes à notre tour comme un poisson dans l'eau. Une réflexion d'un personnage ou juste une blague dite par lui, est tournée de tous côtés, creusée, presque jusqu'à prendre les dimensions du roman lui-même. Cette écriture analyse, décortique, va en profondeur, jusqu'au fond de l'être et des choses, de sorte qu'il faudrait mettre côte à côte certaines pages des Démons et celles de la Recherche…
Heimito von Doderer a écrit:Dès maintenant, la lueur de la braise prenait la couleur de ce qui est depuis longtemps passé. Et cette douleur que j’anticipais ― tendu moi-même vers l’avenir, pourtant, donc jeune et plein de rêves secrets, d’espoirs hardis ! ― elle l’emportait en moi sur toutes choses pour l’instant ; et je regardais déjà le cher visage qui me faisait face comme un souvenir plein de mélancolie évoqué du fond de lointaines années, exactement comme je contemple aujourd’hui la même image montant des profondeurs, vingt-huit ans après.
Mots-clés : #historique #lieu
Dreep- Messages : 923
Date d'inscription : 08/12/2016
Age : 28
Re: Heimito von Doderer
Un auteur profond, et assez complexe, obscur...
« D’abord écrire, vivre ensuite », une devise démarquée de « Primum vivere, deinde philosophari », qui revient fréquemment dans le livre...« Primum scribere, deinde vivere »
Heimito von Doderer, « Les démons », I
_________________
« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 11967
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 64
Localisation : Guyane
Re: Heimito von Doderer
Obscur, je ne vois pas ?
Sauf pour des raisons biographiques à vrai dire. J'ai du mal à comprendre que quelqu'un comme lui ait adhéré aux idées nazies. Et puis après avoir abandonné le nazisme, il est passé au catholicisme, ce qui n'est pas vraiment ma tasse de thé non plus.
En tout cas, Les Démons est un roman admirable. Vraiment, et il faudrait que beaucoup plus de gens l'aient lu.
Profond ? Mille fois oui. Complexe ? C'est sûr... autant de détails brasser sur près de mille cinq cent pages...
Je reconnais qu'un tel roman puisse être effrayant, c'est sûr qu'on est un peu perdu au début, qu'il y a des moments où on ne comprend pas. Mais Doderer ne nous abandonne jamais, et tout s'éclaire au dernier tiers.
Sauf pour des raisons biographiques à vrai dire. J'ai du mal à comprendre que quelqu'un comme lui ait adhéré aux idées nazies. Et puis après avoir abandonné le nazisme, il est passé au catholicisme, ce qui n'est pas vraiment ma tasse de thé non plus.
En tout cas, Les Démons est un roman admirable. Vraiment, et il faudrait que beaucoup plus de gens l'aient lu.
Profond ? Mille fois oui. Complexe ? C'est sûr... autant de détails brasser sur près de mille cinq cent pages...
Je reconnais qu'un tel roman puisse être effrayant, c'est sûr qu'on est un peu perdu au début, qu'il y a des moments où on ne comprend pas. Mais Doderer ne nous abandonne jamais, et tout s'éclaire au dernier tiers.
Dreep- Messages : 923
Date d'inscription : 08/12/2016
Age : 28
Re: Heimito von Doderer
merci Dreep !
tu recommandes donc !
tu recommandes donc !
Dernière édition par Bédoulène le Dim 9 Aoû - 8:05, édité 1 fois
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"Prendre des notes, c'est faire des gammes de littérature Le journal de Jules Renard
"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 16688
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Re: Heimito von Doderer
Content de te revoir Dreep

ArenSor- Messages : 2672
Date d'inscription : 02/12/2016
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Re: Heimito von Doderer
@Dreep j'entendais "obscur" au sens de confus, nébuleux !
_________________
« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 11967
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 64
Localisation : Guyane
Re: Heimito von Doderer
@Tristram : Je n'ai pas constaté cela dans ses livres pour le moment. Dans ma tête peut-être à certains moments
Oui, bien sûr Bédoulène, je recommande chaudement, tout en souhaitant bon courage à ceux qui s'y aventurent. Mais je trouve vraiment dommage en tout cas qu'il soit complètement ignoré en France. En Autriche, son nom est connu, mais c'est tout.
Oui cela demande un peu de concentration, mais ce n'est pas Ulysse de Joyce, hein. C'est même très lisible en fait si on prend la peine de prendre des notes, ce que j'ai négligé de faire.
On pourrait le rapprocher éventuellement d'un Musil et même en un certain sens de Dostoïevski (qu'il admirait).

Oui, bien sûr Bédoulène, je recommande chaudement, tout en souhaitant bon courage à ceux qui s'y aventurent. Mais je trouve vraiment dommage en tout cas qu'il soit complètement ignoré en France. En Autriche, son nom est connu, mais c'est tout.
Oui cela demande un peu de concentration, mais ce n'est pas Ulysse de Joyce, hein. C'est même très lisible en fait si on prend la peine de prendre des notes, ce que j'ai négligé de faire.
On pourrait le rapprocher éventuellement d'un Musil et même en un certain sens de Dostoïevski (qu'il admirait).
Dreep- Messages : 923
Date d'inscription : 08/12/2016
Age : 28
Re: Heimito von Doderer
Les Fenêtres Éclairées

Au début, Julius Zihal n’est rien d’autre que son grade de de fonctionnaire, il est une page blanche (ou pire : un papier administratif !), un inspecteur dont, sur un peu moins de deux cent pages, on tracera obsessions. Mais celles-ci évoluent et se complexifient ; c’est un rapport au réel qui est en train de se former sur le tard (depuis la retraite de notre Julius Zihal), mais cette connexion au monde est ténue. Elle se matérialise pas un télescope dont Julius se sert pour observer ses voisins à leur insu, si l’on veut présenter les choses de manière mais un peu réductrice sans être inexacte. Mais tout cela prend une tournure nettement plus profonde sous la plume Doderer, d’autant que le sujet est familier à l’écrivain qui l’a déployé sur des milliers de pages ailleurs : la prise de conscience des éléments d’une réalité complexe, composite, sous toutes ses strates. Dans Les Fenêtres Éclairées, l’élan est à la fois cosmique et d’une grande légèreté (l’humour de von Doderer…) il faut retenir son souffle parce que les phrases sont très longues, mais certains chapitres sont de petits chef d’œuvre en eux-mêmes.

Au début, Julius Zihal n’est rien d’autre que son grade de de fonctionnaire, il est une page blanche (ou pire : un papier administratif !), un inspecteur dont, sur un peu moins de deux cent pages, on tracera obsessions. Mais celles-ci évoluent et se complexifient ; c’est un rapport au réel qui est en train de se former sur le tard (depuis la retraite de notre Julius Zihal), mais cette connexion au monde est ténue. Elle se matérialise pas un télescope dont Julius se sert pour observer ses voisins à leur insu, si l’on veut présenter les choses de manière mais un peu réductrice sans être inexacte. Mais tout cela prend une tournure nettement plus profonde sous la plume Doderer, d’autant que le sujet est familier à l’écrivain qui l’a déployé sur des milliers de pages ailleurs : la prise de conscience des éléments d’une réalité complexe, composite, sous toutes ses strates. Dans Les Fenêtres Éclairées, l’élan est à la fois cosmique et d’une grande légèreté (l’humour de von Doderer…) il faut retenir son souffle parce que les phrases sont très longues, mais certains chapitres sont de petits chef d’œuvre en eux-mêmes.
Dreep- Messages : 923
Date d'inscription : 08/12/2016
Age : 28
Re: Heimito von Doderer
merci Dreep, c'est tentant surtout si "mais certains chapitres sont de petits chef d’œuvre en eux-mêmes."
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"Prendre des notes, c'est faire des gammes de littérature Le journal de Jules Renard
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Bédoulène- Messages : 16688
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