Les Acadiens
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Les Acadiens
Quelques mots sur un sujet historique et qui concernait, sinon la France, du moins les français qui s'étaient établis au Sud du Saint Laurent.
Hérodote.net
Il y aurait beaucoup à dire sur la façon dont la Louisiane fut bradée. Et aussi sur la culture fracophone qui s'instaura, melant blancs, noirs et indiens.
Et dont cette culture dépérit, ne laissant que des bribes de mots américanisés, des souvenirs et des chansons B
L'Acadie en 1750
28 juillet 1755
Le Grand Dérangement des Acadiens
Le 28 juillet 1755, au Canada, les Anglais entament la déportation de plusieurs milliers de paysans français établis au sud du Saint-Laurent. Ils avaient le tort de ne pas vouloir prêter serment d'allégeance à la couronne britannique et combattre leurs cousins de Nouvelle-France.
Ces rebelles vivaient depuis le siècle précédent sur une péninsule et des îles baptisées Acadie par leur découvreur en référence à une terre mythique de l'Antiquité. Plusieurs milliers allaient périr des suites de cette déportation demeurée dans l'Histoire sous le nom de « Grand Dérangement »...
Un peuple courageux
Les Acadiens descendent de paysans poitevins qui peuplèrent l'Acadie avant que celle-ci ne fut cédée à l'Angleterre en 1713 et rebaptisée Nouvelle-Écosse. Au milieu du XVIIIe siècle, les Anglais, qui se préparent à une nouvelle guerre contre la France, décident de leur imposer un serment d'allégeance à la couronne, avec l'éventualité de devoir prendre les armes contre la France.
Mais ils se heurent à un refus massif des 13 000 Acadiens. Quelques milliers se réfugient sans attendre dans les colonies françaises voisines.
Les autres sont au cours des mois suivants rassemblés par les miliciens anglais, embarqués sur des bateaux avec leurs maigres biens et répartis dans les colonies anglaises (les futurs États-Unis).
Sur les 7 000 à 8 000 personnes concernées par ce « Grand Dérangement », beaucoup périssent en cours de route de faim ou de maladie.
Dans la colonie anglaise du Maryland, les déportés ne se résignent pas à la tutelle anglaise et s'enfuient au péril de leur vie vers la Louisiane... juste avant que cette colonie française ne passe sous souveraineté espagnole !
Établis dans les mangroves du delta du Mississipi, ils donneront naissance à la communauté des « Cajuns » (une déformation du mot Acadien). Ils seraient aujourd'hui 800 000 mais très peu parlent.
Hérodote.net
Il y aurait beaucoup à dire sur la façon dont la Louisiane fut bradée. Et aussi sur la culture fracophone qui s'instaura, melant blancs, noirs et indiens.
Et dont cette culture dépérit, ne laissant que des bribes de mots américanisés, des souvenirs et des chansons B
L'Acadie en 1750
Dernière édition par bix_229 le Ven 28 Aoû - 19:29, édité 1 fois
bix_229- Messages : 15439
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Re: Les Acadiens
Bibliographie fançaise
Samuel Arsenault, « L'Acadie: un toponyme à usages multiples », dans James de Finney, Hélène Destrempes et Jean Morency, L'Acadie des origines, Sudbury, Éditions Prise de parole, 2011, p. 11-28
Jean Daigle (dir.), L'Acadie des Maritimes : études thématiques des débuts à nos jours, Moncton, Centre d'études acadiennes, Université de Moncton, 1993 (ISBN 2921166062)
Pierre-Maurice Hébert (préf. Pierre Trépanier), Les Acadiens du Québec, Montréal, Éditions de L'Écho, 1994 (ISBN 978-2-920312-32-6)
Geneviève Massignon, Les parlers français d'Acadie. Enquête linguistique, Klincksieck, 1962
Nicolas Landry et Nicole Lang, Histoire de l'Acadie, Sillery, Septentrion, 2001
Dupont, Jean-Claude (1977). Héritage d'Acadie. Montréal: Éditions Leméac.
Fonteneau, Jean-Marie (2001). Les Acadiens citoyens de l’Atlantique. Rennes: Éditions Ouest France.
Mouhot, Jean-Francois (2009). Les Réfugiés Acadiens en France (1758-1785). Québec: Sepentrion.
Vidal, Cécile, and Gilles Havard (2003). Histoire de l'Amérique Française. Paris: Flammarion.
Braud, Gérard Marc (1999). Les Acadiens en France, Nantes et Paimbœuf, 1775-1785. Approche Généalogique Nantes: Ouest Édition.
Arsenault Bona (2009), histoire des Acadiens ed FIDES nouvelle édition mise à jour de Pascal Alain
Samuel Arsenault, « L'Acadie: un toponyme à usages multiples », dans James de Finney, Hélène Destrempes et Jean Morency, L'Acadie des origines, Sudbury, Éditions Prise de parole, 2011, p. 11-28
Jean Daigle (dir.), L'Acadie des Maritimes : études thématiques des débuts à nos jours, Moncton, Centre d'études acadiennes, Université de Moncton, 1993 (ISBN 2921166062)
Pierre-Maurice Hébert (préf. Pierre Trépanier), Les Acadiens du Québec, Montréal, Éditions de L'Écho, 1994 (ISBN 978-2-920312-32-6)
Geneviève Massignon, Les parlers français d'Acadie. Enquête linguistique, Klincksieck, 1962
Nicolas Landry et Nicole Lang, Histoire de l'Acadie, Sillery, Septentrion, 2001
Dupont, Jean-Claude (1977). Héritage d'Acadie. Montréal: Éditions Leméac.
Fonteneau, Jean-Marie (2001). Les Acadiens citoyens de l’Atlantique. Rennes: Éditions Ouest France.
Mouhot, Jean-Francois (2009). Les Réfugiés Acadiens en France (1758-1785). Québec: Sepentrion.
Vidal, Cécile, and Gilles Havard (2003). Histoire de l'Amérique Française. Paris: Flammarion.
Braud, Gérard Marc (1999). Les Acadiens en France, Nantes et Paimbœuf, 1775-1785. Approche Généalogique Nantes: Ouest Édition.
Arsenault Bona (2009), histoire des Acadiens ed FIDES nouvelle édition mise à jour de Pascal Alain
bix_229- Messages : 15439
Date d'inscription : 06/12/2016
Localisation : Lauragais
Re: Les Acadiens
Les tragédies collectives engendrent des souvenirs et légendes qui prolongent les faits en les
magnifiant. B
magnifiant. B
BabélioLes Acadiens Évangéline Bellefontaine, dite LaBiche, et Gabriel Melanson portent dans leur coeur et dans leur chair la déchirure de tout un peuple arraché à ses racines pour assouvir les ambitions d'un conquérant anglais.
Dans le village de la Grand'Prée, Évangéline et Gabriel vivent, en 1755, les premiers frissons d'un grand amour. L'innocence de leur jeunesse se heurte bien vite aux mouvements des troupes anglaises, qui se font de plus en plus présentes dans le Bassin des Mines. Un complot se trame au fort Edward, où siège le lieutenant-gouverneur Charles Lawrence.
Séparés, emprisonnés, dépossédés de leurs biens, les jeunes époux, impuissants, voient les soldats anglais vider l'Acadie de ses habitants, entasser ceux-ci dans les cales nauséabondes de vaisseaux surpeuplés, pour ensuite les jeter comme des épaves sur les rives des colonies anglaises d'Amérique. L'amour d'Évangéline et de Gabriel, plus solide que le cap Blomidon, résistera-t-il au génocide de leur peuple?
Cet amour a donné une voix aux Acadiens, qui en chantent la légende depuis deux siècles.
bix_229- Messages : 15439
Date d'inscription : 06/12/2016
Localisation : Lauragais
Re: Les Acadiens
je vais regarder le film si je le trouve
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“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
[/i]
"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21889
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Re: Les Acadiens
merci ! trouvé !
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Bédoulène- Messages : 21889
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Re: Les Acadiens
J'ai dit à quel point il était dommage que les Acadiens de Louisiane n'aient pas été appuyés en
tant que francophones et en tant que simples humains déjà.
Ce qui me touche, c'est que, malgré tout, il y a une source culturelle qui perdure dans la musique,
transmise de génération en génération.
Jaime cette musique, j'aime la musique authentiquement folklorique, riche de ses
mélanges.
Puisse-t-elle durer encore...
Un jour je parlerai de Clifton Chenier, chanteur cajun et jazzman.?
tant que francophones et en tant que simples humains déjà.
Ce qui me touche, c'est que, malgré tout, il y a une source culturelle qui perdure dans la musique,
transmise de génération en génération.
Jaime cette musique, j'aime la musique authentiquement folklorique, riche de ses
mélanges.
Puisse-t-elle durer encore...
Un jour je parlerai de Clifton Chenier, chanteur cajun et jazzman.?
bix_229- Messages : 15439
Date d'inscription : 06/12/2016
Localisation : Lauragais
Re: Les Acadiens
La musique c'est bien, mais il faudrait aussi parler de la cuisine cadienne (comme le jambalaya) !
_________________
« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 16019
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 68
Localisation : Guyane
Re: Les Acadiens
Avec des crevettes, tu as gouté ?Tristram a écrit:La musique c'est bien, mais il faudrait aussi parler de la cuisine cadienne (comme le jambalaya) !
bix_229- Messages : 15439
Date d'inscription : 06/12/2016
Localisation : Lauragais
Re: Les Acadiens
J'en fais même plus souvent que rarement !
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Tristram- Messages : 16019
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 68
Localisation : Guyane
Re: Les Acadiens
Une tradition musicale pleine de joie de vivre.
Avadoro- Messages : 1405
Date d'inscription : 07/12/2016
Age : 39
Re: Les Acadiens
Sur les tribulations tragiques des Acadiens, un roman agréable. Je l'ai lu.
"Chassée par les Anglais en 1755, une veuve, devenue esclave en Géorgie, décide de revenir en Acadie avec ses enfants. Rejointe par d'autres exilés, son odyssée de toutes les amours, de tous les dangers, durera dix ans. De Charleston à Baltimore, en passant par les marais de Salem, Pélagie et son peuple croiseront les Iroquois, connaîtront la guerre d'Indépendance américaine, souffriront la haine des protestants de Boston et un hiver rigoureux avant de regagner leur Terre promise. On ne sait ce qu'il faut admirer le plus de cette épopée : la langue d'Antonine Maillet, ce français ou l'héroïsme d'une femme incarnant le courage de nos lointains cousins. Une certitude cependant : par son humour, sa ferveur, Pélagie-la-Charette est un chef-d'œuvre à rire et à pleurer."
Antonine Maillet est née à Bouctouche, un petit village acadien majoritairement
français au Nouveau-Brunswick (Canada). Elle est la figure essentielle de la littérature
acadienne moderne.
"Chassée par les Anglais en 1755, une veuve, devenue esclave en Géorgie, décide de revenir en Acadie avec ses enfants. Rejointe par d'autres exilés, son odyssée de toutes les amours, de tous les dangers, durera dix ans. De Charleston à Baltimore, en passant par les marais de Salem, Pélagie et son peuple croiseront les Iroquois, connaîtront la guerre d'Indépendance américaine, souffriront la haine des protestants de Boston et un hiver rigoureux avant de regagner leur Terre promise. On ne sait ce qu'il faut admirer le plus de cette épopée : la langue d'Antonine Maillet, ce français ou l'héroïsme d'une femme incarnant le courage de nos lointains cousins. Une certitude cependant : par son humour, sa ferveur, Pélagie-la-Charette est un chef-d'œuvre à rire et à pleurer."
Antonine Maillet est née à Bouctouche, un petit village acadien majoritairement
français au Nouveau-Brunswick (Canada). Elle est la figure essentielle de la littérature
acadienne moderne.
bix_229- Messages : 15439
Date d'inscription : 06/12/2016
Localisation : Lauragais
Re: Les Acadiens
je le lirai il me semble bien plus sympa pour les Acadiens que le film "sans retour"
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“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
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"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21889
Date d'inscription : 02/12/2016
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Localisation : En Provence
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