Michel Quint
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Michel Quint
Wikipedia a écrit:Michel Quint est un écrivain né le 17 novembre 1949 à Leforest dans le Pas-de-Calais.
Issu de la classe moyenne dans le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, il se destine à des études littéraires. Il obtient une licence de lettres classiques et une maîtrise d'études théâtrales, pour devenir professeur de lettres classiques. Il commence sa carrière d'auteur en écrivant des pièces de théâtre pour Théâtre Ouvert, puis pour France Culture, qui diffuse également ses feuilletons radiophoniques.
À la fin des années 1980, il se tourne vers le roman noir. Il obtient le grand prix de littérature policière en 1989 pour Billard à l'étage.
Son roman le plus connu du grand public, Effroyables Jardins, paru en septembre 2000 aux éditions Joëlle Losfeld, a été adapté au cinéma par Jean Becker en 2003 et de nombreuses fois porté au théâtre.
Bibliographie :
- Mauvaise Conscience
- Posthume
- Hôtel des deux roses
- Bella ciao
- La Dernière Récré
- Mascarades
- Les Grands Ducs
- Aimer à peine (2001)
- Corps de ballet, Estuaires (2006)
- Sur les pas de Jacques Brel (2008)
- L’Espoir d’aimer en chemin (2006)
- Jadis
- Lundi perdu
- Cake walk
- L’Éternité sans faute
- Une ombre, sans doute (2008)
- Et mon mal est délicieux (2005) ; Page 1
- Aimer à peine, (2002)
- Billard à l'étage, (1989)
- Effroyables Jardins, 2000, dont a été tiré un film éponyme excluant cependant la partie extérieure du livre relative au procès de Maurice Papon ; Page 1
- Le Bélier noir (1994)
- Sanctus, (1990)
- À l’encre rouge, (1985)
- Cadavres au petit matin
- Max, (2008)
- Les Joyeuses, (2009 )
- Avec des mains cruelles, Joëlle Losfeld, (2010)
- Les Amants de Francfort, Héloïse d'Ormesson, (2011)
- Mademoiselle Liberté, Éditions Invenit, (2012)
- En dépit des étoiles, Héloïse d'Ormesson, (2013)
- Veuve noire, L'Archipel, (2013)
- J’existe à peine, Héloïse d'Ormesson, (2014)
- Fox-trot, Héloïse d'Ormesson, (2015)
- Apaise le temps, Phébus, (2016) ; Page 1
- Un Hiver avec le diable, (2016) ; Page 1
- Les aventurieurs du Cilento, (2019) ; Page 1
MAJ de l'index le 11/05/2019
Hanta- Messages : 1596
Date d'inscription : 03/12/2016
Age : 36
Re: Michel Quint
Effroyables jardins
62 pages ! 62 pages qui broient le coeur et font monter les larmes.
Un livre si petit par son format et si important par son message, par le devoir de mémoire qu'il propose, par la pédagogie qui doit faire de lui un incontournable de l'école, par la beauté de son style aux langages variés et foisonnants d'argot comme de propos plus soutenus.
Un récit qui a la capacité à nous émouvoir et à nous convaincre de la nécessité de se rappeler. Car même si on ne l'a pas vécu, si on est de plus en plus nombreux à ne pas avoir vécu ces choses là et ces événements tragiques, on a le devoir de se rappeler comme si nous y avions nous-mêmes assisté.
C'est touchant, c'est brillant, c'est important.
Dernière édition par Hanta le Jeu 8 Déc - 21:27, édité 1 fois
Hanta- Messages : 1596
Date d'inscription : 03/12/2016
Age : 36
Re: Michel Quint
Un hiver avec le diable
Toujours ce style si propre, si fluide, peut être académique par moments mais très plaisant. On regarde autrement les célèbres trente glorieuses qui passent pour une époque si dorée et qui cachent en son sein de lourdes tensions sociales. On remarque les problématiques au lendemain de la seconde guerre mondiale avec des femmes seules, des moeurs tabous, des codes qui se renouvellent tout ceci sur fond de trame criminelle.
Les personnages, tous, sont très soignés, décrits avec une grande précision et un vrai travail de psychologie leur est administré. On suit le récit avec attention, avec émotion souvent, et on ne peut s'empêcher de tourner les pages à un rythme soutenu. Cela restera un important souvenir littéraire pour moi après avoir été une riche expérience.
Hanta- Messages : 1596
Date d'inscription : 03/12/2016
Age : 36
Re: Michel Quint
Et mon mal est délicieux
Pro-di-gieux !!! Très court récit de 83 pages qui sont parfaites. Littéralement parfaites. C'est une histoire d'amour par procuration, une histoire durant une guerre qui est finalement secondaire, une histoire de confusion, de folie, de fuite, une histoire de sentiments qui surpassent toute condition. Une histoire de perte puis de perdition où nous lecteurs sommes perdus également, troublés, enchantés, amoureux de ces personnages décrits avec une grande émotion. On rit, on pleure, on vit... On meurt aussi. L'histoire de cette amoureuse du Cid, l'histoire de cet homme amoureux de cette amoureuse littéraire. L'histoire de cet amour à trois qui n'existe finalement pas. On est leurrés, tous comme ces héros d'un temps révolu. Michel Quint devient ce jour mon auteur français préféré.
L'écriture est magnifique, Quint s'est surpassé, on passe d'une poésie argotique à une poésie plus universelle. Les dialogues sont rares mais ciselés, précis. Les descriptions sont soignées mais pas trop présentes. La perfection.
Hanta- Messages : 1596
Date d'inscription : 03/12/2016
Age : 36
Re: Michel Quint
Demain, librairie. Mon ascendance va en faire les frais, si possible (et moi passer derrière . c'est sur-noté)
Nadine- Messages : 4832
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 48
Re: Michel Quint
J'ai donc lu hier soir en une heure et quelques (impressionnant comme il se lit avec aisance) :
Et mon mal est délicieux.
Mon avis n'engage que ma subjectivité, hein..
Le rythme est excellent.
L'efficacité discursive importante.
Le style alterne entre argot, oui, et élégance sobre.
Ce n'est pas, à mon avis totalement intériorisé, cet argot, il se fait voir dans les tournant, donc c'est pour moi quelquefois (pas tout le temps car le rythme excelle) un artifice avant d'être un flux porteur. Mais ce point n'est pas ce que je retiens de negatif, c'est juste en passant que je le souligne.
ET je n'ai pas CRU à cet amour. Quel dommage, quelle déception, ça a parasité tout mon affect.
Il est possible que la jeune femme concernée n'ait su atteindre suffisamment de corps , en mon idée, pour me convaincre que cet homme l'aime au delà du désir inassouvi. J' ai donc tenu à souligner que ma subjectivité est seule engagée. Pour moi il aime aimer. Surtout. Cela a entrainé un certain discrédit au propos, en cours de lecture.
Le style de Quint élude certains aspects, en porte d'autres très habilement comme Hanta le soulignait : certains fondamentaux propres à ma psychologie ne s'y trouvent , en fait, pas. De là à trouver son style beau, très vif, mais un peu courant d'air, il n'y a qu'un pas, que j'ai franchis.
J'ai par contre, et evidemment, été touchée, tout de même, par pas mal de choses, notamment la description de la guerre, et de son saccage de l'unité familiale. Hyper sobre mais extrêmement expressif. Le factuel est bien dévoilé par Quint.
Je pense que je relirai volontiers un autre de ses ouvrages malgré ma déception , car c'est de cela qu'il s'agit avant tout. Je m'attendais à quelque chose de moins axé sur le postulat amoureux, qui flonflonne pas mal tout le long.
Et mon mal est délicieux.
Mon avis n'engage que ma subjectivité, hein..
Le rythme est excellent.
L'efficacité discursive importante.
Le style alterne entre argot, oui, et élégance sobre.
Ce n'est pas, à mon avis totalement intériorisé, cet argot, il se fait voir dans les tournant, donc c'est pour moi quelquefois (pas tout le temps car le rythme excelle) un artifice avant d'être un flux porteur. Mais ce point n'est pas ce que je retiens de negatif, c'est juste en passant que je le souligne.
ET je n'ai pas CRU à cet amour. Quel dommage, quelle déception, ça a parasité tout mon affect.
Il est possible que la jeune femme concernée n'ait su atteindre suffisamment de corps , en mon idée, pour me convaincre que cet homme l'aime au delà du désir inassouvi. J' ai donc tenu à souligner que ma subjectivité est seule engagée. Pour moi il aime aimer. Surtout. Cela a entrainé un certain discrédit au propos, en cours de lecture.
Le style de Quint élude certains aspects, en porte d'autres très habilement comme Hanta le soulignait : certains fondamentaux propres à ma psychologie ne s'y trouvent , en fait, pas. De là à trouver son style beau, très vif, mais un peu courant d'air, il n'y a qu'un pas, que j'ai franchis.
J'ai par contre, et evidemment, été touchée, tout de même, par pas mal de choses, notamment la description de la guerre, et de son saccage de l'unité familiale. Hyper sobre mais extrêmement expressif. Le factuel est bien dévoilé par Quint.
Je pense que je relirai volontiers un autre de ses ouvrages malgré ma déception , car c'est de cela qu'il s'agit avant tout. Je m'attendais à quelque chose de moins axé sur le postulat amoureux, qui flonflonne pas mal tout le long.
Dernière édition par Nadine le Mer 18 Jan - 19:03, édité 1 fois
Nadine- Messages : 4832
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 48
Re: Michel Quint
Mais ton avis a bien sur autant de valeur que le mien et autant de subjectivité que ma critique nadine. Ton message me fait réfléchir et c'est très bien.
Hanta- Messages : 1596
Date d'inscription : 03/12/2016
Age : 36
Re: Michel Quint
Le tiens que j'ai relu après lecture m'a fais aussi réfléchir. C'est intéressant d'essayer de voir pourquoi on aime pas, soi.
J'aime beaucoup toute façon ce fait de forum, qu'alternent tous les regards etc. C'est vraiment stimulant.
J'aime beaucoup toute façon ce fait de forum, qu'alternent tous les regards etc. C'est vraiment stimulant.
Nadine- Messages : 4832
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 48
Re: Michel Quint
Les aventuriers du Cilento
J'aime beaucoup Michel Quint. Sa verve, son style si truculent par moments et délicat à d'autres, cette capacité à deviner de manière opportune quand il est bon d'être sensible et quand il y a une nécessité de punch.
Le prologue installe un décor violent, désespéré, laconique. Il en sera de même pour la suite même si la violence physique laissera place à une violence plus symbolique, plus abstraite.
Ils sont nombreux les livres à parler de quête d'identité. On peut d'ailleurs se demander à une époque où l'individualisme est triomphant comme il se fait que la quête d'identité soit pareille à celle du Graal pour beaucoup de gens.
Une quête d'identité donc, d'histoire également, nationale, régionale, locale, personnelle, à toutes les échelles les points d'interrogation sont majeurs et le héros pris au dépourvu par son absence de pouvoir sur ce qu'il apprend. Ajoutons à cela une critique sociale et politique en filigrane et l'on obtient un ouvrage avec une profondeur certaine.
J'ai été touché par ce périple existentialiste et par cette aventure du sens personnel.
Des longueurs parfois, peut être nécessaires pour reprendre son souffle mais dispensables pour le récit sont le seul bémol mais bien présent que je regrette.
Mots-clés : #identite #social #violence
J'aime beaucoup Michel Quint. Sa verve, son style si truculent par moments et délicat à d'autres, cette capacité à deviner de manière opportune quand il est bon d'être sensible et quand il y a une nécessité de punch.
Le prologue installe un décor violent, désespéré, laconique. Il en sera de même pour la suite même si la violence physique laissera place à une violence plus symbolique, plus abstraite.
Ils sont nombreux les livres à parler de quête d'identité. On peut d'ailleurs se demander à une époque où l'individualisme est triomphant comme il se fait que la quête d'identité soit pareille à celle du Graal pour beaucoup de gens.
Une quête d'identité donc, d'histoire également, nationale, régionale, locale, personnelle, à toutes les échelles les points d'interrogation sont majeurs et le héros pris au dépourvu par son absence de pouvoir sur ce qu'il apprend. Ajoutons à cela une critique sociale et politique en filigrane et l'on obtient un ouvrage avec une profondeur certaine.
J'ai été touché par ce périple existentialiste et par cette aventure du sens personnel.
Des longueurs parfois, peut être nécessaires pour reprendre son souffle mais dispensables pour le récit sont le seul bémol mais bien présent que je regrette.
Mots-clés : #identite #social #violence
Hanta- Messages : 1596
Date d'inscription : 03/12/2016
Age : 36
Re: Michel Quint
Apaise le temps
Je suis définitivement fan de Michel Quint. Alors oui ce n'est pas la Littérature avec un grand "L" mais c'est un auteur qui a un style plus complexe qu'il n'y paraît.
Ici il est question d'une défense de la culture et des livres. Des livres comme vecteur de liens sociaux, d'intégration, d'accompagnement dans une histoire et une Histoire qui n'est pas nécessairement la nôtre, d'accompagnement dans des codes qui ne sont pas les nôtres.
Abdel apprend la mort de sa libraire, celle qui lui a appris à lire, à écrire et qui fait de lui le prof qu'il est devenu dans un Roubaix, ville la plus pauvre de France.
Sur fond de passé algérien, de FLN et d'OAS nous apprenons les souvenirs de la grande Dame alors qu'Abdel s'occupe de ses affaires et de la libraire désormais orpheline.
Michel Quint, grâce à ce style faussement simple touche au coeur du lecteur par les émotions qu'il développe, délicates, brutes parfois, mais il touche aussi sa raison avec une critique sociale sous-jacente qui ne juge pas mais qui assume un propos et un développement.
C'est excellent, et cela devrait être étudié en classe.
*****
Mots-clés : #contemporain #guerredalgérie #immigration #social
Je suis définitivement fan de Michel Quint. Alors oui ce n'est pas la Littérature avec un grand "L" mais c'est un auteur qui a un style plus complexe qu'il n'y paraît.
Ici il est question d'une défense de la culture et des livres. Des livres comme vecteur de liens sociaux, d'intégration, d'accompagnement dans une histoire et une Histoire qui n'est pas nécessairement la nôtre, d'accompagnement dans des codes qui ne sont pas les nôtres.
Abdel apprend la mort de sa libraire, celle qui lui a appris à lire, à écrire et qui fait de lui le prof qu'il est devenu dans un Roubaix, ville la plus pauvre de France.
Sur fond de passé algérien, de FLN et d'OAS nous apprenons les souvenirs de la grande Dame alors qu'Abdel s'occupe de ses affaires et de la libraire désormais orpheline.
Michel Quint, grâce à ce style faussement simple touche au coeur du lecteur par les émotions qu'il développe, délicates, brutes parfois, mais il touche aussi sa raison avec une critique sociale sous-jacente qui ne juge pas mais qui assume un propos et un développement.
C'est excellent, et cela devrait être étudié en classe.
*****
Mots-clés : #contemporain #guerredalgérie #immigration #social
Hanta- Messages : 1596
Date d'inscription : 03/12/2016
Age : 36
Re: Michel Quint
merci Hanta ! pour débuter tu conseilles quel livre ? (j'en ai plusieurs dans ma pAL)
_________________
“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
[/i]
"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21020
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Re: Michel Quint
Pour le coup je pense sincèrement que le dernier que j'ai lu te touchera particulièrement.
Hanta- Messages : 1596
Date d'inscription : 03/12/2016
Age : 36
Re: Michel Quint
Apaise le temps
Ohlala, Hanta, je suis désolée, car j'avais aimé ton enthousiasme, mais je n'ai pas du tout aimé : j'ai trouvé tout un peu surfait. Le style, les bons sentiments, les coïncidences répétées et les invraisemblances.. le romanesque est très boursouflé au dépens du réel et j'ai trouvé qu'il multipliait trop les thèmes pour un format si court.
Bref, ce n'était pas pour moi ...
Ohlala, Hanta, je suis désolée, car j'avais aimé ton enthousiasme, mais je n'ai pas du tout aimé : j'ai trouvé tout un peu surfait. Le style, les bons sentiments, les coïncidences répétées et les invraisemblances.. le romanesque est très boursouflé au dépens du réel et j'ai trouvé qu'il multipliait trop les thèmes pour un format si court.
Bref, ce n'était pas pour moi ...
_________________
Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
topocl- Messages : 8395
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 64
Localisation : Roanne
Re: Michel Quint
Je m'en doutais un peu . C'est une critique qui revient sur babelio notamment.
Hanta- Messages : 1596
Date d'inscription : 03/12/2016
Age : 36
Re: Michel Quint
parce que c’est connu que je passe mon temps à critiquer..?? !!! ( )Hanta a écrit:Je m'en doutais un peu . .
_________________
Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
topocl- Messages : 8395
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 64
Localisation : Roanne
Re: Michel Quint
Non parce qu'on a des goûts très très différents.
Hanta- Messages : 1596
Date d'inscription : 03/12/2016
Age : 36
Re: Michel Quint
Je suis d'accord, mais là , tu m'as surprise, je n’aurais pas cru que tu aimerais ce genre de bouquin.
Comme quoi, c’est compliqué les goûts de chacun.
Comme quoi, c’est compliqué les goûts de chacun.
_________________
Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
topocl- Messages : 8395
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 64
Localisation : Roanne
Re: Michel Quint
Disons que ça commence à se savoir.Topocl a écrit:parce que c’est connu que je passe mon temps à critiquer..?? !!!
_________________
« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 15559
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 67
Localisation : Guyane
Re: Michel Quint
C'est fou oui les personnalités et les réceptions. votre dialogue, topocl et Hanta me rappelle un court métrage que j'ai revu genre 10 fois, avec à chaque fois une émotion intense, l'impression d'avoir une quintessence de la perfection et narrative et intellectuelle, à chaque fois les yeux mouillés, à chaque fois le coeur serré d'exhaltation, à chaque fois l'esprit fou d'émulation, me rappelle les , je pense, 20 amis proches à qui j'ai pu passer le lien, dont l'un qui s'appelle Deschosesàlire, et être sidérée que ne pleuve pas un écho à ma bouleversante découverte de ce chef d'oeuvre.
Apparemment, à moi, ça fait un effet terrible. pas trop à d'autres.
C'est dingue. Un peu frustrant, et amusant aussi , finalement. A se le dire en tous cas.
Hanta je lirai j'espère un autre livre de lui. J'espère. A suivre. Je veux voir aussi. Tu te souviens peut-être, j'avais projetté un sentiment critique de manière peu rationnelle sur celui que j'avais lu, et avais pourtant gardé longtemps des échos de la lecture. Kashmir je crois disait quelque part quelque chose sur ces lectures qui nous laissent un peu muets mais habités. cette dychotomie de ma posture face à Quint doit être regardée de plus près. Je vais tâcher de m'y atteler dans moins de 6 mois-espérons.
Apparemment, à moi, ça fait un effet terrible. pas trop à d'autres.
C'est dingue. Un peu frustrant, et amusant aussi , finalement. A se le dire en tous cas.
Hanta je lirai j'espère un autre livre de lui. J'espère. A suivre. Je veux voir aussi. Tu te souviens peut-être, j'avais projetté un sentiment critique de manière peu rationnelle sur celui que j'avais lu, et avais pourtant gardé longtemps des échos de la lecture. Kashmir je crois disait quelque part quelque chose sur ces lectures qui nous laissent un peu muets mais habités. cette dychotomie de ma posture face à Quint doit être regardée de plus près. Je vais tâcher de m'y atteler dans moins de 6 mois-espérons.
Nadine- Messages : 4832
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 48
Re: Michel Quint
Je comprends tout à fait ce que tu veux dire Nadine.
Hanta- Messages : 1596
Date d'inscription : 03/12/2016
Age : 36
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Des Choses à lire :: Lectures par auteurs :: Écrivains européens francophones
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