Julien Gravelle
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Julien Gravelle
Jurassien d’origine, il a étudié la philosophie puis l’aménagement du territoire. Il vit en forêt boréale, au Québec, depuis 2006. Conducteur de meute, il a guidé des expéditions dans le nord canadien, dans la région du Lac-Saint-Jean. Il est devenu intervenant dans un centre de ressources pour hommes. Cet emploi lui permet d’observer, d’un point de vue « incroyablement privilégié », ce que vivent ces hommes que l’on dit violents, primitifs ou inadéquats, et comment ils s’ajustent (ou ne s’ajustent pas) aux nouvelles réalités.
Son premier roman, Nitassinan, paraît en 2012.
Bibliographie
2012 : Nitassinan
2014 : Musher
2015 : Debout sur la carlingue
2021 : Les cowboys sont fatigués
2021 : Nos renoncements, Réflexion sur la masculinité et la violence
Sources diverses.
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Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
topocl- Messages : 8395
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 64
Localisation : Roanne
Re: Julien Gravelle
Nitassinan
Comment un pays vit et comment les humains y vivent.
Neuf récits entre 1563 et 2012, d’hommes et de femmes définis par leur géographie, la région du lac Saint-Jean au Nord du Québec, région de bois, de grand froid et de fantômes. Les animaux aussi, caribous, ours ou chiens de traîneau.
On y voit les Amérindiens découvrir, accueillir puis redouter l’Homme blanc, perdre une part de leur singularité, tout en restant eux-même. Les colons prennent place, avec ce qu’ils apportent de maladies, d’alcool, de religion, de « progrès » - de violence, en quelque sorte.Et parmi ces hommes blancs, certains rêvent de partager – et partagent parfois – la fascinante culture indigène , cette poésie et cette rudesse du Grand Nord : trappe, nomadisme, aventure, et ce brin de folie mêlée de sagesse, ce défi qui les sous-tendent.
Neuf histoires accolées, neuf nouvelles, oui, auxquelles la chronologie, l’intelligence romanesque et historique donnent sens. Une couverture à la hauteur de ce livre magnifique et troublant.
Comment un pays vit et comment les humains y vivent.
Neuf récits entre 1563 et 2012, d’hommes et de femmes définis par leur géographie, la région du lac Saint-Jean au Nord du Québec, région de bois, de grand froid et de fantômes. Les animaux aussi, caribous, ours ou chiens de traîneau.
On y voit les Amérindiens découvrir, accueillir puis redouter l’Homme blanc, perdre une part de leur singularité, tout en restant eux-même. Les colons prennent place, avec ce qu’ils apportent de maladies, d’alcool, de religion, de « progrès » - de violence, en quelque sorte.Et parmi ces hommes blancs, certains rêvent de partager – et partagent parfois – la fascinante culture indigène , cette poésie et cette rudesse du Grand Nord : trappe, nomadisme, aventure, et ce brin de folie mêlée de sagesse, ce défi qui les sous-tendent.
Neuf histoires accolées, neuf nouvelles, oui, auxquelles la chronologie, l’intelligence romanesque et historique donnent sens. Une couverture à la hauteur de ce livre magnifique et troublant.
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Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
topocl- Messages : 8395
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 64
Localisation : Roanne
Re: Julien Gravelle
ça donne envie de le lire, tu as raison pour la couverture, elle est superbe cette photo, et l'auteur a un emploi qui interpelle.
J'ai remarqué que tu creusais volontiers la lecture des autres oeuvres lorsqu'un auteur te plais, si je ne le lis pas d'ici là je te suivrai ici sans nul doute. Merci pour ce fil
J'ai remarqué que tu creusais volontiers la lecture des autres oeuvres lorsqu'un auteur te plais, si je ne le lis pas d'ici là je te suivrai ici sans nul doute. Merci pour ce fil
Nadine- Messages : 4832
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 48
Re: Julien Gravelle
Noté.
Et puis ceux qui aiment les chiens devraient apprécier Musher.
Ce court récit est la méditation d'un jeune musher* sur l'animalité. Taraudé par la question du rapport juste à l'animal – un rapport ni mièvre, ni cruel – Gravelle l'aborde par un angle singulier : en étudiant la société que nous formons, de fait, avec les bêtes.
A la lisière du récit et de l'essai, Musher nous fait entrer dans la profondeur de l'hiver boréal et l'intimité de la vie avec les chiens.
Et puis ceux qui aiment les chiens devraient apprécier Musher.
Ce court récit est la méditation d'un jeune musher* sur l'animalité. Taraudé par la question du rapport juste à l'animal – un rapport ni mièvre, ni cruel – Gravelle l'aborde par un angle singulier : en étudiant la société que nous formons, de fait, avec les bêtes.
A la lisière du récit et de l'essai, Musher nous fait entrer dans la profondeur de l'hiver boréal et l'intimité de la vie avec les chiens.
bix_229- Messages : 15439
Date d'inscription : 06/12/2016
Localisation : Lauragais
Re: Julien Gravelle
Nadine a écrit:
J'ai remarqué que tu creusais volontiers la lecture des autres oeuvres lorsqu'un auteur te plais
je suis démasquée !
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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8395
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 64
Localisation : Roanne
Re: Julien Gravelle
oh! ce fil m'avait échappé, merci d'avoir remonté le fil c'est pour moi !
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“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
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"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21020
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
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