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Jean-Bernard Pouy

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Message par Tristram Mar 8 Fév - 11:01

Jean-Bernard Pouy
(Né en 1946)

violence - Jean-Bernard Pouy Jean-b10

Jean-Bernard Pouy, né le 2 janvier 1946 à Paris, est un auteur libertaire français de roman noir et un directeur de collections littéraires.
Auteur à succès, il a publié plus de 130 romans.
De père employé SNCF et mère au foyer, il passe sa jeunesse à faire les quatre cents coups à Vitry. Après ses études notamment à l’École pratique des hautes études, il est animateur culturel au lycée d'Ivry. Au contact des lycéens cinéphiles qui lui demandent de raconter son Mai 68, il écrit son premier roman Spinoza encule Hegel, qui sera publié quelques années après en 1983.
Au début des années 80, avec les autres auteurs du néo-polar, il relance la Série noire, amoureux des jeux de mots et des canulars, il est parmi eux « le déconneur » selon son expression.
Il inaugure les collections (Zèbres, Le Poulpe, Pierre de Gondol, Série grise, Tourisme et polar). Il est notamment le créateur du personnage Gabriel Lecouvreur, dit Le Poulpe, aux éditions Baleine dont il est un des fondateurs, avec Patrick Raynal, Serge Quadruppani. Par la suite il lance la série Pierre de Gondol sur le même principe que le Poulpe, un personnage d'enquêteur littéraire, et la même année la série grise, une série en gros caractères destinée aux 72-83 ans.
Lors d'un débat, un spectateur affirme « Il n'y a que la littérature allemande qui vaille le coup. » Le défi l'amuse et Pouy fera tout pour qu'au moins un de ses écrits soit placé sur le rayon de littérature allemande. Il invente Arthur Keelt auteur d'un seul livre, Le Merle, lui rédige une biographie et le cite à plusieurs reprises dans ses romans. Si bien que, sur France Culture Serge Koster affirme avoir lu ce « très beau livre épuisé ». Pouy écrit donc son œuvre allemande, Le Merle, et le publie en 2002, laissant croire qu'il n'est que le traducteur d'Arthur Keelt.
Adepte de l'Oulipo, il pratique assidûment l'écriture à contraintes ; il participe notamment à l'émission Des Papous dans la tête sur France Culture. Nombre de ses œuvres appliquent une contrainte, le plus souvent cachée comme l'utilisation d'incipit de romans pour les attaques de chapitre, le cadavre exquis (par chapitre) pour La Vie duraille avec Daniel Pennac et Patrick Raynal sous le pseudonyme de « J.-B. Nacray ».
Depuis 2006 il est président d'honneur du prix du polar lycéen d'Aubusson (festival Nuits Noires), et aussi directeur de collection de Suite noire aux Éditions La Branche.
En 2021 il publie La mère noire coécrit avec Marc Villard et inspiré du mouvement des gilets jaunes.

Œuvre

Romans

• 1983 : Spinoza encule Hegel in Very Nice (Albin Michel, coll. Sanguine no 16)
• 1984 : Nous avons brûlé une sainte (Gallimard, coll. Série noire no 1968)
• 1985 : La Vie duraille, avec Patrick Raynal et Daniel Pennac sous le pseudonyme J.-B. Nacray (Fleuve noir Spécial Police no 1968)
• 1985 : Suzanne et les ringards (Gallimard. coll. Série noire no 2013)
• 1986 : La Pêche aux anges (Gallimard, coll. Série noire no 2042)
• 1987 : L'Homme à l'oreille croquée (Gallimard. coll. Série noire no 2098)
• 1988 : La Clef des mensonges (Gallimard, coll. Série noire no 2161)
• 1989 : Le Cinéma de papa (Gallimard, coll. Série noire no 2199)
• 1990 : Cinq nazes (L'Atalante)
• 1992 : La Belle de Fontenay (Gallimard, coll. Série noire no 2290)
• 1992 : RN 86 (Clô)
• 1994 : Le Bienheureux (L'Atalante)
• 1995 : La petite écuyère a cafté (Baleine no 1, coll. Le Poulpe)
• 1996 : 54 x 13 (L'Atalante)
• 1998 : À sec ! : Spinoza encule Hegel, le retour (Baleine no 111, coll. Canaille/Revolver)
• 1998 : Le Poulpe, le film (novélisation avec Guillaume Nicloux et Patrick Raynal (Baleine no 145, coll. Le Poulpe)
• 1998 : Les Gros Culs (Baleine - hors commerce)
• 1999 : Larchmütz 5632 (Gallimard, coll. Série noire no 2532)
• 1999 : 94 (Éd. Grenadine 2000)
• 2000 : Démons et vermeils (Baleine, coll. Série grise no 1)
• 2000 : 1280 âmes (Baleine, coll. Pierre de Gondol no 1), en référence au roman de Jim Thompson, 1275 âmes
• 2002 : Le Merle, sous le pseudonyme d'Arthur Keelt ("trad. de l'allemand par J.-B. Pouy" (sic) (L'Atalante)
• 2002 : Sur le quai, photogr. Cyrille Derouineau (Terre de brume)
• 2003 : H4Blues (Gallimard, coll. Série noire, n° 2680)
• 2003 : Train perdu, wagon mort (La Vie du rail, coll. Rail noir)
• 2004 : Nycthémère (Les Contrebandiers éditeurs)
• 2004 : La Farce du destin, avec Patrick Raynal (Les Contrebandiers éditeurs)
• 2004 : The Farce of the Destin (deuxième épisode de La Farce du destin), avec Patrick Raynal (Les Contrebandiers éditeurs)
• 2005 : Le Rouge et le Vert (Gallimard, coll. Série noire n° 2731)
• 2005 : Sirop de Liège, avec Joe G. Pinelli (ill.) (Éd. Estuaire, coll. Carnets Littéraires)
• 2006 : Avec une poignée de sable : Spinoza encule Hegel 3 (Les Contrebandiers)
• 2006 : Fratelli, avec Joe G. Pinelli (ill.) (Éd. Estuaire)
• 2006 : Le Petit Bluff de l'alcootest (La Branche, coll. Suite noire no 5)
• 2007 : Nus (Fayard, coll. Fayard Noir)
• 2007 : Au pied du mur (Belin jeunesse, coll. Charivari). Rééd. sous le titre Le Mur et au-delà (2008)
• 2008 : La Récup' (Fayard, coll. Fayard Noir)
• 2008 : Mes soixante huîtres, Folie d'encre.
• 2008 : Feuque ! (Mare Nostrum, coll. Polar Rock, no 5)
• 2009 : Rosbif saignant (Coop-Breizh, coll. Les enquêtes de Léo Tanguy)
• 2009 : Cinq bières, deux rhums (Baleine, coll. Le Poulpe, n° 261)
• 2009 : Blacklagoon, (les mille univers)
• 2010 : Holiday (Baleine)
• 2011 : Colère du présent (Baleine)
• 2011 : Le Bar parfait (Les éditions de l'atelier in8, coll. Polaroid)
• 2011 : Samedi 14 (La Branche, coll. « Vendredi 13 »)
• 2012 : Sous le vent, avec Joe G. Pinelli (ill.) (JC Lattès)
• 2013 : Calibre 16 mm (Les éditions de l'atelier in8, coll. Polaroid)
• 2014 : Plein le dos (Les petits polars du Monde)
• 2014 : S63, en hommage au Téléphone S63, Éditions Invenit / Musée des Confluences, 76 pages
• 2015 : Tout doit disparaître (Gallimard, coll. Série noire)
• 2016 : Le Merle d'Arthur Keelt (L'Atalante)
• 2018 : Ma ZAD (Gallimard, coll. Série noire)
• 2018 : Mes soirs sans tweet (Folies d'encre)
• 2018 : Lord Gwynplaine (Albin Michel) en collaboration avec Patrick Raynal
• 2020 : Trilogie spinoziste Folio policier n°917, recueil reprenant les trois romans Spinoza encule Hegel, À sec ! , et Avec une poignée de sable, préface de l’auteur
• 2021 : La Mère noire, (Gallimard, coll. Série noire) coécrit avec Marc Villard
• 2022 : En attendant Dogo, Gallimard

Plus:
(Wikipédia)

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« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
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Message par Tristram Mar 8 Fév - 11:04

Nous avons brûlé une sainte

violence - Jean-Bernard Pouy Nous_a11
Exergue a écrit:« … La légalité est IRRÉELLE et, seule, la clandestinité possède un pur goût de RÉEL. Tout ce qui se trouve entre elles est TRANSPARENT. Quant à DIEU… »
B. SPIGENSTEIN
Les catégories RÉEL, IRRÉEL et TRANSPARENCE marquent les épisodes selon que les personnages évoqués appartiennent respectivement aux terroristes, aux flics, ou aux autres…
Lesdits terroristes forment un petit noyau de jeunes agrégés dans la haine de la société, anglophobes se réclamant de Rimbaud et de Jeanne d’Arc soudés autour d’Anna, fascinante et véhémente albinos au genou broyé lors d’une tentative de viol par des touristes anglais : son frère, Gilles de Laval dit Gilles de Rais, et ses deux amours, Jean Poton dit Xaintrailles et Étienne de Vignoles, dit La Hire. Plaisamment foutraque et complaisamment amorale, la course à la mort des forcenés est rendue comme un hymne à la violence anarchique, voire une ode à Mesrine. Cependant, même si le style est rugueux (mais cinématographique), Pouy sait conter une histoire.
« OK, c’est de la littérature, mais c’est rigolo, ça a tout pour faire grandir le mythe, exacerber les intellos et paniquer les incultes. »

\Mots-clés : #polar #violence

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Message par Bédoulène Mar 8 Fév - 11:37

un polar noir ?

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Message par Tristram Mar 8 Fév - 11:37

Très !

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Message par Bédoulène Mar 8 Fév - 11:39

alors je note !

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Message par Tristram Lun 11 Avr - 12:26

La Pêche aux anges

Dans la région de Nice, Zoj Werstein, un gitan sédentarisé sous contrôle judiciaire, cherche la jeune femme à laquelle il a prêté son exemplaire annoté du Tractatus logico-philosophicus de Wittgenstein ; c’est Liliane, mère de Lionel, disparu depuis six mois, qui enquête.
C’est magistralement amené (et rondement mené) : un passeur d’enfants est abattu par son commanditaire, sa femme est tuée dans l’explosion de sa voiture, que surveillait Liliane, qui se retrouve hospitalisée avec Zoj, aussi père d’un jeune fils, Zoltan.
On est dans la tête des principaux protagonistes, sous forme de monologue intérieur chez Zoj, de constats assez pathétiques chez Liliane, et c’est noir dès le tout début. L’intrigue devient inconséquente vers la fin, mais le roman vaut par d’autres aspects.
« Wittgenstein, je n’y ai vraiment jamais rien compris, mais il me parle, me montre du doigt, et s’adresse à quelque chose. En moi. Je ne sais pas quoi. Un jour ou l’autre, je le saurai. »

\Mots-clés : #polar

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Message par Tristram Jeu 5 Jan - 11:41

L'Homme à l'oreille croquée

violence - Jean-Bernard Pouy L_homm16

Dans un accident ferroviaire, Marcel, 15 ans, se retrouve bloqué sous une jeune femme, qui de douleur lui croque l’oreille. La description de cette expérience est excellente, et pleine d’humour.
« Uniquement dans ces mots, j’ai repéré un sourire. J’ai eu envie de rigoler, mais je me suis retenu fortement pour ne pas pleurer. »

« On s’est craché dessus, pissé dessus et elle m’a bouffé une portugaise. »

« J’ai une sorte de broccoli rose sur le côté gauche de la tête. Pour draguer, ça va être d’un commode ! »
Désincarcérés, Marcel est soigné, et la jeune femme disparait, donnée pour morte ; il apprend que Marie-Claude serait en fait Arlette, une de ces prostituées révoltées contre leur protecteur, et traquées par des sbires. Approché par ces derniers, Marcel part à sa recherche en Bretagne pour l’avertir.
« J’ai sorti Kaddish de mon sac et je me suis mis à relire, dans ce buffet jaunâtre, ces mots jetés à la pelle, comme du charbon sur un tender, par un Amerlo, un jour, loin. En sentant qu’il était très proche de moi et saisi qu’il puisse être si près… »

« Le stop, c’est vraiment nul. On a l’air con, on se trempe, on a l’air de mendier. Dire que ça a été un sport de jeunes. Ça me dépasse. Peut-être qu’on croyait encore à un monde où tout le monde aide tout le monde. »
Ensuite, c’est le thriller, aussi haletant que possible, avec rebondissements, course-poursuite et toute la lyre – mais pourquoi véritablement Marie-Claude est-elle si assidument poursuivie (véritable « point aveugle » du roman, selon Cercas) ?

\Mots-clés : #thriller

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Message par Bédoulène Ven 6 Jan - 7:30

je veux bien haleter !

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