Thomas Gunzig
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Thomas Gunzig
biographie a écrit:Thomas Gunzig est écrivain, libraire, chroniqueur et professeur belge.
Licencié en Sciences Politiques, Thomas Gunzig fait de l'indépendance du Tadjikistan le sujet de son mémoire. En 1994, il remporte le Prix de l'Écrivain Étudiant de la ville de Bruxelles pour Situation Instable Penchant vers le mois d'Août (éditions Jacques Grancher), un recueil de nouvelles extraordinaire de maîtrise et de drôlerie qui annonce un talent nouveau entre humour noir, fantaisie réaliste et pessimisme morbide, doué d'une imagination bondissante proche du fantastique.
En 1996, il remporte le prix de la RTBF et le Prix Spécial du Jury pour la nouvelle Elle mettait les cafards en boîte lors de la Fureur de Lire.
En 1997, second recueil de nouvelles, Il y avait quelque chose dans le noir qu'on n'avait pas vu (éditions Julliard, J'ai Lu Nouvelle Génération), mises en scène en France et en Belgique.
En 1999, troisième recueil de nouvelles, "À part moi personne n'est mort" (éditions du Castor Astral, J'ai Lu Nouvelle Génération). Il est également l'auteur d'une comédie musicale, "Belle à mourir", jouée en 1999 en Belgique.
En 2000, il remporte le prix de la SCAM et réalise de nombreuses fictions pour Radio France. Il publie Bruxelles, Capitale culturelle de l'Europe aux éditions Autrement en 2000 et chez Labor De la terrible et magnifique histoire des créatures les plus moches de l'univers en 2002 et un recueil de nouvelles, Carbowaterstoemp, en 2005. Son premier roman, Mort d'un parfait bilingue (Au diable Vauvert 2001), s'est vu distingué par les prix Victor Rossel et Club Méditerranée et son recueil de nouvelles, Le plus petit zoo du monde (Au diable Vauvert, 2003), par le Prix des Éditeurs. Il est lauréat en 2004 du prix de l'Académie Royale de Langue et Littérature Française de Belgique.
Thomas Gunzig est professeur de littérature à La Cambre. Ses livres sont traduits dans le monde entier. Son dernier roman, "10 000 litres d'horreur pure", est paru en 2007 aux éditions Au diable vauvert.
En 2019, il publie, avec François Schuiten, Jaco Van Dormael et Laurent Durieux, "Le Dernier Pharaon".
source : babelio
Bibliographie :
Romans:
Mort d'un parfait bilingue,
Kuru,
10 000 litres d'horreur pure : Modeste contribution à une sous-culture
Manuel de survie à l'usage des incapables,
La Stratégie du hors-jeu
La Vie sauvage
Encore une histoire d’amour
Feel good
Le sang des bêtes
Nouvelles :
Situation instable penchant vers le mois d'août
Il y avait quelque chose dans le noir qu'on n'avait pas vu
À part moi, personne n'est mort
Premières nouvelles !
Figures du transfert : épisodes cliniques
Le Plus Petit Zoo du monde
Royaumes
Take five
Carbowaterstoemp
Pique-nique et autres nouvelles
Assortiment pour une vie meilleure
Hanta- Messages : 1596
Date d'inscription : 03/12/2016
Age : 36
Re: Thomas Gunzig
Le sang des bêtes
Roman qui questionne selon une tradition existentialiste la place de l'individu dans le monde, dans la société mais aussi dans L Histoire avec comme prisme d'analyse un personnage qui à l'ère écologique est une vache mais qui remplace l'homme naturellement sauvage de Rousseau et qui renvoie d'une certaine façon les interrogations que se posent les personnages de manière brute et sans déterminisme.
Un ouvrage assez contemporain qui substitue à la condition de l'homme moderne, la condition de l'anima présent.
C'est très perspicace, intéressant et nous invite à une grande humilité.
\Mots-clés : #famille #satirique #social
Roman qui questionne selon une tradition existentialiste la place de l'individu dans le monde, dans la société mais aussi dans L Histoire avec comme prisme d'analyse un personnage qui à l'ère écologique est une vache mais qui remplace l'homme naturellement sauvage de Rousseau et qui renvoie d'une certaine façon les interrogations que se posent les personnages de manière brute et sans déterminisme.
Un ouvrage assez contemporain qui substitue à la condition de l'homme moderne, la condition de l'anima présent.
C'est très perspicace, intéressant et nous invite à une grande humilité.
\Mots-clés : #famille #satirique #social
Hanta- Messages : 1596
Date d'inscription : 03/12/2016
Age : 36
Re: Thomas Gunzig
Merci Hanta pour l'indication : apparemment un auteur à découvrir _ dont acte.
_________________
« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 15559
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 67
Localisation : Guyane
Re: Thomas Gunzig
merci Hanta pour la découverte !
_________________
“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
[/i]
"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21020
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Re: Thomas Gunzig
Mort d'un parfait bilingue
Au début, le style est efficace, serré, si prestement mené qu’il emporte le lecteur ; les métaphores sont aussi percutantes qu’originales. Mais peu à peu les allers-retours chronologiques supposés animer le déroulement de la narration déroutent plus qu’ils ne séduisent, jusqu’à se stabiliser dans la traditionnelle alternance du présent du narrateur qui se réveille amnésique à l’hôpital et le cours naturel des évènements.
Le narrateur a déjà tué Pierre « Petits Pois » Roberts, qui battait sa femme Suzy, à la demande de Moktar, l’ex-soldat slovène, frère de cette dernière ; il est maintenant forcé par le chanteur Jim-Jim Slater, dont il a tabassé la femme, Minitrip, son amante, à exécuter Caroline Lemonseed, chanteuse à succès envoyée tenir élevé le moral des troupes en guerre… Cette obscure guerre contre des terroristes au sein de réfugiés faméliques est matière à une couverture médiatique et publicitaire pour le moins outrancière.
C’est finalement aussi peu convaincant qu’immonde : l’histoire se révèle bancale, et repose sur de bons sentiments présentés en mode trash.
Et pourtant, je suis profondément choqué de voir des reportages sur la guerre en Ukraine introduits par des publicités particulièrement déplacées.
\Mots-clés : #polar
Au début, le style est efficace, serré, si prestement mené qu’il emporte le lecteur ; les métaphores sont aussi percutantes qu’originales. Mais peu à peu les allers-retours chronologiques supposés animer le déroulement de la narration déroutent plus qu’ils ne séduisent, jusqu’à se stabiliser dans la traditionnelle alternance du présent du narrateur qui se réveille amnésique à l’hôpital et le cours naturel des évènements.
Le narrateur a déjà tué Pierre « Petits Pois » Roberts, qui battait sa femme Suzy, à la demande de Moktar, l’ex-soldat slovène, frère de cette dernière ; il est maintenant forcé par le chanteur Jim-Jim Slater, dont il a tabassé la femme, Minitrip, son amante, à exécuter Caroline Lemonseed, chanteuse à succès envoyée tenir élevé le moral des troupes en guerre… Cette obscure guerre contre des terroristes au sein de réfugiés faméliques est matière à une couverture médiatique et publicitaire pour le moins outrancière.
C’est finalement aussi peu convaincant qu’immonde : l’histoire se révèle bancale, et repose sur de bons sentiments présentés en mode trash.
Et pourtant, je suis profondément choqué de voir des reportages sur la guerre en Ukraine introduits par des publicités particulièrement déplacées.
\Mots-clés : #polar
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Tristram- Messages : 15559
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 67
Localisation : Guyane
Re: Thomas Gunzig
c'est rare que tu tombes sur des lectures décevantes à ce point, me semble !
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“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
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"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21020
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Re: Thomas Gunzig
Une grosse ficelle sentimentaliste, un effet d'une indignité qui m'a d'ailleurs paru contreproductive. Je ne suis pas bon lecteur de l'ignoble facile... surtout avec un bon (pitch de) départ. Mais je reconnais mes limites : un autre livre, ou alors un autre lecteur, peut-être...
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Tristram- Messages : 15559
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 67
Localisation : Guyane
Re: Thomas Gunzig
Mince.
Curieuse de savoir si tu l'as lu, celui-là, Hanta ?
ça fait drôle de lire coup sur coup deux retours si antithétiques.
Curieuse de savoir si tu l'as lu, celui-là, Hanta ?
ça fait drôle de lire coup sur coup deux retours si antithétiques.
Nadine- Messages : 4832
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 48
Des Choses à lire :: Lectures par auteurs :: Écrivains européens francophones
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