Lectures de juin

Belle illustration Louvaluma. Merci !
Je me lance donc en premier :
Je lis Mohamed Mbougar Sarr : La Plus secrète mémoire des hommes (un peu réservé pour le moment)

Je continue la lecture de Perec par Espèces d'espace et d'Agatha Christie avec La mort n'est pas une fin qu'elle situe dans l’Égypte ancienne : c'est la détente après les romans qui se passent autour des chantiers de fouilles au Moyen Orient qui parfois "mettent en boîte" le métier d'archéologue, ce n'est pas complètement pour me déplaire (juste pour plaisanter)

Je vadrouille de livre inachevé en livre interrompu.
Je tente un polar, selon la bonne vieille méthode : Trafiquants et associés de Sebastian Rotella (et je n'y comprends pas grand chose pour le moment )

J'ai fini "L'Arche Titanic", d'Éric Chevillard, collection "Ma nuit au musée", publiée chez Stock. Drôle, subtil, instructif, malicieux, du très bon.

Je poursuis "Être à sa place", de la philosophe Claire Marin : j'apprécie toujours autant son propos et son style, c'est clair, rigoureux, imagé ; ça reflète mon histoire, mes interrogations du moment, mes projections ; et c'est tellement universel que j'ai envie de l'offrir à plein de gens autour de moi à qui ça parlerait aussi beaucoup.

Je reprends "Pas pleurer", de Lydie Salvayre, dont j'apprécie de plus en plus la vision, l'humour, et l'écriture, bien sûr.

Le roman de la momie ! (avec une pensée pour Mona Chollet ?)

Bal masqué de Lermontov, pièce écrite à vingt-et-un ans et longtemps inédite.

J'ai fini La Servante Écarlate il y a une semaine, je posterai le commentaire d'ici quelques jours.
J'ai presque fini Tristana de Pérez Galdos, lecture très enthousiasmante

Ah oui, ça fait au moins deux ans que je veux lire Galdós. Mais je n'ai encore aucun livre de lui.

je n'accroche pas des masses avec la momie... en attendant de voir s'il se passe autre chose que des descriptions à la truelle à paillettes ?

Chant des plaines de Wright Morris

animal a écrit:des descriptions à la truelle à paillettes ?

L'expression est heureuse et plutôt juste. L'intérêt de Gautier ce sont avant tout ces longues descriptions au riche vocabulaire, parfois un peu précieux.

remarque c'est vrai, imagine bien qu'il prend un plaisir certain à ce tâcheronnage littéraire.

Et c'est aussi par réaction à ce type de descriptions jugées lourdes voire laborieuses ou inutiles qu'est venue la mode d'écritures plus à l'os, voire blanche ! Mais je trouve agréablement dépaysant de retourner y goûter !

Pour répondre à propos de Gautier, j'ai hâte de retourner au Roman de la Momie qui m'avait enthousiasmée adolescente : et pourtant je suis en général assez réservée par  rapport aux effets de style et à la préciosité, sans doute l'attrait de l'archéologie ? A vérifier.

Pour revenir aux lectures de juin ; j'ai commencé Le Journal d'un bourgeois de Paris entre 1404 et 1449, c'est dense et ça va sans doute dépasser juin.
Pour le plaisir, encore un Agatha Christie, Meurtres au Champagne et à petites doses, chaque jour : Le livre de chroniques IV d'Antunes

« J’ai un livre en moi et nous parlons tous les deux. Dès que j’aurai fini le livre, j’atterrirai. Je n’ai aucune envie d’atterrir. »
António Lobo Antunes, « Un vase à contre-jour, avec une petite branche d’acacia », in « Livre de chroniques IV »

Quant aux différentes écritures, je préfère parler d'approches ou de pattes singulières plutôt que d'effets de style et de préciosité, notions davantage réservées à un jugement de valeur, me semble-t-il.

On verra si vous réussissez à me faire culpabiliser