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Benito Pérez Galdós

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Message par Dreep Ven 10 Juin - 12:17

Benito Pérez Galdós
(1843 - 1920)

Benito Pérez Galdós Benito10

Biographie :

Benito Pérez Galdós, dixième et dernier enfant du lieutenant-colonel Sebastián Pérez et de Dolores Galdós, naît à Las Palmas de Gran Canaria. Il fait ses études secondaires dans le Collège San Agustín, établissement d'enseignement de caractère libéral, où commencèrent à se manifester son esprit critique, son humour caricatural et ses premières inquiétudes littéraires. Il collabore dans des journaux de Las Palmas et gagne un prix dans un concours de dessin réalisé dans la ville. En 1862 il finit ses études de baccalauréat en arts et réussit son examen de graduation au lycée de La Laguna, Tenerife. Cette même année il se déplace à Madrid pour étudier le droit. Il y suivra aussi le cours de littérature gréco-latine du philologue Alfredo Adolfo Camús, dont les leçons, qui le marquèrent profondément, se conservent toujours aujourd'hui au musée de l'écrivain à Las Palmas.

En 1886, il est nommé par le Premier ministre Práxedes Mateo Sagasta député remplaçant au Parlement de Madrid pour la ville et le district de Guayama, à Porto Rico ; il n'y met jamais les pieds, mais se renseigne néanmoins sur les conditions de vie dans cette région, et se sent investi du devoir d'en représenter les habitants au mieux de leurs intérêts.

En 1897, il est élu à la Real Academia Española. En 1907, il est élu député républicain au Parlement. Devenu aveugle en 1912, il continue à dicter ses livres jusqu'à la fin de ses jours. Il meurt à 76 ans.
Bibliographie :

Doña Perfecta (1876), trad. par Julien Lugol, préface par Albert Savine, Paris, éd. E. Giraud, 1885
L'Escadre héroïque (Trafalgar), suivi de La Révolte (le 19 mars et le 2 mai)
Ces deux romans font partie de la première série des Épisodes nationaux comprenant les romans suivants : Trafalgar, La Cour de Charles IV, Le 19 mars et le 2 mai, Bailen (1873), Napoléon à Chamartin, Saragosse, Gérone, Cadix, Juan Martin el Empecinado (1874), La Bataille des Arapiles (1875).
Miséricordia (première édition espagnole en 1897)
Tristana (1892)
Fortunata & Jacinta (1886-1887)
Nazarin (1895)
La Passion Torquemada (1893-1895)
La Déshéritée (1881)
Tormento (1884)
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Message par Dreep Ven 10 Juin - 12:19

Tristana

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Voilà un roman qui gagne réellement à être méconnu (ou presque) avant qu'on le lise... Pérez Galdós étant en France moins connu que Luis Buñuel, c'est plus souvent au cinéaste que l'on associe Tristana*, personnage époustouflant et pitoyable ― ou plutôt émouvant ― dans le livre. Elle est d'abord l'ombre à côté de son maître, Don Lope, séducteur moins banal qu'on pourrait le penser, beaucoup plus fin (hélas !) et en fin de compte plutôt fascinant. Tout le long de ce récit qui regorge de subtilités, de notations psychologiques très bien vues, on assiste à une transformation de l'ombre au personnage. Sans contrainte et sans méfiance, ses espoirs s'affirment et se changent en véritable ambition, son expression se libère, explose au point de faire oublier les autres personnages, ou presque... oui parce que tout cela n'est pas aussi simple pour le romancier espagnol qui a de toute évidence été influencé par Flaubert et qui a le mérite de s'approcher encore un peu plus d'une certaine modernité littéraire : osons évoquer Schnitzler si toutes ces comparaisons ne sont pas un peu dérisoires. D'ailleurs, par ce que cache cette querelle amoureuse, Tristana reste toutefois très ancré dans cette fin de dix-neuvième siècle : c'est aussi cet antagonisme entre deux visions du monde qui est traité à l'aide d'analogies ou d'images glissées dans l'histoire.

*: Pour autant que je sache (je ne l'ai pas vu mais j'y compte bien) le film de Luis Buñuel est assez peu fidèle au roman.
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