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Adolfo Bioy Casares

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Message par Invité Mer 28 Nov - 10:51

Adolfo Bioy Casares
(1914 - 1999)


Adolfo Bioy Casares 00001210


Adolfo Bioy Casares, né le 15 septembre 1914 à Buenos Aires et mort dans la même ville le 8 mars 1999, est un écrivain argentin.

Issu d'une famille aisée et cosmopolite d’origine béarnaise (plusieurs nouvelles sont d'ailleurs situées dans cette région), il fut un grand voyageur, polyglotte, partageant sa vie de dandy entre la littérature, les livres et les femmes.

Très tôt acquis à l’art littéraire, Bioy Casares rencontre Borges en 1932 : c’est le début d’une longue amitié, qui marquera de son sceau les productions personnelles de l’auteur, et donnera lieu, plus tard, à une féconde collaboration littéraire publiée sous le pseudonyme de H. Bustos Domecq : Chroniques de Bustos Domecq, 1967 ; Nouveaux contes de Bustos Domecq, 1977.

Cependant, ce n’est qu’en 1940 (année de son mariage avec Silvina Ocampo) et après six ouvrages reniés, que débute sa carrière littéraire avec la parution de L’Invention de Morel – qui reprend les fondements de L'Île du docteur Moreau d'H. G. Wells, pour mieux en récuser les conventions.
wikipedia

Bibliographie en français :

Romans

L'Invention de Morel, 1940
Plan d'évasion, 1945
Le Songe des héros, 1954
Journal de la guerre au cochon, 1969
Dormir au soleil, 1973
Un photographe à La Plata , 1985
Un champion fragile, 1993

Nouvelles
Nouvelles fantastiques, 1945 :
Nouvelles d'amour, 1971

En collaboration avec Jorge Luis Borges
Six problèmes pour Don Isidro Parodi (1942)
Chroniques de Bustos Domecq (1967)
Nouveaux contes de Bustos Domecq (1977)

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Message par Invité Mer 28 Nov - 10:51

Je suis en train de lire L'invention de Morel. Borges, dans sa préface, nous l'annonce comme le roman parfait ... A suivre ... cat

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Message par animal Mer 28 Nov - 10:58

ça titille !

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Message par Quasimodo Mer 28 Nov - 11:06

Extrait des conversations à Buenos Aires :

Sabato : C'est certain, Wells est trop mécanisé. Un peu la littérature fantastique de la révolution industrielle.

Borges : Oui, j'ai des discussions avec Bioy Casares là-dessus. Je lui dis qu'il est plus facile de croire à des talismans qu'à des machines.

Sabato : Vous avez raison. L'invention de Morel est une œuvre magnifique. Mais personnellement je l'aurais préférée sans machineries ni explications.

Borges : Cela aurait mieux valu. On accepte l'idée d'un talisman, disons d'une bague qui rend invisible celui qui la porte; par contre, Wells doit recourir à des expérimentations chimiques, et cela est moins crédible. La bague est un acte de foi, la chimie suppose tout un processus.
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Message par Quasimodo Mer 28 Nov - 11:09

(j'ai enlevé une phrase de la présentation de l'auteur, concernant L'invention de Morel, et qui était un spoil pur et simple)
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Message par Invité Mer 28 Nov - 12:00

Oui tu as bien fait, j'ai hésité à l'enlever.

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Message par Tristram Mer 28 Nov - 13:00

Merci pour la judicieuse ouverture de ce fil !
« S’il y en avait qu’un [de ciel], et que tout le monde y aille, et que nous y attende un mariage enchanteur et tous les mercredis littéraires, nous serions nombreux à n’être plus morts. »

« Un homme solitaire ne peut pas construire de machines ni fixer des visions, sauf sous une forme mutilée en les écrivant ou les dessinant pour d’autres, plus heureux que lui. »
Adolfo Bioy Casares, « L’invention de Morel »
« Il crut comprendre pour la première fois pourquoi on disait que la vie est un songe : si on vit assez longtemps, les faits d’une vie, comme ceux d’un songe, deviennent intransmissibles parce qu’ils n’intéressent plus personne. Les êtres eux-mêmes, une fois morts, deviennent des personnages irréels pour celui qui leur survit ; ils s’estompent, on les oublie comme des rêves auxquels on a cru, mais dont personne ne veut plus écouter le récit. »
Adolfo Bioy Casares, « Journal de la guerre au cochon »

_________________
« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
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Message par Invité Mer 28 Nov - 16:25

Merci pour les extraits !

Adolfo Bioy Casares 41qec810

Voilà j'ai fini L'invention de Morel. Roman assez court (120 pages). Et je comprends pourquoi Borges l'a trouvé parfait, vu que je ne suis pas sûr d'avoir tout compris ... Adolfo Bioy Casares 3866672782
J'en suis même certain. A relire donc.
J'ai bien aimé son écriture, à la fois ciselée et déroutante. Déroutante, dans le sens où il sème le trouble, et cherche à perdre le lecteur, tout en le ramenant, tissant sa toile. Il y a l'aspect enquête, mystère de cette île. De ce récit, qui se déroule comme un journal intime.
Puis c'est à se demander ce qu'on lit vraiment. Un rêve, une réalité ? Une illusion ?

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Message par bix_229 Mer 28 Nov - 17:07

"L'invention de Morel est une œuvre magnifique. Mais personnellement je l'aurais préférée sans machineries ni explications."

Idem.
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Message par Tristram Jeu 10 Juin - 13:07

Dormir au soleil

Adolfo Bioy Casares Dormir10

Lucien Bordenave − Lucho − raconte par écrit à un certain Félix Ramos comment il a laissé sa femme, la belle Diana qu’il aime, être enfermée à l’asile psychiatrique, et comment il acquit une chienne du même nom. Il apparaît comme quelqu’un d’assez faible, angoisseux jusqu’à l’insomnie voire la superstition ; quant à elle, qui lui faisait sans cesse des reproches et s’absentait la nuit avant son internement, en est revenue transformée, aimante – comme sa sœur, qui lui ressemble tant, et s’était révélée amoureuse de son beau-frère tandis qu’elle était en clinique. Une impression fort diffuse d’étrangeté s’installe progressivement au cours de la lecture du roman ; puis le narrateur est enfermé à son tour, et s’évade…
« Nos désirs finissent par se réaliser sous une forme qui nous amène à trouver meilleur de ne rien désirer. »
Casares manipule le lecteur, qui forge des hypothèses, puis perd pied...

\Mots-clés : #fantastique

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Message par Tristram Dim 27 Fév - 11:39

Nouvelles fantastiques

Adolfo Bioy Casares Nouvel13

Relecture d’un recueil qui m’avait beaucoup plu.

Le crime de Carlos Oribe
Le narrateur rapporte ce qu’il advint à General Paz (district du Chubut en Patagonie) en 1933 à ses deux amis, Juan Luis Villafañe, un journaliste qui narre sa rencontre avec le poète Carlos Oribe.
Incipit :
« La réalité (comme les grandes villes) s’est étendue et ramifiée au cours de ces dernières années. Cela a influé sur le Temps : le passé s’éloigne à une vitesse inexorable. Dans l’étroite rue Corrientes, certaines maisons ont subsisté çà et là plus longtemps que le souvenir que l’on garde d’elles [… »
Le Danois Louis Vermehren vit à l’écart dans sa propriété La Adela avec ses quatre filles. L’une d’elles, Lucie, décède, et le médecin refuse d’aller au domaine pour délivrer le permis d’inhumer. Le premier narrateur résume la version de Villafañe, avant de la déconstruire :
« Mais récapitulons les faits : par la fenêtre de l’hôtel, à General Paz, Oribe et Villafañe aperçoivent au loin un bois de pins : c’est La Adela, une propriété où personne n’entre et d’où personne ne sort depuis un an ; Oribe prétend, un après-midi, qu’il ne quittera pas General Paz sans visiter cette propriété ; le soir venu, sous un faux prétexte, il sort de l’hôtel ; Villafañe sort également ; le lendemain matin Lucie Vermehren meurt et l’interdiction de pénétrer à La Adela est levée ; Oribe ne veut pas aller à la veillée funèbre ; puis il y va et circule dans la maison comme s’il la connaissait ; ensuite Vermehren tue Oribe. »
On apprend notamment que Vermehren « décida d’imposer à tous une existence scrupuleusement faite de répétition, pour que chez lui le temps ne passât point », et que le médecin avait diagnostiqué, un an et demi avant sa mort, que Lucie ne pouvait survivre plus de quelques mois…

À la mémoire de Pauline
Le narrateur, un écrivain, est amoureux de Pauline, avec qui il pense partager une profonde « conformité d’âme » :
« Je crus pouvoir expliquer cette ressemblance en me disant que j’avais dû être une première ébauche, bâclée et confuse, de Pauline. »
Mais Pauline se fiance avec Julio Montero, aussi littérateur, assez piètre selon le narrateur qui l’exècre.
De retour d’Angleterre où il a étudié pendant deux ans, ledit narrateur revoit Pauline (dans un miroir) – et apprend que Montero la tua par jalousie la veille de son départ pour l’Europe. Dans un finale atterrant, il comprend de Pauline ne l’a jamais aimé et que son ultime apparition était une projection du ressentiment de Montero. J’avais déjà beaucoup apprécié à ma première lecture cette poignante histoire d’amour.

Une histoire extraordinaire
Le narrateur, un éditeur, est invité par Roland de Lancker dans sa maison de campagne pour y discuter la mise sur pied d’une académie littéraire. L’hôte, un original impie et cultivé, dispute son élève Olivia (aux belles jambes) aux pudibondes brigades du père O’Grady.
« Je n’aime pas une morale prosélyte, qui institue un système grossier de récompenses et de châtiments, une morale qui dépêche en enfer ceux qui n’ont pas la foi, qui est obsédée, comme une vieille fille aigrie, par le spectacle de la vie amoureuse des autres. Le christianisme va contre la vie même ; il la rétrécit, freine ses élans. N’a-t-il pas dépeuplé le monde de ses dieux antiques, qui étaient les forces qui aidaient à vivre ? Je ne cesse, voyez-vous, de déplorer la chute du panthéon païen. La nouvelle religion est triste ; elle trouve son plaisir dans la pauvreté, la maladie, la mort. Comme la légende de Faust, elle punit celui qui essaie de savoir et celui qui essaie de vivre, celui qui essaie de communier plus intensément avec le monde. Il faut mener sa petite vie, comme m’a dit une jeune fille, sans rien savoir de la vie éternelle. Il semblerait que l’Église et Goethe veuillent que les hommes soient comme ces pauvres qui sont si humbles qu’ils restent là où ils sont, sans poser de questions ni prétendre à quoi que ce soit. »
Lancker est en fait un païen polythéiste, sacrilège choquant la compagnie dévote dans sa lutte contre le christianisme, qui prend une dimension aussi surnaturelle que facétieuse.
Ce récit fait nommément référence à Magique, la pièce de Chesterton ; Borges appréciait également beaucoup cet auteur, et tout le recueil est fortement influencé par la littérature anglo-saxonne – et parcouru d’un humour chestertonien.

La servante d'un autre
Tata Laserna, femme du monde et à hommes, s’évanouit lorsqu’un explorateur belge lui présente la tête de Célestin Bordenave, un ancien amant, réduite par les Jivaros. À propos des « Pygmées d’Afrique [qui] parviennent, eux, à réduire le corps tout entier et, fait essentiel, qu’ils ne tuent pas », est contée l’histoire du poète Rafaël Urbina, amoureux de la belle Flora, dans un style à la fois précieux et emprunté, déplacé et d’une grande élégance.

La mouche et l'araignée
Raoul est heureux avec sa femme Andrea, jusqu’à ce que la peu appétissante Mlle Krig, qui sait se faire aimer, leur dicte leurs rêves.

Le côté de l'ombre
Le narrateur rencontre, de passage sur un rivage exotique, un ami perdu de vue, riche collectionneur anglais. Toute l’approche laisse craindre sa déréliction, à laquelle il échappe après avoir écouté les mésaventures de Veblen, amoureux de l’intelligente et trompeuse Léda, puis ruiné, et enfin rejeté là avec une chatte, Lavinia.

Un lion dans le bois de Palermo
Un lion échappé du zoo près du Club athlétique provoque un retour à la nature agressive des humains qui s’y trouvent.

Le calmar aime bien son encre
Le tourniquet qui a cessé de fonctionner dans le jardin de Don Juan Camargo, qui fait emprunter des livres scolaires par son filleul, don Tadeito, homme à tout faire un peu simplet qu’on fait parler pour découvrir qui réside là.

Le grand Séraphin
Alfonso Alvarez, professeur d’histoire ayant besoin de repos et d’air pur, a quitté Buenos Aires pour la petite hôtellerie du Boucanier anglais, sur la côte. Les sources thermales empestent, et bientôt poissons et cétacés sortent de la mer. La petite communauté réagit singulièrement à la fin du monde, et Hilda la servante allemande le poursuit toujours de ses assiduités.

On ne rattrape pas les miracles
Curieuses rencontres, deux sosies de Somerset Maugham sur un paquebot, une femme aimée et morte, croisée dans un aéroport.

Le raccourci
Guzman, un voyageur de commerce, emmène avec lui son ami Battilana, à la réputation d’homme à femmes.
« Aujourd’hui je trouve tout, mais on a changé les distances. Ce ne sont plus les mêmes. Certaines ont raccourci, d’autres ont été allongées. »
La voiture s’embourbe, et ils cherchent du secours dans ce qui se révèle un bâtiment militaire, où on les arrête. Battilana avoue à Guzman fréquenter sa femme avant de séduire une monitrice à l’issue d’une kafkaïenne cour martiale. Le colonel dit à Guzman de s’enfuir lorsqu’il entendra la salve de l’exécution de Battilana – ce qu’il fait, organisant vite la poursuite de son existence.

Régal de lecture, même si la qualité des textes est inégale, mais où s’allient le talent du conteur et l’adresse pleine d’intelligence du bon faiseur.

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Message par Bédoulène Dim 27 Fév - 15:13

si relecture alors je vais noter ou re-noter.

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“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia



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Message par Tristram Ven 5 Aoû - 11:55

Nouvelles démesurées

Adolfo Bioy Casares Nouvel14

Dix nouvelles :
Plan pour une fuite à Carmelo :
Variation sur le thème de la recherche de l’immortalité, l’eugénisme et le géronticide.

Masques vénitiens :
Poursuite d’une femme aimée à Venise, pendant le carnaval.

Nouvelle démesurée :
Le docteur Haeckel – le célèbre théoricien évolutionniste ? −, voulant « rendre la jeunesse » à un patient, Le Bœuf, l’a transformé en géant par excès de croissance…
On y apprend notamment comment un Argentin fait face à une avalanche de neige en Europe :
« Une énorme masse blanche percuta violemment le côté droit de mon véhicule, le secoua et le projeta contre le flanc de la montagne. Un choc identique sur le côté gauche m’aurait précipité dans le vide. J’accélérai. Grâce aux chaînes, la voiture se rééquilibra et reprit sa route. Je n’eus pas le courage de m’arrêter et d’élucider le mystère. »
L'horloger de Faust :
Olinden, un autre malaimé, vend deux fois son âme au diable, et aussi au Dr Sepulveda, pour « retarder [son] horloge biologique ».

Le Noumène :
Ou le funeste cinématographe de M. Canter…

Trio :
Trois nuits, trois femmes, et le Dr Herrera.
« La franchise les conduisit de fil en aiguille à la rupture et à la séparation. »

« Je poursuis un but presque impossible, mais je m’efforce de croire que nous nous reconnaîtrons, si je la croise, par une sorte de révélation mutuelle, car l’entente entre un homme et une femme est parfois aussi unique que les individus. »
Un voyage inattendu :
Le nationalisme xénophobe du colonel Rossi et la dérive des continents.

Le chemin des Indes :
Orgueil national à propos de l’inventeur de la lotion triomphatrice de la calvitie. On retrouve le ton des ouvrages écrits an collaboration avec Borges.

La chambre sans fenêtres :
Rencontre de la limite de l’Univers dans Berlin-Est.

Le rat, ou une clé pour le comportement :
Sous la forme d’une brève pièce de théâtre, un drame qui demeure ouvert.

Toujours aussi intelligent, cultivé en sciences et philosophie − et abscons !

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Message par Bédoulène Sam 6 Aoû - 7:53

je passe !

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