Matilde Asensi
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Matilde Asensi
Bibliographie :Matilde Asensi, née le 19 juin 1962 à Alicante, est une femme de lettres et journaliste espagnole. Elle écrit principalement des romans historiques et des romans policiers historiques.
Elle étudie le journalisme à l'Université autonome de Barcelone. Elle travaille ensuite, pendant trois ans, dans le service des informations de Radio Alicante-SER, puis à la Radio Nacional de España (RNE) en tant que responsable des informations locales et provinciales. Elle est en même temps correspondante pour l'Agencia EFE et collabore aux quotidiens de province La Verdad et Información.
Elle se lance dans l'écriture en 1999 avec Le Salon d'ambre (El salón de ámbar), un roman policier historique qui revient sur un épisode de la Seconde Guerre mondiale. Toujours dans le genre policier historique, les romans Iacobus – Une enquête du moine-soldat Galcerán de Born (Iacobus, 2000) et Le Dernier Caton - Une enquête de sœur Ottavia Salina (El último Catón, 2001) : le premier se déroule au Moyen Âge, le second à l'époque moderne avec de nombreuses références à l'Antiquité et au Moyen Âge.
Série Sœur Ottavia Salina
El último Catón (2001)
"Le Dernier Caton "- Une enquête de sœur Ottavia Salina, traduit par Carole d'Yvoire, Paris, Plon, 2006
El regreso del Catón (2015)
"Le Retour de Caton ", traduit par Anne-Carole Grillot, Paris, HC éditions, 2017
Trilogie Martín Ojo del Plata
La Tierra firme (2007)
Venganza en Sevilla (2010)
La conjura de Cortés (2012)
Autres romans
- El salón de ámbar (1999)
Le Salon d'ambre, traduit par Carole d'Yvoire, Paris, Plon
- Iacobus (2000)
Iacobus – Une enquête du moine-soldat Galcerán de Born, traduit par Carole d'Yvoire, Paris, Plon, 2003
- El origen perdido (2003)
- Peregrinatio (2004)
- Todo bajo el cielo (2006)
Le Pays sous le ciel, traduit par Anne-Carole Grillot, Paris, Charleston, 2013
Nadine- Messages : 4883
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 49
Re: Matilde Asensi
Le pays sous le ciel
Un polar doudou, comme Armor et moi les aimons je crois. Armor, j'ai pensé à toi, car si la finesse psychologique n'y est pas exceptionnellement marquée (contrairement à je crois ta préférence, à juste titre) il y a dans ce petit polar une transmission foisonnante de culture chinoise qui ne devrait pas te déplaire, même s'il ne s'agit pas d'Inde. Et puis, donc, ce côté doudou lecture : une lecture au km, de bon aloi, allons-y de dévorer tranquillement façon les aventuriers de l'Arche perdu.
Toi ô lecteur potentiel : tu t'ennuies, tu n'arrives pas à lire sérieux ? tu t'intéresse un peu à l'histoire ? tu veux grignoter sans pathos ? Fonce.
Un beau divertissement, qui au passage cultive avec apparemment d'assez bonnes sources, plonge dans la Chine de 1923 pour mieux affiner les piliers de la culture qu'aura régit le premier empereur de Chine.
Je suis inculte quant à cette culture, c'était un régal.
Du point de vue de l'écriture (traduction en plus) je ne dirais pas que c'est ce qu'il faut recommander, bien que la syntaxe se tienne, c'est du récit feuilleton, mais c'est bien dense épais. Quelques longueurs dans la quête, mais un bien fou de lire ça quand on est crevé et que la lecture est préférée à l'audiovisuel.
très crunch. Amusant, inspirant.
Té, depuis je fais du Taï chi. Preuve
1923. Elvira De Poulain, peintre espagnole vivant en France, apprend que son mari, un homme d’affaires établi en Chine, vient de mourir dans des circonstances étranges. Accompagnée par sa nièce, elle entreprend un long voyage en paquebot pour rejoindre la Chine post-impériale, et régler la succession de son époux. Dès son arrivée, elle se trouve embarquée malgré elle sur la piste du mausolée du premier empereur, immergée dans le milieu interlope des gangsters, de l’opium et des intrigues politiques.
Un polar doudou, comme Armor et moi les aimons je crois. Armor, j'ai pensé à toi, car si la finesse psychologique n'y est pas exceptionnellement marquée (contrairement à je crois ta préférence, à juste titre) il y a dans ce petit polar une transmission foisonnante de culture chinoise qui ne devrait pas te déplaire, même s'il ne s'agit pas d'Inde. Et puis, donc, ce côté doudou lecture : une lecture au km, de bon aloi, allons-y de dévorer tranquillement façon les aventuriers de l'Arche perdu.
Toi ô lecteur potentiel : tu t'ennuies, tu n'arrives pas à lire sérieux ? tu t'intéresse un peu à l'histoire ? tu veux grignoter sans pathos ? Fonce.
Un beau divertissement, qui au passage cultive avec apparemment d'assez bonnes sources, plonge dans la Chine de 1923 pour mieux affiner les piliers de la culture qu'aura régit le premier empereur de Chine.
Je suis inculte quant à cette culture, c'était un régal.
Du point de vue de l'écriture (traduction en plus) je ne dirais pas que c'est ce qu'il faut recommander, bien que la syntaxe se tienne, c'est du récit feuilleton, mais c'est bien dense épais. Quelques longueurs dans la quête, mais un bien fou de lire ça quand on est crevé et que la lecture est préférée à l'audiovisuel.
très crunch. Amusant, inspirant.
Té, depuis je fais du Taï chi. Preuve
Dernière édition par Nadine le Ven 11 Nov - 15:35, édité 1 fois
Nadine- Messages : 4883
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Re: Matilde Asensi
Mais dans ma fatigue morale marquée de ces derniers mois (j'apprenais la compta, cela va encore, mais surtout les variables du salaire brut, franchement ça c'était , pour moi pé-nible. ô doux destin où donc m'égaras-tu) j'ai rempilé avec d'avantage, encore, de bonheur, avec :
Iacobus
Cet ouvrage là est le plus équilibré de ceux que j'ai lu de l'auteure.
Iacobus
pour les mêmes raisons, efficacité feuillotonnesque, sans les longueurs du Pays sous le ciel. Polar plus ramassé, avec sa part égale de divertissement comme premier objectif, mais sa part, égale, inspirante, sur la lecture assez documentée des iconographies, cette fois européennes et chrétiennes, templiers etc.C'est l'un des secrets les mieux gardés de la chrétienté ; un trésor fabuleux disparu à la dissolution du plus fascinant des ordres de moines-soldats : les Templiers.
Des histoires folles entourent cette société secrète, détentrice des plus grands mystères de l'humanité. Pour eux sont déjà morts le roi de France Philippe le Bel et le pape Clément V. Pour eux les puissants se déchirent.
Celui qui va traverser l'Europe de la Galice à Paris pour tenter de les découvrir se nomme Galceran de Born. Il est médecin et chevalier. Nous sommes en 1319.
Cet ouvrage là est le plus équilibré de ceux que j'ai lu de l'auteure.
Dernière édition par Nadine le Ven 11 Nov - 15:38, édité 1 fois
Nadine- Messages : 4883
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Re: Matilde Asensi
Le salon d'ambre
m'a lui un peu déçue.
Il faut dire que j'ai enchainé 4 romans d'elle en 1 mois, de quoi faire la fine bouche sans trop d'étonnement. la mesure, que diable !
m'a lui un peu déçue.
Les personnages principaux sont un peu trop guimauves lors de cet épisode. Bon. ça se lit quand-même. mais j'attendais beaucoup du regard d'historienne de la romancière, sur ce chapitre placé au coeur de la Prusse et du cauchemard hitlérien.Si Ana n'était qu'une jeune antiquaire talentueuse, elle ne ferait pas partie de l'Organisation. Ils sont cinq, recrutés parmi les meilleurs. Leur rôle : s'approprier illégalement des œuvres d'art uniques dans le seul but de les revendre. Lorsqu'Ana, en charge de l'exécution de ces vols, quel qu'en soit le danger, découvre dans un château d'Allemagne une toile cachée ouvrant sur les mystères du salon d'ambre, elle en a le souffle coupé.
Véritable légende de l'histoire de l'art, ce fabuleux trésor disparu durant la Seconde Guerre n'est autre que la huitième merveille du monde : plus de cinquante-cinq mètres carrés de panneaux d'ambre réalisés sous le règne du premier roi de Prusse, le Graal de tout un peuple, une fortune inestimable, une pure beauté.
Des mystères de l'après-guerre aux secrets les mieux gardés, de Weimar au camp de Buchenwald, la jeune femme, aussi libre que séduisante, n'en finira pas de rencontrer l'Histoire.
Il faut dire que j'ai enchainé 4 romans d'elle en 1 mois, de quoi faire la fine bouche sans trop d'étonnement. la mesure, que diable !
Dernière édition par Nadine le Ven 11 Nov - 15:40, édité 1 fois
Nadine- Messages : 4883
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Re: Matilde Asensi
Le retour de Caton
Celui-là, je l'ai offert à une copine qui est assez croyante (moi pas dutout) elle me confiait avoir une crise de foi "je ne comprends pas pourquoi Jésus devrait avoir été crucifié pour nous sauver" (catholique de souche, l'amie)
Et bien quel plaisir de lui offrir ce roman divertissant pour qu'elle frotte sa crise au personnage principal qui est précisément très croyante, chercheuse en théologie et textes anciens, et qui doit se manger quelques remises en cause du même ordre. (Le personnage a du mal à envisager que Jesus ait des frères et soeurs.ça lui fait mal à cause de la fusion Jesus/dieu etc )
Un bon roman sur les symboles que recouvrent les 3 livres, comme on les appelle, dans les religions monothéistes. Un traitement légerement inégal des representants de ces Fois, bien qu'y soit tissé leur proximité, sinon rien à dire, encore un bon " Indiana Jones " écrit, qui tisse de références archéologiques et sacrées des aléas qu'on ne souhaite à personne, sauf par passion forcenée.
Livre "chips" qui cultive aussi.
Alors lui c'était pas mal aussi, bien qu'il m'ait permis de discerner une pointe de conservatisme chez l'auteur, ou de xenophobie très subtile mais encore une fois à lire intensement 4 romans d'un coup on taquine de très près sur la longueur.Quel est le point commun entre la route de la Soie, les bas-fonds d’Istanbul, Marco Polo, la Mongolie et la Terre sainte ? C’est ce que vont devoir découvrir Ottavia Salina et Farag Boswell, risquant à nouveau leur vie pour résoudre un mystère datant du tout premier siècle de notre ère.
Dix ans après l’extraordinaire aventure qui les a amenés à découvrir la tombe de Constantin le Grand, Ottavia et Farag vivent ensemble et travaillent à Toronto. Totalement investis dans leurs travaux de recherche à l’université, leur quotidien est paisible ; bien loin des dangers et des explorations archéologiques périlleuses.
Cette tranquillité va disparaître avec l’arrivée dans leur vie des Simonson. Ce couple, l’un des plus fortunés du monde, leur promet un fragment de la couronne d’épine du Christ, s’ils acceptent de les aider à retrouver les neuf ossuaires qui ont disparu au XIIIe siècle.
Ottavia et Farag acceptent et se lancent dans une enquête qui va remettre en question l’Histoire telle que nous la connaissons. Risquant à nouveau leurs vies, toutes leurs certitudes vont être ébranlées alors qu’ils s’attaquent à la découverte de la plus importante et la plus dangereuse relique de la Chrétienté.
Celui-là, je l'ai offert à une copine qui est assez croyante (moi pas dutout) elle me confiait avoir une crise de foi "je ne comprends pas pourquoi Jésus devrait avoir été crucifié pour nous sauver" (catholique de souche, l'amie)
Et bien quel plaisir de lui offrir ce roman divertissant pour qu'elle frotte sa crise au personnage principal qui est précisément très croyante, chercheuse en théologie et textes anciens, et qui doit se manger quelques remises en cause du même ordre. (Le personnage a du mal à envisager que Jesus ait des frères et soeurs.ça lui fait mal à cause de la fusion Jesus/dieu etc )
Un bon roman sur les symboles que recouvrent les 3 livres, comme on les appelle, dans les religions monothéistes. Un traitement légerement inégal des representants de ces Fois, bien qu'y soit tissé leur proximité, sinon rien à dire, encore un bon " Indiana Jones " écrit, qui tisse de références archéologiques et sacrées des aléas qu'on ne souhaite à personne, sauf par passion forcenée.
Livre "chips" qui cultive aussi.
Nadine- Messages : 4883
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Re: Matilde Asensi
merci Nadine, je lis aussi des polars ! et j'ai les livres dans ma pal
_________________
“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
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"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21902
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