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James Fenimore Cooper

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Message par Tristram Sam 3 Déc - 10:48

James Fenimore Cooper
(1789 - 1851)

historique - James Fenimore Cooper James_11

James Fenimore Cooper, né le 15 septembre 1789 à Burlington, dans le New Jersey, et mort le 14 septembre 1851 à Cooperstown, dans l'État de New York, est un écrivain américain.
Fenimore Cooper s'inscrit à l'université Yale en 1803, à treize ans. Il reste le plus jeune étudiant jamais entré dans cette université, mais il est « renvoyé pour inconduite » dès 1805 ce qui met un terme à ses études universitaires. Il s'engage dans une carrière de marin à partir de 1806 et navigue sur le Sterling, un navire marchand, mais lors d'une escale à Cowes, en 1806, en raison des guerres napoléoniennes qui font rage en Europe, il est enrôlé par la presse britannique dans la Royal Navy. Les voyages suivants le mènent jusqu'à Águilas et Cabo de Gata sur la côte méridionale espagnole, d'où il peut regagner l'Amérique. Le 1er janvier 1808, il s'engage dans la US Navy comme midshipman et reçoit des ordres pour plusieurs missions stratégiques autour de lac Ontario et dans l'archipel des Mille-Îles pendant la guerre anglo-américaine de 1812.
En 1811, il épouse Susan Augusta De Lancey et met fin à sa carrière de marin : il s'installe alors dans le comté de Westchester (État de New York). De 1826 à 1833, sa famille séjourne en Europe. À Paris, il se lie d'amitié au peintre Samuel Morse et au héros de l'Indépendance américaine, Gilbert du Motier de La Fayette.
Une partie de son œuvre se fonde sur les récits des Amérindiens d'Amérique du Nord. Ses romans ont pour cadre les territoires des Iroquois des six Nations que son père avait contribué à annexer. Dans la série de romans d'aventures Histoires de Bas-de-Cuir (Leatherstocking), composée de cinq romans, dont Le Dernier des Mohicans (The Last of the Mohicans, 1826), La Prairie (The Prairie, 1827) et Le Tueur de daims (The Deerslayer, 1841), Cooper décrit les luttes entre Français et Anglais en Amérique du Nord au cours du XVIIIe siècle.
Il est l'un des écrivains américains les plus populaires au XIXe siècle. Honoré de Balzac, admirateur critique de Cooper, s'inspire de Bas-de-Cuir pour écrire Les Chouans, et pour créer Vautrin, personnage récurrent des romans de la Comédie humaine qui rappelle beaucoup le trappeur Bas-de-cuir.
Œuvre

Romans :
Série des Histoires de Bas-de-Cuir (Leatherstocking), dans l'ordre chronologique du récit :
• Le Tueur de daims (aussi traduit sous le titre L'Œil de Faucon) (The Deerslayer) (1841)
• Le Dernier des Mohicans (The Last of the Mohicans) (1826)
• Le Lac Ontario ou le Guide (The Pathfinder) (1840)
• Les Pionniers (The Pioneers) (1823)
• La Prairie (The Prairie) (1827)
Précaution (Precaution) (1820)
L'Espion (Un épisode de la guerre d'indépendance) (The Spy) (1821)
Le Pilote (The Pilot) (1824)4
Lionel Lincoln (1825)
Le Corsaire rouge (The Red Rover) (1827 en Europe, 1828 aux Etats-Unis)
Le Puritain d'Amérique ou La Vallée de Wish-ton-Wish (The Wept of Wish-ton-Wish) (1829)
L'Écumeur de mer (The Water-Witch: or, the Skimmer of the Seas) (1830)
Le Bravo, histoire vénitienne (The Bravo: A Venetian Story) (1831)
Heidenmauer ou Le Camp des païens (The Heidenmauer) (1832)
Le Bourreau (The Headsman: The Abbaye des Vignerons (1833)
Les Monikins (The Monikins) (1835)
Homeward Bound (1838)
Home as Found (1838)
Mercedes of Castille: or, The Voyage to Cathay (1841)
Les Deux Amiraux (The Two Admirals) (1842)
Le Feu-follet (Wing and Wing / Jack O'Lantern) (1842)
Autobiography of a Pocket Handkerchief (1842)
Richard Dale (1843)
Wyandotte: or The Hutted Knoll (1843)
Sur mer et sur terre (Afloat and Ashore: or, The Adventure of Miles Wallingford) (1844)
Miles Wallingford: Sequel to Afloat and Ashore (1844)
Satanstoe: or The Littlepage Manuscripts, a Tale of the Colony (1845
The Chainbearer; or, Littlepage Manuscript (1845)
The Redskins; or, Indian and Injin: Being the Conclusion of the Littlepage Manuscripts (1846)
Le Cratère (The Crater of Vulcan Peak) (1847)
Oak Openings: or the Bee-Hunter (1848)
Jack Tier: or the Florida Reefs (1848)
Les Lions de mer (The Sea Lions) (1849)
Les Mœurs du jour (The Way of the Hour) (1850)

Nouvelles :
Tales for Fifteen (1823), recueil sous le pseudonyme de Jane Morgan
No Steamboats (1832)
An Execution at Sea (1836)
The Lake Gun (1851)

Essais :
Lettres sur les mœurs et les institutions des États-Unis (Notions of the Americans: Picked up by a Travelling Bachelor) (1828)
Letter to General Lafayette (1830)
A Letter to His Countrymen (1834)
The American Democrat: or Hints on the Social and Civic Relations of the United States of America (1838)
The Chronicles of Cooperstown (1838)
Histoire de la marine des États-Unis (Navy of United States) (1839)
Old Ironsides (1839)
Proceedings of the Naval Court-Martial in the Case of Alexander Slidell Mackenzie, &c. (1844)
New York: or The Towns of Manhattan (1851)

Journaux de voyages :
Gleanings in Europe: Switzerland (Sketches of Switzerland) (1836)
A Residence in France: With an Excursion Up the Rhine, and a Second Visit to Switzerland (1836)
Gleanings in Europe: France (1837)
Gleanings in Europe: England (1837)
Gleanings in Europe: Italy (1837)

Biographies :
Ned Myers: or Life before the Mast (1843)
Lives of Distinguished American Naval Officers (1846)

Pièce de théâtre :
Upside Down: or Philosophy in Petticoats (1850)

Mémoires :
The Eclipse (1836)

(Wikipédia)

_________________
« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
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Message par Tristram Sam 3 Déc - 11:03

Le Dernier des Mohicans

historique - James Fenimore Cooper Le_der13

Dans son Introduction de la nouvelle édition du Dernier des Mohicans, Cooper énonce aussi laconiquement que légitimement ce que nous avons perdu avec la disparition des cultures amérindiennes d’Amérique du Nord :
« Peu de caractères d’hommes présentent plus de diversité, ou, si nous osons nous exprimer ainsi, de plus grandes antithèses que ceux des premiers habitants du nord de l’Amérique. »
Dans sa Préface de la première édition, il présente son roman historique comme un « récit », une « relation ».

En juillet 1757, dans l'actuel État de New York à la frontière des États-Unis et du Canada, le marquis de Montcalm et son armée s’approchent du fort William Henry, tenu par le colonel britannique Munro sur le lac Horican (George de nos jours). Cora et Alice, ses filles, partent pour le rejoindre du fort Edward tenu par le Général Webb, accompagnées par le major Duncan Heyward, le guide huron Magua (Renard Subtil), et La Gamme, maître en psalmodie. Ils rencontrent Œil-de-Faucon (« le chasseur », Bumppo ou la Longue Carabine à cause de son « tueur de daims » ; c’est Leatherstocking ou Bas-de-Cuir, au centre du cycle des cinq romans de Cooper auquel appartient celui-ci), coureur des bois (chasseur) et « batteur d’estrade » (éclaireur) des Anglais, Chingachgook ou Grand Serpent, sagamore (sachem) des Mohicans et son fils Uncas, ou Cerf Agile (c’est « le dernier des Mohicans »). Ils campent sur une petite île avec deux cavernes dans les chutes du Glen sur l’Hudson, et y sont assaillis par les Hurons. Après des affrontements épiques, à court de poudre, Œil-de-Faucon et les deux Indiens s’enfuient à la nage pour chercher du secours, tandis que les autres sont capturés. Ayant été humilié par Munro, Magua propose à Cora de l’épouser. Au moment où les captifs vont être exécutés, Œil-de-Faucon et les deux Mohicans les délivrent. Après d’autres péripéties, ils rejoignent le fort William Henry assiégé par les Français en nombre nettement supérieur. Sur ordre de Webb, commandant de la région qui n’enverra pas ses renforts, la garnison se rend et quitte le fort. Des Hurons, alliés de Montcalm, massacrent l’arrière-garde ; de nouveau, Alice, Cora et David sont enlevés par Magua, et Œil-de-Faucon, Chingachgook et Uncas se lancent à leurs trousses avec Munro et Heyward, d’abord en canoë sur le lac Horican puis sur terre, où les trois premiers font de nouveau preuve de leurs talents de pisteurs, qui lisent les traces comme les Blancs un livre. En approchant du Canada, ils retrouvent David, laissé en semi-liberté car pris pour un fou. Alice a été placée dans une tribu de Hurons et Cora chez les Delawares, traditionnels ennemis, mais alliés enrôlés dans la lutte contre les Anglais. Duncan se rend chez lez Hurons (déguisé), où Uncas est amené prisonnier. Œil-de-Faucon (travesti en ours) délivre Alice avec son aide, puis Uncas. Magua, orateur adroit et politique astucieux, intrigue toujours, chez les Hurons, puis chez les Delawares, où il ne parvient cependant qu’à arracher Cora au grand conseil présidé par le patriarche, Tamenund. Uncas, dont l’ascendance est reconnue, entraîne les Delawares contre les Hurons : avec la plupart de ces derniers, Cora, Uncas puis Magua trouvent la mort.

La distinction raciale est souvent évoquée, que ce soit la pureté d’un sang « sans mélange » qu’Œil-de-Faucon revendique fréquemment, ou la couleur de la peau (le teint tanné de ce dernier se distinguerait de celui des Indiens) : si on montre de la sympathie pour les Peaux-Rouges, c’est "malgré" leur couleur, au moins autant que leur aspect farouche ou leurs mœurs de sauvages, non-civilisés.
« Il y a de la raison dans un Indien, quoique la nature lui ait donné une peau rouge, dit le Blanc en secouant la tête en homme qui sentait la justesse de cette observation. »
Si la rigueur historique manque, cette fiction vaut pour l’attention portée aux peuples amérindiens en voie de disparition, « ces peuples à la fois si impétueux et si impassibles », et bien sûr pour l’action aux multiples rebondissements de ces aventures dans la nature "sauvage", si captivantes, du moins pour les jeunes lecteurs. Mais c’est mal écrit-traduit, d’un romantisme ronflant, et rempli d’invraisemblances. Style :
« Cependant l’air d’assurance et d’intrépidité du major, aidé peut-être par la nature du danger, leur donna du courage, et les mit en état, du moins à ce qu’elles crurent, de supporter les épreuves inattendues auxquelles il était possible qu’elles fussent bientôt soumises. »

\Mots-clés : #amérindiens #aventure #historique #nature

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Message par Bédoulène Sam 3 Déc - 16:31

merci Tristram, une lecture d'adolescence que j'avais beaucoup aimée !

et le film aussi, (Daniel D lewis et  la musique

(c'était une période lectures aventure avec James Oliver Curwood aussi )

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