Hugh Howey
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Hugh Howey
Hugh Howey, né le 23 juin 1975 à Monroe en Caroline du Nord, est un écrivain américain. Il est connu grâce à son roman Silo (Wool), vendu à plus de 500 000 exemplaires.
Hugh Howey vit de plusieurs métiers : réparateur d'ordinateurs, capitaine de yacht et commis de librairie. Il écrit dans ses moments libres et tente d'obtenir un contrat de publication auprès d'une maison d'édition, mais se décourage face à la lenteur du processus d'acceptation. Il se tourne alors vers Amazon, où il s'autopublie. Sa série de nouvelles connaît un tel succès que son auteur décide de les rassembler pour former le roman Silo, premier volet d'une trilogie. En 2012, il signe un contrat avec Simon & Schuster pour l’exploitation du livre papier aux États-Unis et au Canada, tout en conservant le droit numérique de son œuvre. Son roman est traduit et diffusé dans plusieurs pays.
Œuvres
Série Silo
Silo, Actes Sud, 2013 (Wool, 2012)
Silo - Origines, Actes Sud, 2014 (Shift, 2013)
Silo - Générations, Actes Sud, 2014 (Dust, 2013)
Série Bern
Molly Fyde and the Parsona Rescue, 2009
Molly Fyde and the Land of Light, 2009
Molly Fyde and the Blood of Billions, 2010
Molly Fyde and the Fight for Peace, 2010
Romans indépendants
The Hurricane, 2011
I, Zombie, 2012
Phare 23, Actes Sud, 2015 (Beacon 23, 2012
Outresable, Actes Sud, 2019 (Sand, 2014)
Une colonie, Actes Sud, 2020 (Half Way Home, 2010)
Across the Sand, 2022
Recueils de nouvelles
Machine Learning: New and Collected Stories, 2017
(Wikipédia)
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« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 15070
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Re: Hugh Howey
Outresable

C’est l’immersion dans l'univers dystopique, post-apocalyptique, de notre monde enseveli sous le sable, un aride désert de dunes livré au vent qui souffle constamment d’est en ouest (on se déplace en « sarfer », une sorte de char à voile), où subsistent de misérables et violentes communautés de survivants avec pour rares ressources les vestiges que des « plongeurs » vont récupérer à grand risque dans ce sable omniprésent qu’ils maîtrisent suffisamment pour s’y mouvoir.
Une des premières scènes, lorsque Palmer est abandonné par son "ami" Hap dans la poche d’air d’un gratte-sol (sorte d’équivalent de nos gratte-ciel vu de dessus) de Danvar, la légendaire ville enfouie sous des centaines de mètres de sable qu’ils ont découverte, cette frappante péripétie donne le ton du roman, fort captivant, très inventif et convaincant. C’est bien vu, comme l’interprétation mythique des constellations, où Orion est devenu « Colorado », ou encore l’étude de vieilles cartes.
La suite m’a paru moins intéressante, méchants de western et bons sentiments.
On pense inévitablement au fameux Cycle de Dune de Frank Herbert, où cependant (de mémoire) le thème de la plongée dans le sable n’était pas exploité.
\Mots-clés : #fratrie #sciencefiction

C’est l’immersion dans l'univers dystopique, post-apocalyptique, de notre monde enseveli sous le sable, un aride désert de dunes livré au vent qui souffle constamment d’est en ouest (on se déplace en « sarfer », une sorte de char à voile), où subsistent de misérables et violentes communautés de survivants avec pour rares ressources les vestiges que des « plongeurs » vont récupérer à grand risque dans ce sable omniprésent qu’ils maîtrisent suffisamment pour s’y mouvoir.
Une des premières scènes, lorsque Palmer est abandonné par son "ami" Hap dans la poche d’air d’un gratte-sol (sorte d’équivalent de nos gratte-ciel vu de dessus) de Danvar, la légendaire ville enfouie sous des centaines de mètres de sable qu’ils ont découverte, cette frappante péripétie donne le ton du roman, fort captivant, très inventif et convaincant. C’est bien vu, comme l’interprétation mythique des constellations, où Orion est devenu « Colorado », ou encore l’étude de vieilles cartes.
On suit les aventures de la famille : est disparu le père de Victoria (Vic), Palmer, Conner et Rob, mari de leur mère Rose (qui tient un bordel pour survivre – et en est venue à se prostituer elle-même pour assurer les besoins de ses enfants, qui se détachent d’elle). Ce fameux plongeur des sables et Seigneur de Springston (autres localités proches, Low-Pub, plus récente et en conflit avec elle, et Bidonville, où l’on puise de l’eau en profondeur) les a quittés pour s’enfoncer dans le No Man’s Land, contrée dont nul n’est revenu et d’où proviennent des grondements aussi mystérieux qu’inquiétants. Ce tonnerre de tambours se révèle être celui des explosions de mines esclavagistes lorsque Violette, leur demi-sœur, parvient à s’en échapper.« Les vieilles cartes avaient été redessinées. »
La suite m’a paru moins intéressante, méchants de western et bons sentiments.
On pense inévitablement au fameux Cycle de Dune de Frank Herbert, où cependant (de mémoire) le thème de la plongée dans le sable n’était pas exploité.
\Mots-clés : #fratrie #sciencefiction
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« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
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