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Upton Sinclair

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Message par topocl Sam 10 Déc - 9:59

Upton Sinclair (1878-1968)

Upton Sinclair Cca3dd10

Upton Beall Sinclair, né le 20 septembre 1878 à Baltimore, mort le 25 novembre 1968, est un écrivain américain, auteur prolifique et promoteur du socialisme aux États-Unis.

En 1905, il accède à la célébrité avec son roman La Jungle, qui décrit l'abattage des bêtes et le conditionnement de la viande à Chicago. La réaction du public aux pratiques dénoncées dans le roman conduit la même année au Federal Meat Inspection Act (en). Upton Sinclair fait aussi partie des journalistes et écrivains engagés dans la dénonciation des inégalités en Amérique du début du XXe siècle, qualifiés de muckrakers, (« éboueurs ») par Théodore Roosevelt.

Les parents de Sinclair sont des notables issus du Sud des États-Unis. La famille de son père se flatte d'une tradition de service dans la marine remontant jusqu'à la Guerre d'indépendance américaine. Son arrière grand-père, le commodore Arthur Sinclair a ainsi servi dans la guerre de 1812 dans l'United States Navy (marine américaine). Lors de la Guerre de Sécession, ses fils rejoignent les rangs de la Marine confédéré.

Upton Sinclair naît à Baltimore, Maryland. Fils unique, Upton Sinclair vit ainsi une enfance mêlant richesse et pauvreté. Son père est alcoolique et sa famille proche est pauvre, mais le jeune Upton fait de longs séjours à New York dans une branche aisée de la famille de sa mère. Cette expérience des deux extrêmes de la société américaine le pousse sans doute vers le socialisme.
Pour payer sa scolarité au City College of New York, Sinclair écrit des billets d'humour et des histoires pour la presse, ainsi que des romans de gare. Il peut ainsi poursuivre sa scolarité à l'université Columbia.

Il vit ensuite l'essentiel de sa vie près de Pasadena en Californie puis à Buckeye dans l'Arizona et enfin à Bound Brook dans le New Jersey. Il a été marié trois fois.
Sa maison (Upton Sinclair House) à Monrovia, Californie est classée patrimoine historique (National Historic Landmark).

Il rejoint le Parti socialiste d'Amérique en 1904, la même année il publie son premier grand succès, Manassas, un roman autour de la guerre de Sécession. Ce doit être le premier tome d'une trilogie, mais le succès foudroyant de La Jungle l'incite à changer de veine, bien qu'il revienne à Manassas des années plus tard pour le réviser profondément.
Avec les revenus tirés de la vente de The Jungle, Upton Sinclair fonde une communauté socialiste nommée Helicon home colony en 1906. Il y est rejoint par l'écrivain Sinclair Lewis. La colonie est ravagée par un incendie en 1907 qui détruit également une grande partie de ses archives. Entre-temps, sa candidature comme représentant du New Jersey au Congrès des États-Unis, avec l'investiture du parti socialiste, échoue de justesse.

Pour sa seconde aventure électorale, en 1934, il fonde le mouvement EPIC (End Poverty in California), également d'inspiration socialiste mais finalement intégré à l'aile gauche du parti Démocrate, dont il obtient l'investiture pour une candidature au poste de Gouverneur de Californie. Sa tentative échoue face à une campagne qui le présente comme le fer de lance d'un coup d'État communiste, alors même que les communistes ne lui pardonnent pas de s'être associé à Hollywood pour adapter Que Viva Mexico de Sergueï Eisenstein. Pourtant, au regard des autres candidats, même de Roosevelt, la radicalité du programme de Sinclair est telle qu'il a « proposé l’autogestion ouvrière et la collectivisation des studios d’Hollywood. » Bien que sa campagne se solde par un échec, elle est parfois désignée aux États-Unis comme « la campagne du siècle » et on s'en souvient comme de la première où ont été mises en œuvre des techniques modernes de propagande, incluant les messages électoraux cinématographiques. Par ailleurs, lors des mêmes élections, le mouvement EPIC obtient plusieurs sièges à l'assemblée de Californie, ainsi que de nombreux mandats mineurs. Le jeune Robert A. Heinlein y prend une part notable, décrite dans un essai de 1946, How To be a Politician.

De 1931 à 1933, Sinclair tente de produire un film intitulé Que Viva Mexico !, dirigé et coproduit par Sergueï Eisenstein. Producteur médiocre, Sinclair ne parvient pas à aplanir les difficultés liées aux relations avec l'industrie cinématographique soviétique, et finit avec entre 150 000 et 200 000 pieds de bobines incomplètes.

Œuvre en français

Romans

1905 La Jungle : Page 1
1906 Le Roman du Roi de l'or,
1908 Metropolis, les Multimillionnaires à New York,
1908 Les Brasseurs d'argent
1910 Samuel le chercheur
1911 Le Pèlerinage d'amour,
1917 Le Roi charbon
1918 Jimmie Higgins, roman d'un ouvrier américain pendant la guerre
1920 100 pour 100, Histoire d'un patriote
1922 Le Christ à Hollywood
1927 "Pétrole !" : Page 1
1931 Les Jeux du cirque,
1936 Comment je crois en Dieu
1936 En Gnomobile à travers l'Amérique,
1937 Le Roi de l'auto : Henry Ford
1937 No Pasaran ! (Ils ne passeront pas !)
1938 Notre Dame Marya de Nazareth,
1954 Saint Thomas d'Hollywood, 1956)
 
Série Lanny Budd
1940 La Fin d'un monde
1941 Entre deux mondes
1942 Les Griffes du Dragon
1943 La Grande porte,
1944 Mission secrète
1945 La Moisson du Dragon

màj le 6/11/2017

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Message par topocl Sam 10 Déc - 10:02

Pétrole !

Upton Sinclair Images28


C’est un gros livre de 700 pages, qui est paru en 1927 et a fait l’objet d’une adaptation au cinéma il y a quelques années par Paul Thomas Anderson sous le titre There will be blood. Si on retrouve bien l’ambiance, certaines situations et personnages dans le film, l’esprit est totalement différent et l’esprit militant de Sinclair n’y apparaissait pas de la même façon

Le livre se déroule de 1913 à 1924 en Californie du Sud. C’est l’occasion d’évoquer le milieu des magnats du pétrole, ces capitalistes richissimes et sans scrupules. On y parle aussi du milieu prolétarien, des divers partis de gauche, des actions qu’ils ont désespérément menées face au mépris et l’intransigeance de leurs patrons. Au passage on passe aussi dans le milieu du cinéma hollywoodien et d’un mysticisme protestant qui profitait de l’inculture des masses populaires.

Quand l’histoire commence, Jim Arnold Ross, ancien muletier, s’est hissé a la force des poignets parmi les magnats du pétrole. C’est un homme que rien n’arrête, sûr de lui, prêt à tout, compromission et corruption comprises, dur avec son personnel, mais juste : implacable, mais pas le pire parmi ces exploitants pétroliers.
Il a tout investi sur son fils Bunny, 13 ans, qui est le vrai héros de cette histoire. Tous deux s’aiment passionnément, partagent tout : l’amour du pétrole et de l’argent (et des plaisirs qu’il dispense), de la vie au grand air. Leur confiance réciproque est inattaquable. Bunny est un garçon vif, intelligent, ouvert à tout , que tout le mode adore ; il est fondamentalement bon et moral.

« Bunny ne pouvait pas arriver à comprendre – il n’y arriverait jamais de toute sa vie - comment les gens pouvaient ne pas s’intéresser aux autres gens. »

Tout ceci fait sa force : il s ‘entend avec tout le monde , se lie d’amitié avec des employés de son père . Et cette différence entre eux séduit son père qui le regarde d’un œil amusé et tendre, et pense qu’il ira loin. Inversement Bunny, qui croit naïvement que tout le monde est bon comme lui, voue une adoration à ce père fabuleux. Dès les premières lignes du livre, caractères et relation intime, cette envie commune de tout dévorer dans un paysage américain grandiose, sont superbement campés en un paragraphe :

«La route filait, lisse, nette, quatre mètres trente de large exactement, les bords coupés comme au ciseau, ruban de ciment gris déroulé à travers la vallée par une main géante. Le sol ondulait en longues vagues : une lente montée puis un plongeon soudain. Vous grimpiez et passiez en trombe la crête, mais vous étiez sans crainte, car vous saviez que le ruban magique serait là, libre de tout achoppement, vierge de toute bosse ou crevasse, attendant le passage des roues aux caoutchoucs gonflés tournant sept fois à la seconde. Sur les côtés déferlait en sifflant l’âpre vent du matin, orage de mouvements qui vibrait et grondait en des harmoniques aux incessantes variations. Mais vous vous pelotonniez confortablement derrière un pare-brise incliné qui dérivait la tornade par dessus votre tête. Quelquefois il vous plaisait de lever votre main pour sentir le choc glacial ; quelque fois vous risquiez un œil par le côté du pare-brise afin que l’ouragan vous frappe au front et vous ébouriffe les cheveux. Mais, la plupart du temps, vous demeuriez assis, muet et digne, car c’était ainsi que faisait Papa, et les manières de Papa constituaient l’éthique de l’automobiliste. »

Mais ses qualités sont aussi la faiblesse de Bunny, qui ne veut faire de peine à personne et va longtemps galérer avant de se rendre compte que c’est impossible et faire des choix nouveaux.

Toute la première partie du livre on voit cette relation passionnelle, l’œil amusé du père et aussi le questionnement qui se fait peu à peu en Bunny quand il constate que son père agit mal. Ses amis ouvriers le convertissent peu à peu à leur cause.

« Ce qui avait été malfaisant devenait soudain héroïque, alors que ce qui avait été respectable apparaissait tout à coup comme stupide »

Après cette rupture, il continue à s’entendre à merveille avec son père, car leur amour commun est leur grande richesse, et voulant le rendre meilleur essaye vainement de le convertir un tant soit peu à ses idées. Il continue à profiter des plaisirs liés à l’argent, mais plus le temps passe, plus il réfléchit, se positionne, utilise son argent dans le sens de la solidarité et de la cause ouvrière.
Ses yeux s’ouvrent aux idées modernes, et il est heureux de le voir se tenir à ses objectifs de droiture et de moralité, ce qu’il fera magnifiquement, malgré toutes les difficultés que cela implique, sans jamais rompre avec les siens. Sa naïveté initiale en prend un sacré coup, il souffre des choix à faire, mais il tient bon..

Roman social et roman d’apprentissage, mais aussi roman d’aventure, Pétrole est un livre qui apprend beaucoup, mais qui sait aussi émouvoir, les personnages sont très attachants et complexes, extrêmement bien campés dans un style très vivant, comme si l’auteur vous racontait l’histoire en direct. Le ton est celui d’une ironie tendre et détachée, qui cache une espérance désespérée.


(commentaire rapatrié)


mots-clés :  #social


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Message par topocl Sam 10 Déc - 10:04

La jungle

Upton Sinclair Images27

Plus que l'histoire d'une famille lituanienne qui émigre aux États-Unis au début du XXe siècle, La jungle est l'histoire d'un jeune Lituanien qui émigre avec sa famille. La nuance est de taille car, si chacun des membres de la famille va apporter sa contribution au niveau financier, seul Jurgis que l’on suit de la première à la dernière page, a réellement intéressé Upton Sinclair qui en a fait un personnage vraiment creusé, analysé, qui a une épaisseur. Si on est ému par les difficultés des autres membres de la famille, on n'y est pas attaché car Upton Sinclair daigne à peine le décrire et les faire exister.

Il y a deux façons de lire ce livre, soit comme un roman, soit comme réquisitoire

Un roman : comment un jeune Lituanien droit, courageux, déterminé, responsable, arrive à Chicago pour trouver du travail, enthousiaste au début, puis tombant de Charybde en Scylla, perd toute vitalité, toute dignité, sombre dans le vice et l'alcool, finit par ne se soucier que de lui-même, alors même qu’il n’est plus qu’une loque, pour être finalement sauvé par l'illumination de la parole socialiste. Même si tout cela correspond très certainement à une réalité du monde du travail de l'époque(on a en effet lu de nombreux romans et récits parlant de ces drames de l’émigration), et dans une moindre mesure d'aujourd'hui, on a quand même un peu l'impression que Upton Sinclair s'est fait une liste de toutes les situations dramatiques, macabres, dégradantes, sans en oublier une, auxquelles il pouvait confronter son héros. Cependant, on souffre avec lui, on se désole de sa déchéance, on se réjouit de son retour parmi les hommes.

Un réquisitoire : Upton Sinclair a fait un travail de documentation extrêmement poussé et l'on n’ignore plus rien du monde du travail de cette époque, des procédés utilisés dans les abattoirs (technique, hygiène, recrutement), des terribles corruptions qui se développent comme une pieuvre dans le monde du travail comme dans le monde de la politique et de la justice, du maillage fin scrupuleusement établi pour enfermer le prolétariat dans sa misère et son inculture, afin d'en mieux abuser ensuite. C'est parfaitement détaillé, cela fournit des détails très intéressant sans être rebutant On regrette parfois (cela reste roman) que Upton Sinclair explique trop plutôt que de donner à voir.

J'ai été gênée par les 40 dernières pages, exposant à travers des discours divers d'hommes politiques le projet socialiste de l'époque d'une façon quand même bien lourde et pesante qui frise le prosélytisme.

Il n'en demeure pas moins que ces 550 pages sont le reflet dramatique et passionnant d'une époque, pleines d'enseignement et qu’il serait bien léger de détourner les yeux d'un livre qui a marqué son époque et permis des avancées dans le domaine du respect de l'homme et des réglementations sanitaires


(commentaire rapatrié)


mots-clés : #social #immigration


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Message par animal Sam 10 Déc - 17:52

Upton Sinclair Images27

Ah La Jungle, un livre que je n'oublie pas, qui me revient en tête quand j'arpente les rayons d'un supermarché, le livre qui fait que je n'ai plus ouvert une boite de corned-beef (ou singe comme disaient mes grands-parents). Le genre de livre qui vous laisse un doute et une peur quand vous signez un prêt, quand même si c'est loin de toute l'horreur décrite dans le livre vous "louez" votre force (ou capacité quoi) de travail.

(Refonte d'un avis rapatrié : )

La Jungle, c'est l'enfer d'une famille d'immigrants lituaniens travaillant dans l'industrie de la viande à Chicago au tout début du XXème siècle. Centré sur le personnage de Jurgis : homme droit, puissant et travailleur. Un roman "social" où l'on passe d'un "rêve américain" teinté de quelques désillusions au(x) drame(s), à la fuite puis à la prise de conscience politique.

C'est très très dur : ça nous parle directement de cette famille vivant dans une pauvreté qui oscille entre le difficile et l'impossible. Des conditions de vie parfaitement choquantes. Une grande partie de ce livre c'est la descente dans l'horrible et l'anéantissement patient d'une extrême bonne volonté et d'un extrême courage.

Les trois premiers quarts du bouquin c'est un peu comme du Zola (pour ce dont je me souviens des quelques Zola lus il y a... ). C'est l'histoire de cette famille et l'histoire d'un système (et de gens) qui abuse de ces familles, à travers le logement. Un mélange d'escroquerie et de conditions de vie "criminelles" pour entretenir un chantage à l'emploi. L'autre volet de l'exploitation des géants de l'industrie de la viande...

En cadeau une titanesque description du système industriel des abattoirs, une petite part de fascination et de magie pour des prouesses quelques peu morbides... et un cauchemar sanitaire sans nom...

La fin du livre tourne à la démonstration politique c'est vrai, quand ce héros de Jurgis, ou ce qu'il en reste, fréquente les meetings et rencontre des orateurs. Une rupture très nette dans le récit mais une proposition de solution par rapport à tout ce qui peut être présenté dans la première partie, c'est intéressant... quoique très appuyé va-t-on dire.

J'ai trouvé ça assez fort, très prenant, très poignant, beaucoup d'humanité (et d'inhumanité) brute dans ces pages, le pire étant probablement que la façon dont les atrocités arrivent fait que ça ne semble pas "rajouter pour le plaisir"... ça fait froid dans le dos du début à la fin cette histoire là.

Pour revenir sur la fin du livre ou cette forme un brin contrainte de la littérature engagée qui peut gêné, en y repensant aujourd'hui je me dis que ça témoigne d'une époque différente et que ça mérite qu'on s'y attarde. C'est un livre qui a fait bougé des choses, il y a eu des lois après pour l'hygiène ou le droit du travail ! Une littérature qui est donc une action, qui a une volonté qui n'est pas que de loisir ou même documentaire, il y a plus. Ca signifie aussi qu'il y avait le sentiment d'un possible dans son écriture et le moment de son écriture. Ca m'impressionne, et je le remarque maintenant. En 2007 je n'imaginais pas comme ça cette part du livre.

Accrochez votre moral en tout cas !

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Message par topocl Sam 10 Déc - 18:49

Je t'attendais sur ce coup-là et je ne suis pas déçue Very Happy !

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Message par animal Sam 10 Déc - 18:59

je suis prévisible. n'empêche c'est rare les bouquins qui reviennent s'imposer de cette manière dans le quotidien comme un panneau "danger".

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Message par topocl Sam 10 Déc - 19:37

animal a écrit:je suis prévisible.

Pas toujours, je t'assure Upton Sinclair 3866672782 !

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