Gouzel Iakhina
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Gouzel Iakhina
Gouzel Chamiliovna Iakhina (tatar : Гүзәл Яхина) est née à Kazan le 1er juin 19773, dans la famille d'un médecin et d'un ingénieur. Elle étudie au lycée de physique et de mathématiques n° 131 et à l'école d'art. Elle est diplômée de la faculté de langues étrangères de l'Institut pédagogique d'État de Kazan. Elle s'intéresse dès sa scolarité au cinéma et aux scénarios4.
À partir de 1999, elle vit à Moscou et travaille dans le domaine des relations publiques, de la publicité et du marketing. Elle est diplômée du département de scénarisation de l'École de cinéma de Moscou (2015).
Nouvelles
• « Мотылек » [« Papillon »], 2014 Traduction française : 2021,
• « Винтовка » [« Le fusil »], 2015
Romans
• Зулейха открывает глаза [« Zouleïka ouvre les yeux »], 2015, Traduction française : Zouleikha ouvre les yeux (trad. Maud Mabillard), Paris, Noir sur Blanc, 2017,
• Дети мои, 2020 Traduction française : Les Enfants de la Volga (trad. Maud Mabillard), Lausanne/Paris, Noir sur Blanc, 2021, réédition, Paris, Libretto, 2023
• Эшелон на Самарканд [« Convoi pour Samarcande »], 2021, Traduction française : Convoi pour Samarcande (trad. Maud Mabillard), Paris, Noir sur Blanc, 2023,
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Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
topocl- Messages : 8585
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 64
Localisation : Roanne
Re: Gouzel Iakhina
Les enfants de la Volga
Gouzel Iakhina écrit un vaste conte tournant autour d’un personnage de Bach, obscur maître d’école qui va séduire la fille d’un riche propriétaire. Il la perdra à travers l’enfant qu’elle va faire naître suite à un viol, petite fille vite adoptée et follement aimée par Bach. Celui-ci l’élève dans un retrait total du monde, qui va jusqu’au renoncement au langage oral.
Il faut dire que le monde n’est pas beau à voir, et encore moins à vivre dans cette petite zone autour de la Volga où a émigré une colonie d’Allemands, qui va subir sur 20 ans les affres de la République Socialiste naissante.
On est donc à la fois dans le conte, l’onirique, le fantastique et dans la réalité cruelle d’une Histoire violente qui se déchaîne. D’autant que s’il ne parle plus, Bach écrit frénétiquement des contes (lui aussi) et la réalité est si folle que fiction et quotidien se rejoignent curieusement.
Ce personnage atypique est plutôt sympathique dans sa naïveté, témoin impuissant d’événements qu’ils subodore sans les vivre, et le roman, fort bien écrit avec de belles pages sur la nature sauvage, serait sans doute totalement plaisant avec une centaine de pages en moins.
Gouzel Iakhina écrit un vaste conte tournant autour d’un personnage de Bach, obscur maître d’école qui va séduire la fille d’un riche propriétaire. Il la perdra à travers l’enfant qu’elle va faire naître suite à un viol, petite fille vite adoptée et follement aimée par Bach. Celui-ci l’élève dans un retrait total du monde, qui va jusqu’au renoncement au langage oral.
Il faut dire que le monde n’est pas beau à voir, et encore moins à vivre dans cette petite zone autour de la Volga où a émigré une colonie d’Allemands, qui va subir sur 20 ans les affres de la République Socialiste naissante.
On est donc à la fois dans le conte, l’onirique, le fantastique et dans la réalité cruelle d’une Histoire violente qui se déchaîne. D’autant que s’il ne parle plus, Bach écrit frénétiquement des contes (lui aussi) et la réalité est si folle que fiction et quotidien se rejoignent curieusement.
Ce personnage atypique est plutôt sympathique dans sa naïveté, témoin impuissant d’événements qu’ils subodore sans les vivre, et le roman, fort bien écrit avec de belles pages sur la nature sauvage, serait sans doute totalement plaisant avec une centaine de pages en moins.
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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8585
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Re: Gouzel Iakhina
merci topocl, ah! un pavé je viens de voir et dans ma pal
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“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
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"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21896
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