One-Shot DVD, VOD, ...

Je ne crois pas l'avoir vu celui-là, mais Barbet mérite tout de même un fil ! (je croyais en avoir fait un d'ailleurs).

Je l'ai vu il y a moins que ça et j'ai bien aimé, pour en dire plus il faudrait que je me rabatte lâchement sur de la récup mais j'avais été surpris en bien, sans savoir à quoi m'attendre au départ ?

Hanna Harendt de Margarethe von Trotta

Un film très bien fait, j'ai beauçoup appréçié et je le reçommande. Beauçoup de finesse dans la mise en sçène. Dans le bonus du dvd, il y a un entretien aveç la réalisatriçe : elle est passionnante. çette femme est très intéressante, simple et aigüe à la fois, j'ai hâte de voir d'autres réalisations d'elle.

ç'est donç un biopiç sur la philosophe Harendt, çirçonçis à la période du proçès du çriminel Eiçhmann.




Padre padrone, des frères Taviani

Un film magnifique, qui reçu la palme d'or en 1977 à çannes.
Il raçonte l'histoire d'un berger analphabète luttant vers son émançipation. La beauté du langage audio-visuel est remarquable, travail du son (silençes, bruits, effets de trames alternées de çes agents narratifs), des séquençes qui jouent de la reitération, des aççelerations, qui par l'image artiçulent une gamme de reçeption émotionnelle inçroyable.
Le film est dur et touçhant.

Je n'avais pas été convaincu sur toute la ligne par Hanna Harendt mais ça m'avait bien intéressé. (à défaut de me rappeler grand chose d'utile... )

More
Barbet Schroeder
1969



Premier long métrage de Barbet Schroeder, précédent donc « La Vallée », mais déjà s’attachant au phénomène hippie, et déjà le Floyd !
Un jeune allemand, Stefan, vient chercher l’aventure à Paris à la fin des ses études. Il fréquente des milieux hippies  quelque peu interlopes. Il tombe amoureux d’une américaine, Jesse, droguée. Celle-ci va l’entraîner à Ibiza. Rapidement, le couple se trouve prisonnier de la drogue et entame une inéluctable descente aux enfers.
« More » m’a semblé de bien meilleure qualité que « La Vallée ». Certes, le discours est très appuyé, lourdement démonstratif, avec un déroulement sans surprise. Mais parallèlement, le film bénéficie d’une très bonne distribution. En particulier Mimsy Farmer « crève l’écran », comme on dit. Il y a de beaux moments dans la relation tumultueuse des deux jeunes amants qui se brûlent les ailes. Le tout se déroulant dans les superbes paysages d’Ibiza, magnifiés par la caméra (et la musique du Floyd !). Bref, un bon moment.
Il me reste à visionner « Amnesia », autre opus de Schroeder , figurant dans ce coffret de 3 DVD.  

There will be blood
Paul-Thomas Anderson
2007



Revu pour la 3e ou la 4e fois en DVD. Je trouve que ce film n'a pas pris une ride.
L'histoire illustre à la fois la découverte de l'or noir aux USA et l'emprise de mouvements religieux : deux mondes, deux individus qui ne peuvent se supporter...
Un univers âpre, d'une violence inouïe.
A chaque fois, je pense à Faulkner  

En ce moment, je suis dans une période Patrick Dewaere, je vois et revois certains de ses films. Quel acteur, quelle présence !
Et puis il a ce côté déchirant, rempli de souffrance. Les thèmes abordés du chômage de masse, de la souffrance de l'homme (post)moderne, c'est toujours d'actualité. Des films du genre de F comme Fairbanks, Un mauvais fils, ou Série Noire.
Hier soir j'ai regardé Le juge Fayard, une belle histoire de corruption à tous les niveaux, un film engagé de Boisset.

Et un film à voir pour @colimasson : Psy, de Philippe de Broca. Une satire des dérives du monde de la psychanalyse de groupe / développement personnel. Peut-être pas le meilleur film avec Dewaere mais il y a quelques passages pas mal du tout.


Et puis Les valseuses, toujours Les valseuses ...

On n'est pas bien là ?

Spoiler:

Merci Arturo, je note le conseil, je ne connais pas.

Un documentaire prévu pour la 3D en plus au départ ? Tourist Trophy, la course de l'extrême, en 2D c'est déjà impressionnant, fou même. Ces courses de moto sur l'île de Man, sur route quoi avec des vitesses moyennes à plus de 200 km/h et les gugusses assez dingues pour le faire, les familles, les risques,... images à couper le souffle pour un sujet qui s'il n'inspire pas forcément (a priori) peut néanmoins se révéler magnétique.

Okja (de Bong Joon Ho, 2017)

Petit scandale du festival de Cannes, puis que le film n'est pas sorti en salles, mais uniquement sur Netflix.
Fable futuriste très actuelle, écologiste, qui s'avère particulièrement poignante. Avis aux âmes sensibles, et amène à réfléchir (pour ceux qui ne le font pas déjà) sur les rapports humains-animaux, sur la capitalisme impitoyable, et l'industrie de la mort, qui envoie à l'abattoir des milliards d'êtres vivants sensibles.




Dommage que ce soit un des rares réalisateurs intéressants, financés par ce nouveau géant du consumérisme, qu'est Netflix.

Un film intéressant financé par Netflix ? ça semble incroyable, faudra que j'aille voir.

Zona hostil / Rescue under fire (2017)

L'Afghanistan vu côté Espagnol et côté équipe médicale héliportée avec une scène d'ouverture assez choc de sauvetage de civils. Après un passage qui montre la fatigue et la lassitude due à un sentiment grandissant d'impuissance on embraye sur l'opération essentielle du film. Il s'agit d'intervenir auprès de militaires américains blessés et escortés par une unité de la Légion espagnole. Le côté militaire prend le dessus et quand il s'agit d'aller sauver l'hélicoptère de sauvetage ça se complique.

Le film n'est certes pas exceptionnel et se plie au genre tout en essayant de ne pas trop en faire mais ce que j'en retiens c'est la grande présence "naturelle" des femmes sur le terrain et la tonalité pas trop ou pas uniquement va-t-en-guerre.

Le Tigre blanc / White Tiger (2012)

De Karen Chakhnazarov.

Rien à voir avec les gros matous puisque le tigre dont il est question est un gros et énigmatique char allemand qui surgit de nulle part pour mettre en pièces les blindés russes pendant leurs offensives. Non moins énigmatique un miraculé anonyme est celui qui doit le traquer...

Allégorico-mystique autant que guerrier le film est un peu bancal mais s'avère étonnamment efficace et son ambiance très... "russe" ainsi que la fin étrangement ouverte lui donnent un charme assez particulier. Pas renversant mais un drôle de film, enfin étonnant quoi.

De Karen Chakhnazarov j'avais aussi vu Gorod Zéro, autre film étrange et surnaturel qui m'avait plu (plus plus que ce tigre). Pourquoi pas si vous êtes curieux ?

Bon, 1973 n'est plus d'actu brûlante, et pourtant, comme il n'a pas de fil ouvert par quelque compétent, pour mémoire, voici le fameux Orson Welles, dans le de circonstance F for Fake :


(utile pour l'éventuel spectateur sans ville et donc sans cinéma grande taille)

Tueur à gages, Darezhan Omirbaev (1998)

Tueur à gages m'a un peu déçu. Certes, c'est d'une sobriété assez élégante, une belle épure, un certain sens de l'ellipse; derrière cette sobriété, une patte de cinéaste il me semble; on voit du pays (chose que je recherche beaucoup dans le ciné, à tort peut-être, car si cette sensation de dépaysement est volontairement provoquée, elle risque d'être artificielle, et si elle est non voulue, elle est extérieure à la valeur artistique du film).
Avec ça, une critique sociale qui porte plutôt bien, mais qu'un peu plus de souffle, un peu moins de bride, auraient peut-être mieux servi.
Le jeu d'acteur, le scénario même, d'une belle retenue, à force de refuser le pathos et l'outrance, deviennent un peu secs : ce n'est pas seulement, comme voulu, sans gras, mais même un peu décharné.

merci Quasimodo, je ne me souviens pas de mon ressenti mais l' environnement compte beaucoup aussi pour moi.

J'essaierai de le voir si l'occasion se présente. ça m'intrigue.

Tu nous diras !!

Les Bérets verts (1968)

Envol de Special Forces direction le Viêt Nam avec à leur tête le Colonel Kirby/John Wayne. Pas tout jeune déjà mais motivé, façon force tranquille au regard nostalgique...

Cet alter classique de la catégorie "militant mais de l'autre bord", soutenant l'intervention américaine et financé et co-réalisé par sa star principale méritait-il d'être vu ? Parce que c'est le genre de film, on en cause on en cause mais qu'en est-il réellement ?

L'intro avec des plans sérieux et très classiques marche pas mal et l'entrée en matière avec ces soldats d'élite qui parlent plusieurs langue avant un déballage d'armes de l'ennemi qui viennent du monde (communiste) entier c'est direct et malgré tout factuel.

Tout ce qui se passe ensuite date le film, comme s'il avait dû être daté dès sa sortie, parfois surréaliste avec ses figurants qui sautent en rangs d'oignons à l'explosion des grenades dans la nuit. La recherche de théâtralité est assez déroutante et on ne peut pas nier quelques longueurs. Dans le menu cependant l'action, qui est cruelle pour le soldat, et la ruse, la brutalité de l'ennemi qui n'hésite pas non plus à s'en prendre à la population civile.

Binaire ? Anachronique ? A l'opposé des films qui se sont imposés sur le même thème ? Oui.

Mais cette présence qui ne perd pas toute humanité, qui étale son catalogue à lui d'engins de mort mais pas forcément sans regrets... Cette forme aussi, du début surtout, classique, efficace, robuste. Son discours sans détour même s'il dérange (avec son journaliste sceptique qui découvre les horreurs et la nécessité d'intervenir)... Ce n'est pas un grand film (du tout) mais par rapport aux formes d'aujourd'hui quel écho ? Par rapport aussi à certaines ambivalences apparentes, ces contradictions qui nous démangent dans la perception de ce grand géant d'outre Atlantique ?

Si, la curiosité mérite de voir le film. Si on le veut vraiment. Je ne regrette pas sans pour autant en tirer grand chose. Une étrangeté toute sauf gratuite. L'étrangeté du film engagé, avec ses travers, pour un point de vue pas forcément accepté... avec malgré tout ses repères cinématographiques ou humains.

Eh oui, l'engagement peut aller dans les deux sens, même si l'Histoire juge plus tard (et temporairement ?)
Et G.I. Joe, c'est encore une forme d'actualité, peut-être sans âge...