Jonas Hassen Khemiri
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Jonas Hassen Khemiri
Jonas Hassen Khemiri est un écrivain suédois né le 27 décembre 1978 à Stockholm.
Jonas Hassen Khemiri est né d’un père tunisien et d’une mère suédoise. Il a étudié la littérature et l'économie internationale à l'École d'économie de Stockholm et à Paris, et a effectué un stage au Conseil de sécurité des Nations unies à New York.
Il écrit du théâtre et des romans.
Ouvrages
• Un œil rouge (Ett öga rött), Stockholm, Norstedts, 2003
• Montecore, un tigre unique, Le Serpent à Plumes, (Montecore: en unik tiger), Stockholm, Norstedts, 2006
• Invasion ! (Invasion!), Stockholm, Norstedts, 2008
• J’appelle mes frères, Actes Sud, (Jag ringer mina bröder), Stockholm, Albert Bonniers Förlag, 2014
• Tout ce dont je ne me souviens pas, Actes Sud, (Allt jag inte minns), Stockholm, Albert Bonniers Förlag, 2015
• La clause paternelle, Actes Sud(Pappaklausulen), Stockholm, Albert Bonniers Förlag, 2018.
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Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
topocl- Messages : 8395
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Localisation : Roanne
Re: Jonas Hassen Khemiri
La clause paternelle
10 jours dans la vie d’une famille : les 10 jours bisannuels que le grand-père vient passer à Stockholm : dans le but avouable de voir ses petits-enfants chéris ? Dans le but moins avouable de régulariser sa situation administrative, d’exercer son autorité de père ? Nul ne sait, pas même lui, sans doute.
Son fils et sa fille voient avec angoisse revenir cet homme qui les a toujours abandonnés, et qui a ainsi marqué les adultes qu’ils sont devenus, leur fragilité confrontée à des situations familiales ou sentimentales compliquées. Qu'ils aiment cependant aussi, sans doute.
Les protagonistes ne vivent qu’en tant que membres de la famille, sans prénom, « père devenu grand-père », « fils devenu père », « fille de 4 ans »… car il s’agit bien de démêler la complexité de ces liens, et dénoncer, derrière cette « objectivité », la profonde ambiguïté affective : amour-détestation, rancœur-indulgence, et l’ambivalence des personnages : bon-mauvais, rejetant-accueillant, soumis-révolté.
Un texte tout en subtilité, soucieux du détail dans une précision millimétrique qui jette un regard aussi attentif que décalé sur la vie des humains ordinaires, adultes cachant chacun·e à sa façon l’enfant démuni·e qui reste en eux, et sur la famille, cette chose invivable dont peu pourraient se passer.
10 jours dans la vie d’une famille : les 10 jours bisannuels que le grand-père vient passer à Stockholm : dans le but avouable de voir ses petits-enfants chéris ? Dans le but moins avouable de régulariser sa situation administrative, d’exercer son autorité de père ? Nul ne sait, pas même lui, sans doute.
Son fils et sa fille voient avec angoisse revenir cet homme qui les a toujours abandonnés, et qui a ainsi marqué les adultes qu’ils sont devenus, leur fragilité confrontée à des situations familiales ou sentimentales compliquées. Qu'ils aiment cependant aussi, sans doute.
Les protagonistes ne vivent qu’en tant que membres de la famille, sans prénom, « père devenu grand-père », « fils devenu père », « fille de 4 ans »… car il s’agit bien de démêler la complexité de ces liens, et dénoncer, derrière cette « objectivité », la profonde ambiguïté affective : amour-détestation, rancœur-indulgence, et l’ambivalence des personnages : bon-mauvais, rejetant-accueillant, soumis-révolté.
Un texte tout en subtilité, soucieux du détail dans une précision millimétrique qui jette un regard aussi attentif que décalé sur la vie des humains ordinaires, adultes cachant chacun·e à sa façon l’enfant démuni·e qui reste en eux, et sur la famille, cette chose invivable dont peu pourraient se passer.
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Flore Vasseur
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Re: Jonas Hassen Khemiri
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“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
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"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21020
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Re: Jonas Hassen Khemiri
Tout ce dont je ne me souviens pas
Qu’est donc cet accident de voiture qui a emporté Samuel ?
Quel rôle ont joué l’incendie de la maison de sa grand-mère, placée en maison de retraite et où il cachait des réfugiés, sa liaison brisée avec Laïde, la femme de sa vie, les petits arrangements avecla vie de son ami presque frère Vandad ?
Points de vues divergents et confrontés, chacun sa vérité.
Qu’est donc cet accident de voiture qui a emporté Samuel ?
Quel rôle ont joué l’incendie de la maison de sa grand-mère, placée en maison de retraite et où il cachait des réfugiés, sa liaison brisée avec Laïde, la femme de sa vie, les petits arrangements avecla vie de son ami presque frère Vandad ?
Points de vues divergents et confrontés, chacun sa vérité.
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Flore Vasseur
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