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Jan Yoors

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autobiographie - Jan Yoors Empty Jan Yoors

Message par topocl Ven 23 Déc - 16:32

Jan Yoors
( 1922 - 1977)


autobiographie - Jan Yoors Index317

   
wikibooks a écrit:Jan Yoors était un artiste belgo-américain (Anvers, 12 avril 1922 - 27 novembre 1977). Il a touché à beaucoup de domaines : photographie, peinture, sculpture, tapisserie, écriture.

   Yoors est né à Anvers dans une famille d'artistes cultivée et libérale. À l'âge de 12 ans, il quitta sa famille pour suivre une troupe de Gitans qui l'emmena dans une pérégrination de 10 années à travers l'Europe orientale et les Balkans. Le livre qui raconte les souvenirs accumulés pendant cette période fut publié en 1965 ; il est considéré comme une source essentielle d'information sur la vie des Gitans, vue de l'intérieur de leur monde. Son analyse de la langue gitane suggère la façon dont le sanscrit original a été transformé au cours des temps par les diverses tribus, alors que les adages et proverbes en usage parmi elles sont pratiquement les mêmes de l'Angleterre à l'Andalousie.

   Avant la 2e Guerre mondiale, Yoors a étudié la sculpture à l'Académie Royale des Beaux-Arts d'Anvers et à l'Institut Supérieur d'Art de La Cambre à Bruxelles.

   Au cours de la 2e Guerre mondiale, il servit d'officier de liaison entre les forces alliées et les tribus gitanes persécutées et exterminées par les nazis. Arrêté par la police allemande, il fut mis au secret et condamné à mort, mais il réussit à s'échapper. Après avoir été arrêté à nouveau en Espagne, il réussit enfin à rejoindre Londres quelques mois avant le débarquement des Alliés. Il resta dans cette ville jusqu'en 1948, et mit ces trois années à profit pour reprendre ses études artistiques et suivre les cours de l'École des Études Orientales de l'Université de Londres. Ses expériences de la guerre ont été racontées dans un livre, Crossing, publié en 1971

   C'est au cours d'une exposition que Yoors découvrit l'art de la tapisserie. Il n'avait pas eu l'occasion d'étudier ce domaine mais il acquit rapidement une grande expertise en étudiant les traditions de la tapisserie d'Aubusson à Samarcande. Ses premières tapisseries étaient figuratives mais les sujets des dernières devinrent largement abstraits.

   Définitivement installé à New-York en 1950, il y installé un studio. Sa femme Marianne et sa sœur Annebert le rejoignirent en 1951 et collaborèrent à la réalisation de ses tapisseries. Yoors commençait par créer un carton en vraie grandeur et sélectionnait des laines en provenance de Perse, teintes exactement selon ses prescriptions. Marianne, Annebert et d'autres artisans habiles tissaient la tapisserie sous sa supervision.

   Ce travail lui valut une renommée internationale. Il monta une première exposition au Montclair Art Museum en 1956. En 1959 Le magazine Art in America le désigna comme un des nouveaux talents des USA. La reconnaissance internationale vint lorsqu'il représenta les États-Unis à la Biennale Internationale de Tapisserie Contemporaine à Lausanne, en Suisse, en 1962 et 1965.

   Yoors voyagea dans de nombreux pays, au Japon, dans l'Asie du sud et du centre, en Union Soviétique, en Europe, en Amérique du Sud, et in ramena de ses voyages des milliers de clichés originaux et poétiques. Dans les années 1960, il entreprit de fixer par la photographie et par le cinéma la vie des minorités ethniques qui peuplent New-York ; en particulier, il réussit à se fondre dans les milieux très fermés de Chinatown et de Harlem, traitant les aspects mystérieux et insolites de la ville avec un regard d'humaniste. Il en résulta un film et un livre de même nom, Only One New York, parus respectivement en 1963 et 1965. Il renoua également des relations avec les Gitans d'Europe survivants de l'holocauste, ce qui donna une exposition au National Museum of Science de New-York et un livre The Gypsies.

   De son vivant, les tapisseries de Jan Yoors ont été exposées dans de très nombreux musées, galeries et bâtiments publics et on les trouve dans de très nombreuses collections publiques. Il ne se préoccupait pas outre mesure de vendre ses œuvres et il en existait une vaste réserve dans son appartement de New-York, où Marianne et Annebert ont continué d'exécuter ses cartons inédits dans un local garni de ses tapisseries, photographies, peintures, écrits et sculptures.

Oeuvre

-Tsiganes
-La croisée des chemins

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Message par topocl Ven 23 Déc - 16:34

Tsiganes

autobiographie - Jan Yoors Index310


Yoors, dès l'âge de douze ans, a passé la majeure partie de son temps à parcourir l'Europe dans la roulotte d 'une Kumpania de gitans, qui finirent par l'adopter. Tout ceci avec la curieuse bénédiction de ses parents, des artistes à l'ouverture d'esprit pour le moins extraordinaire. Yoors était heureux dans ses hivers douillets et "civilisés" au domicile familiale, autant que dans ses errances nomades en compagnie des Lovaras.

Son témoignage a ceci d'exceptionnel qu'il ne s'agit pas d'une immersion en terrain inconnu, mais bien d'une assimilation complète au peuple tsigane, dont il nous livre les traditions, fustigeant nos croyances ordinaires à courte vue. A travers les personnages dont il a partagé la vie, les joies et les épreuves, l nous explique l'âme tsigane, si différente de la façon d'être des gadje : ancrée dans le  présent, indifférente à la possession, toute dévolue à la famille, qui guide les étapes au fil du temps, masquant son désarroi dans les cérémonies, rituels et fêtes.

(commentaire récupéré)


mots-clés : #autobiographie #initiatique #minoriteethnique

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Message par topocl Ven 23 Déc - 16:35

La Croisée des chemins - La guerre secrète des tsiganes 1940-1944.

autobiographie - Jan Yoors Index_10

Yoors a 17 ans quand la guerre éclate. En 1940, il est contacté par les forces de résistance et il devient agent de liaison entre celle-ci et les tziganes.  La répression dont ils sont l' objet , les réseaux internationaux, l'habitude de vivre cachés, la vie d'errance qui facilite à large échelle le transport de biens et de personnes les prédispose à œuvrer efficacement dans ce sens. Il n'en demeure pas moins qu'il leur faut vaincre le rejet de toute alliance avec les gadje et leur haine de la violence.. Yoors, sur dénonciation,  est emprisonné, torturé puis, il réussit à s'évader. Il se retrouve dans un monde où bien peu de ses amis ont échappé aux rafles et où il va mettre sur pied un réseau d'évasion entre l’Allemagne et l’Espagne.

La première partie qui raconte l'implication tzigane dans la résistance,  son organisation et ses spécificités, est une mine d'enseignement.
La suite (emprisonnement, torture, réseau de passeurs) est plus « classique », je dirais, mais n'en reste pas moins un témoignage passionnant.

(commentaire récupéré)


mots-clés : #autobiographie #deuxiemeguerre #minoriteethnique

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Message par Nadine Ven 23 Déc - 21:54

Mazette.

Je vis dans un village où la communauté gitane est importante. ça me donne envie de le lire, et de le laisser trainer, aussi, à un carrefour.

Swany est de mon village, qui a participé à "the voice kids". C'est en regardant la vitrine d'une pharmacie que je l'ai appris , et que j'ai reconnu celui-ci sur l'article du journal. Je le croise lui et sa famille hebdomadairement. (Je n'ai pas la télé, vive les pharmacies)

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Message par topocl Sam 24 Déc - 10:40

Tu peux aussi lire Grâce et dénuementd'Alice Ferney sur le thème des tsiganes, mais à notre époque.

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