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Mia Couto

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Message par bix_229 Mar 27 Déc - 18:24

Mia Couto
Né en 1955


Mia  Couto  Couto110

Né en 1955 à Beira (Mozambique), Mia Couto est un écrivain d'ascendance portugaise.

Mia Couto, né sous le nom de António Emílio Leite Couto à Beira, le 5 juillet 1955) est un écrivain mozambicain, fils de Portugais qui ont émigré au Mozambique au milieu du xxe siècle. Il commença des études de médecine mais abandonna au bout de trois ans et débuta la profession de journaliste après le 25 avril 1974 (date de la Révolution des Œillets - la fin de la dictature de Salazar au Portugal). Il travailla au Tribuna jusqu'à sa faillite causée par les colons portugais en septembre 1975. Il fut nommé à la tête de l'Agence d'Information du Mozambique (AIM) et a ainsi créé des réseaux de communications entre les provinces mozambicaines durant la guerre d'indépendance. Puis il travailla comme directeur au journal Il Tempo jusqu'en 1981 et continua sa carrière au Noticias jusqu'en 1985. En 1983, il publia son premier recueil de poésie Raiz de Orvalho, qui inclut des poèmes contre la propagande militante marxiste. Deux ans plus tard, il démissionna de son poste de directeur et reprit ses études universitaires dans le domaine de la biologie.

En plus d'être considéré comme l'un des auteurs les plus importants du Mozambique, Mia Couto est aussi l'écrivain le plus traduit. Dans plusieurs de ces œuvres, il tente de recréer la langue portugaise avec l'influence mozambicaine, utilisant le lexique et le vocabulaire des diverses régions du pays, produisant ainsi un nouveau modèle d'écriture africaine.

Actuellement, Mia Couto est biologiste dans le Parc transfrontalier du Limpopo. Sans doute l'un des écrivains les plus célèbres de son pays, son œuvre est traduite dans plusieurs langues. Dans beaucoup de ses ouvrages, Mia Couto recrée une langue portugaise poétique et influencée par le Mozambique. Il produit ainsi un nouveau modèle narratif africain.
En 2013, Mia Couto reçoit le Prix Camões, plus haute distinction attribuée à un auteur de langue portugaise, pour l'ensemble de son œuvre.

Ouvrages traduits en français :

Terre somnambule
Les Baleines de Quissico
La Véranda au frangipanier
Chronique des jours de cendre
Le Chat et le Noir
Tombe, tombe au fond de l’eau
Un fleuve appelé temps, une maison appelée terre
Le Dernier Vol du flamant
Et si Obama était africain
Le Fil des missangas
L’Accordeur de silences
Murer la peur
Poisons de dieu, remèdes du diable : les vies incurables de Vila Cacimba
La Pluie ébahie
La Confession de la lionne
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Message par bix_229 Mar 27 Déc - 18:33

De l'Afrique et du Mozambique, il a hérité de ses dons de conteur, d'une fantaisie magique. Il a revisité l'histoire de son pays avec tendresse et humour.
Et son style est merveilleusement porteur d'une langue métisse, poétique et subtile.





Mia  Couto  Les-ba10

LES BALEINES DE QUISSICO. - 10/18

"Nous allumons des passions dans le sillage de notre coeur. Ce que nous aimons est toujours une pluie, entre le vol du nuage et la prison de la mare. Nous sommes finalement des chasseurs qui lançons sur nous-memes nos propres sagaies.
Avec chaque lancer qui atteint au but s' en va également un peu du lanceur."



Avec La Véranda au frangipanier, j'avais effleuré l'oeuvre de Mia Couto et découvert un auteur sensible qui allait m'accompagner désormais.
Impression confirmée avec Les Baleines de Quissico. Un auteur qui évolue et progresse. Dans ce recueil de nouvelles, celles de 1986 sont excellentes. Celles de 1990 et 1991 sont magnifiques.

Mia Couto donne la parole à ceux qui ne l'ont pas et leur invente une vie de légende. Mais ces histoires seraient tristes à pleurer si l'auteur n'avait pas pour ces pauvres bougres une compréhension et une tendresse infinies.
Et puis, il est ausi un magicien du verbe. Il a le don de transcender la réalité la plus sordide, en inventant au passsage des néologismes comme son compère en langue portugaise, Joao Guimaraes Rosa, le brésilien.

"La vieille femme était assise immobile sur la natte. Sa fortune était éparpillée sur le sol : des écuelles et des paniers, un pilon. Autour c'était le rien, le vent lui-meme était seul." P. 9

"J' ai tué ma femme, c'est ce qu'on dit. Dans la vie réelle, j'en ai tué une qui n'existait pas. C'était un oiseau. Que j'ai lâché quand je me suis aperçu qu'elle n'avait pas de voix, qu'elle mourait sans se paindre. Quel animal, traversant, muet, l'intervalle de son corps, est-il sorti d'elle ?" P. 48

"Incomplets, nous sommes, ensevelis, nous terminons. Mieux vaut être une plante. Je vais apprendre à être un arbre... Pourquoi les sorcières ne cherchent-elles pas à être des plantes, quiètes et vertes ? Je n'aurais pas eu besoin alors de tuer Carlota. Je l'aurai déplantée, c'est tout, sans crime ni faute." P 52

Et, j'allais oublier ! Couto, quand il le veut, a aussi un humour irrésistible !

Deux ou trois histoires pour voir ? Allez !
Luis et Anibal ont survécu à une inondation, mais quand ils rentrent au village, les bureaucrates locaux leur conteste le droit d'être en vie ! Ils détestent compter ...

"Jusqu' au jour où une commission après trois jours de délibération annonçait solennellement qu'ils peuvent être considérés comme population existante.

MAIS, l'orateur ajoute :

"Qu'ils se gardent bien de se retirer du village ou de la vie, ou d'aller savoir quel autre endroit. Nous appliquons une politique de clémence, mais nous ne pourrons en faire autant la prochaine fois."

Il y a aussi l'histoire, tragique du pêcheur qui était tellement pauvre qu'il n'avait même pas de quoi garnir son hameçon. Et comme il était encore plus affamé que misérable, il s'arracha un oeil pour appâter. Il attrapa un gros poisson, le fit cuire et le mangea immédiatement.
Après une nouvelle et longue attente, il était encore plus affamé. Alors il s' arracha l'autre oeil et attrapa un poisson énorme, comme il n'en avait jamais imaginé de tel. Mais il était aveugle.

Et puis, il y a Maria Caramel. Rosa Caramel n'était pas son nom. Mais elle était bossue et contrefaite.
Et elle n'avait ni parents ni bien. Alors une identité, pensez ! Juste un surnom...
Personne ne s'intéressait à elle, et elle était sans amour. Et aucun ne se souvenait l'avoir vue manger.

"Elle devint soeur des pierres, à force d'y prendre appui."

Dans ses errances, elle s'adressait à des statues, leur tranférant ses propres misères et frustrations. Comme dans le nombre, il y avait un héros national, on jugea qu' elle était insultante à son égard et on l'emprisonna.
On finit par la libérer. Un jour, elle assista à un enterrement et jeta ses pauvres guenilles dans la fosse. Le reste est légende. Un homme bouleversé par cette histoire, se présenta à elle comme le fiancé qu'elle n' avait jamais eu.


"Et ils s'en allèrent tous les deux dans la nuit."

Ces mots ont pour moi la saveur des contes qu'on me lisait enfant. La même force incantatoire, productrice d'images encore plus que de mots.
C'est bien de cela qu'il s'agit, Couto suggère encore plus qu'il dit. Telle est la poésie et la magie de la poésie quand elle nous touche.
Mais, tirez un fil, et l'histoire se détricote, le mirage s'évanouit, le rêve s'étiole et l'enfant cesse d'écouter...

Vous n'avez encore rien lu de Couto, essayez la Véranda au frangipanier.


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Message par Tristram Lun 21 Nov - 10:22

L'Accordeur de silences

Mia  Couto  L_acco10

À trois ans, à la mort de sa mère, Mwanito, le narrateur, fut emmené avec son frère aîné Ntunzi par son père, Silvestre Vitalício, à Jésusalem, ainsi qu’il baptise cette concession de chasse abandonnée (au Mozambique). Assez dément, utopique voire mystique et surtout fort autoritaire, le vieux prêche qu’ils sont les derniers survivants du monde disparu, « les uniques et derniers hommes » avec le domestique et ancien militaire Zacaria Kalash, du corps duquel ressortent les balles (l’écho de la guerre demeure constamment), et en périphérie Oncle Aproximado, le boiteux.
« Un jour, Dieu viendra nous demander pardon. »

« Des attentes. Voilà ce que ramène la route. Et ce sont les attentes qui font vieillir. »
Mwanito, qui n’a pas le droit de lire et d’écrire, est l’accordeur de silences.
« J’écris bien, silences, au pluriel. Oui, car il n’est pas de silence unique. Et chaque silence est une musique à l’état de gestation. »
Ntunzi, qui a gardé des souvenirs du monde et de Dordalma leur mère, rêve de fuite et se révolte contre le père, qu’il accuse de l’assassinat de cette dernière, père qui pourtant l’encourage « dans l’art de raconter des histoires ».
« Silvestre pensait qu’une bonne histoire était une arme plus puissante qu’un fusil ou un couteau. »
Saudade, lyrisme onirique et poétique, folie qui rappellent fortement le réalisme magique latino-américain, notamment dans sa proximité avec les morts toujours présents. Fantastique funèbre : il était impossible de creuser la tombe de Dordalma, que le vent remblayait sans cesse. Mais ce roman me ramentoit aussi, hélas, le salmigondis inspiré de Paolo Coelho…
« Les femmes sont comme des îles : toujours lointaines mais éclipsant toute la mer alentour. »
(Le statut de la femme est questionné, souvent maternelle ou vue comme « pute ».)
Jezibela, l’ânesse qu’aime (physiquement) Silvestre, donne le jour à un anon-zèbre, que ce dernier étouffera à la naissance.
Dans la grande maison, anciennement celle de l’administration et interdite d’accès depuis leur arrivée, survient un soir d’orage une Portugaise, Marta, sur les traces de son amour disparu en Afrique, son mari Marcelo ; c’est ce qu’apprend Mwanito en lisant son journal intime, pour qui c’est la première femme rencontrée. Elle l’attire comme une mère, et Ntunzi en tant que femme.
« Et il me raconta ce que disait notre oncle. Que dans ces pays on n’avait même pas besoin de travailler : les richesses étaient à disposition, il suffisait juste de remplir les bons formulaires.
– Je vais circuler en Europe, bras dessus bras dessous avec la femme blanche. »

« Tout cela, je le dois à ton père, Silvestre Vitalício. Je l’ai condamné pour vous avoir traîné dans un désert. Pourtant, la vérité, c’est qu’il a instauré son propre territoire. Ntunzi dirait que Jésusalem se fondait sur une supercherie créée par un malade. Oui, c’était un mensonge. Cependant, puisque nous devons vivre dans le mensonge, que ce soit dans notre propre mensonge. Finalement, le vieux Silvestre ne mentait pas tant que ça dans sa vision apocalyptique. Parce qu’il avait raison : le monde prend fin quand on n’est plus capable de l’aimer.
Et la folie n’est pas toujours une maladie. Parfois, c’est un acte de courage. Ton père, cher Mwanito, a eu ce courage qui nous manque. Quand tout était perdu, il a tout recommencé à nouveau. Quand bien même ce tout ne représentait rien pour les autres.
Voilà la leçon que j’ai apprise à Jésusalem : la vie n’a pas été faite pour être petite et brève. Et le monde pour être mesuré. »
Suivent divers rebondissements, dont l’apparition du personnage de Noci, amante de Marcello puis d’Aproximado (et enfin de Mwanito), ainsi que le départ de Jésusalem pour un retour en ville. Est révélée la fin de Dordalma, qui s’était enfuie le temps d’être victime d’un viol collectif et, ramenée par Silvestre, de se pendre ; Ntunzi, « ombre », est le fils de Zacaria.
« À la maison, Dordalma n’était jamais plus que de la cendre, éteinte et froide. Les années de solitude et de manque de confiance l’habilitèrent à n’être personne, simple indigène du silence. Infiniment de fois, cependant, elle se vengeait face au miroir. Et là, devant la coiffeuse, elle se gonflait d’apparences. On aurait dit, je ne sais pas, un cube de glace dans un verre. Disputant la surface, trônant à la première place jusqu’au moment de retourner à l’eau. »
Drame, absence, exil et culpabilité, passé et oubli, déni ou fuite, cet étrange et dense roman me laisse partagé quant à ses prodiges et son ton baroque.

\Mots-clés : #culpabilité #initiatique #lieu #mort #religion

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Message par Quasimodo Lun 21 Nov - 19:39

Je vais travailler pendant une bonne partie du mois à venir sur un dossier consacré au dernier roman de Mia Couto. Il faudrait que j'en feuillette d'autres pour me faire une idée. Mais c'est justement à Coelho que j'ai pensé pendant toute ma lecture. Ce goût pour les sentences poético-métaphysiques... je les ai comptées, il y en une toutes les cinq pages, sur près de quatre cents pages.
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Message par Tristram Lun 21 Nov - 19:41

Ah, ce n'était donc point une impression subjective...

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Message par Quasimodo Lun 21 Nov - 21:08

Au Portugal ils ont João Tordo dans ce genre-là... et en Angola ?
Je suis curieux de savoir ce qu'a fait d'une telle prose la traductrice de ses premiers romans, Maryvonne Lapouge-Pettorelli. L'Accordeur de silences ne semble pas complètement dépourvu d'intérêt : peut-être faut-il remonter encore un peu dans la chronologie des parutions ?
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Message par Tristram Lun 21 Nov - 22:42

Oui, L'Accordeur de silences est plein d'invention originale, mais il y a quelque chose dans le "traitement", pour ne pas dire le style, qui me laisse dubitatif. Difficile de mettre le doigt sur ce qui fait la différence avec d'autres auteurs...

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Message par Tristram Mar 24 Oct - 16:52

Poisons de Dieu, remèdes du Diable – Les vies incurables de Vila Cacimba

Mia  Couto  Poison10

Bartolomeu Sozinho l’ex-mécanicien en mer est assidûment visité par le médecin portugais Sidónio Rosa. S’il est noir, sa femme dona Munda est mulâtre, et leur fille Deolinda encore plus claire. Celle-ci est l’amante et la fiancée du (faux) médecin, qui lutte contre une mystérieuse épidémie. Il y a aussi Alfredo Suacelência, l’Administrateur à vie qui perdra son poste, un (ex-) proche de Bartolomeu ; et de l’inceste, du racisme, la mort et j’en passe, et tellement de rebondissements que ça part dans tous les sens en sombrant dans l’incohérence jusqu’à sonner creux, gratuitement.
Bref, c’est mal écrit (un peu comme un brouillon pas relu), un salmigondis où un peu de tout est prestement touillé, indigeste malgré les jeux de mots, néologismes et tournures proverbiales, et aussi de belles fulgurances.
« Le reste de la conversation glisse dans la métaphysique. Qui avait vécu là ? Le réceptionniste, subterfugitif, divague : le fait d’avoir vécu n’existe pas. Vivre est un verbe sans passé. »

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Message par topocl Mar 24 Oct - 20:03

Décevant par rapport à ton post précédent... Tu en as lu d'autres?

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Message par Tristram Mar 24 Oct - 22:51

Là c'est un roman assez bref, mais j'avais déjà de sérieux doutes avec le premier. Pas lu d'autres, et je ne compte pas poursuivre avec cet auteur...

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Message par Avadoro Jeu 26 Oct - 23:44

J'ai lu il y a quelques temps son dernier roman traduit, Le cartographe des absences, mais n'avais pas posté de commentaire.
Je partage le constat que le style de Mia Couto n'est pas évident à absorber et à apprécier. Dans cet ouvrage, il mêle à la fois une trame poétique lancinante et comme sortie d'un rêve, et une évocation de l'histoire récente du Mozambique qui peut sembler abrupte lorsque l'on ne maîtrise pas un contexte. Certains passages fascinent, mais le plus souvent il reste une distance que le lecteur comble difficilement. Il en ressort tout de même des moments d'une très grande beauté, assez singulière...en tout cas, c'est un écrivain qui peut provoquer des réactions contrastées.
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Message par Tristram Ven 27 Oct - 0:01

Oui, il y a de beaux passages, assez brefs d'ailleurs, c'est pourquoi j'ai parlé de "fulgurances". Mais difficile de dire ce qui me gêne, moi qui suis admirateur de digression, de polyphonie, du non construit, mais c'est quand même une sorte de manque de cohérence, d'unité, d'harmonie, difficile à préciser.

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