Bières

Si vous me connaissez un peu vous savez que c'est un de mes (grands) plaisirs que de déguster une bonne bière. Comme la littérature c'est un univers dont je découvre les modes, tendances et surtout la grande diversité avec toujours le plaisir d'une expérience "neuve", renouvelée. Comme la lecture aussi il y a une certaine altération du temps. Tout ne se boit dans le même temps et ce n'est pas le lecteur/buveur qui décide, la création et le moment prennent le temps pour vous.

On commence cette série qui s'alimentera de temps en temps, et j'espère avec vous aussi, par un "classique", la Samichlaus classic :



Enfin classique, une bière qu'on ne croise pas tous les jours, brassée une fois par an avec le millésime sur l'étiquette... surtout que c'est parait-il brassé comme une lager (fermentation basse (les levures retombent pendant la fermentation et la température est un poil moins élevée), les bières souvent dites de soif, les blondes légères, sauf qu'on se retrouve avec 14% indiqués sur l'étiquette. Un truc de Suisse brassé en Autriche.

Ce genre de chiffre avec la bière, généralement ça veut dire : prendre son temps, débrancher le téléphone, fond sonore discret, esprit apaisé, ... tranquille quoi. Ca veut dire prendre son temps. Et ça peut vouloir dire que le liquide va être épais, liquoreux, à boire à mini gorgées pour en profiter et ne pas être écœuré par ce que le produit à de copieux.


Prêt psychologiquement je tente ma deuxième aventure avec cette bière... en apéritif. C'est plutôt digestif c'est vrai mais j'aime prendre mon temps et ce n'est que la deuxième alors je veux que mon palais soit en forme !

Avec la première j'ai vécu deux heures de quatrième dimension sur 33cl. Façon bière forte sur une tendance plutôt germanique, approximation : caramel puissant. Beau produit tout de même et c'est une bière. Le sucre c'est possible quand l'amertume aussi nuancée  et légère soit elle vous offre une longueur en bouche qui est un des attributs de la bière. C'est aussi une douceur dans la texture et des arômes délicats qui voyagent entre les fruits confits, les céréales et une infinité de nuances (quand "orge pourri" peut faire rêver instantanément, par exemple).

Bref, l'épisode 1 c'était l'aventure, du costaud mais un vrai beau produit, barley wine (littéralement vin d'orge) je dirais maintenant que j'ai des repères. Gourmand, mais costaud.




Episode 2 :

Premier verre : peu de bulles, robe ambrée et foncée. On imagine un peu le pruneau mais on tic fruit rouge. C'est très doux en arôme et en texture. Avec le temps, bouteille de 2009 (la classe, je m'aime), on sent la madérisation (ça penche vin cuit direct, et madère, si si si) et la pointe de sucre est nette sur le bout de la bouche et les lèvres. On vit aussi cherry dans sa tête en glissant rapidement sur le  caramel et une très fine amertume. L'arrière bouche façon corsée est très effacée, douce, discrète même mais persistante.

La grande surprise est qu'elle est beaucoup moins liquoreuse que la petite sœur "jeune". Elle est à la fois beaucoup plus accessible et beaucoup plus fine.

Plus de mousse au deuxième verre (j'opte souvent pour le petit verre à vin qui concentre le nez). Toujours en rondeur mais avec un piquant plus marqué sur la langue (sucre encore ?). Le souffle est plus alcooleux mais toujours précautionneusement doux.

Fin de bouteille. On se trouve plus sur le malt et on sent plus d'accroche mais sans que ce soit dérangeant. L'accroche ça serait le contraste qui augmente, la palette qui s'élargit. Le caractère s'affirme.

La texture soyeuse, elle, est toujours là. Le sucre reste très présent mais on redécouvre les touches fruitées, des fruits confits mais pas sans une pointe de légèreté. On pourrait énoncer : pommes, amandes, les cerises encore mais pourquoi un soupçon de fruits noirs, cassis ou myrtille ? tout petit. Mais plutôt un trait que j'associe à des brunes abouties et fortes (certaines imperial stouts notamment).

Au nez il y a le côté "pain". Jamais je n'ai eu la sensation de saturer à cause de l'alcool ou du sucre. Je reste étonné de toute cette douceur jusqu'à l'arrière bouche caramel. C'est d'une gourmandise indécente. Du raisin sec en tout doux, même les petites pointes de noix (diverses) que j'ai envie d'évoquer depuis le début (qui sont une autre des bonnes choses de la bière) y sont. Et en fait de pruneaux pourquoi pas de prunes tout simplement. Prunes et consorts, avec ce qui fait espérer le fruit jaune ? Soyons généreux.

C'est émouvant de se retrouver à finir tranquillement l'année avec une bière aussi douce. D'autant plus appréciable qu'inattendu (bien que ça fasse un bout de temps que j'avais envie de la déboucher). Ca chuchote que tout n'est pas si difficile ou si terrible et que la douceur et les temps ont toutes les raisons d'être. Pour soi aussi.

Ca a un côté bonbon ce genre de bière, en tellement meilleur...

Tu es bierrologue dans le civil ? Tu pourrais (devrais ?). Tu en parles remarquablement bien

Il me manquerait beaucoup de savoirs pour ça.

J'aime ça et je suis content de partager avec vous. C'est déjà pas mal.

on peut trinquer aussi avec une bonne bière !

Dégusté une Zatte bee (abeille ivre) brassée à Watou.



Incapable d'en parler avec le talent d'animal, je mets en commentaire qui me semble proche de la réalité

Bière à la robe acajou très foncée, presque opaque et à la mousse abondante et persistante. Nez intense et doux aux tons épicés légers, arôme puissant mais fin. saveur pleine aux tons de malt grillés, amertume nette, post amertume franche, plutôt longue.

Malheureusement, mon commentaire est un peu faussé car j'ai laissé la bouteille vieillir trop longtemps. La mousse est devenue presque inexistante. En revanche, je confirme la belle robe acajou, l'amertume franche et longue en bouche. Belle découverte d'une bière, malgré qu'elle soit périmée depuis des années !

tu peux gagner avec le "périmé depuis des années", surtout sur les brunes, surtout fortes. ce que tu perds en bulle peut revenir sur les notes de fruits façon pruneau et le vin cuit. des fois une pointe d'acidité.

ça a l'air intéressant !

j'aime lire les commentaires sur les bières ! l'impression de l'avoir en bouche

Qu'a-t-on appris ce soir ? La Noir de Dottignies c'est pas mal mais je le savais déjà. Une brune belge mais plus torréfiée que la moyenne ce qui lui donne un côté robuste pas désagréable et qui se trouve contrebalancée par une nature sucrée. En bouche le sucre l'emporte d'ailleurs un rien trop par rapport à ce que promet le nez qui lui va chercher le pruneau en arrière plan. Petite frustration.

En remarquant tout de même que j'ai profiter de la bouteille pour une expérience. A côté de la bouteille : brebis corse crémeux à souhait, goûteux mais pas surpuissant avec des nuances herbacées, Stilton, finesse de bleu à la fois fondant et compact et Orval jeune, pâte souple, le moins marqué des trois.

Suspens ? Les deux premiers je les savais plus salés et s'il n'y a pas de gâchis une impression devenue croyance semble confirmée : bière sucrée et fromage salé ce n'est pas forcément évident (pour vérifier il faudrait essayer une brune puissante mais peu sucrée voire astringente, sèche, net, motivé on pourrait choisir une bière qui tire sur le café ou le cuir (le cacao ne manquerait cependant pas d'intérêt). Il y a des passages ou ça fonctionne mais ce n'est pas sûr. Finalement c'est le plus doux des trois qui s'en sort le mieux. Il ne perd pas vraiment en goût et la texture, on peut y mettre les dents quoi, ramène de l'intérêt.

Et oui, une autre partie de la question, le sucre, le sel certes, mais la texture du fromage ? et de la bière ? Pour la bière je tente l'approximation de comparer texture et sucre. Erreur ou pas (je sais qu'il n'y a pas que ça et même pas que le côté plus ou moins levuré à ajouter à l'équation), un prochain épisode nous le dira peut-être...

Avec le vin c'est peut-être plus facile ?

J' ai en réserve une Noire d'Ardèche et tiens je testerai comme tu le fais les fromages (d'Ardèche l'un que j'affectionne particulièrement de la bergerie des Chaupous - brebis)

je viens de découvrir ce fil.

animal j'adore aussi la bière la bonne


le dimanche je pratique la marche et les organisateurs essaient souvent de mettre une bière artisanale
en plus je vis dans une région d'&abbaye. Si vous voulez je peux vous parler de bière comme par exemple li'crochon, la super des fagnes...


je comprends ton voyage à Orval

oui Faustine parle nous en !

d'accord Bédoulène

je commence avec la li'crochon qui se déguste avec un pain li'crochon (facultatif)





La Cuvée Li Crochon, bière artisanale et régionale de la Vallée de la Molignée

Présentation de la bière Li Crochon
La Cuvée Li Crochon est une bière artisanale de dégustation blonde ou brune de la Vallée de la Molignée en Province de Namur.

La Cuvée Li Crochon blonde est fruitée. Son alliage délicat de houblon les plus fins lui vaut une légère amertume associée à un caractère digestif exceptionnel. Le pourcentage d’alcool de notre bière est de 6,8 %.

La Li Crochon brune est légèrement fruitée au goût amer. Elle séduit par sa rondeur harmonieuse et ses parfums subtils de houblon aromatique. Son pourcentage d’alcool est de 8,70%.


Le Symbole du héron
Le village de Falaën étant anciennement une héronnière, la Confrérie à choisi tout naturellement le héron comme emblème.

Aujourd’hui encore, on peut encore observer régulièrement des passages de hérons dans nos villages, de retour des berges de la Molignée et des étangs environnants.




L’origine du nom Li Crochon
En dialecte régional, "li crochon" était pour les anciens la première et la dernière croûte de pain, tartinées de fromage et chauffées au feu de bois. Aujourd'hui modernisé, ce mets est devenu un petit pain évidé garni de jambon, de fromage et de crème fraîche, le tout passé au four. Cette spécialité appelée le Crochon se déguste inévitablement avec la cuvée "Li Crochon".

La recette du pain Crochon
Le Crochon est une spécialité faite d'un picolo évidé rempli d'une farce faite avec :
du fromage le Chertin (à défaut un fromage à pâte blanche)
de la crème
du jambon (coupé en petits dés)
Le tout passé au four +/- 20 minutes à 220 degré.

Servez-le bien chaud avec une bière Li Crochon et éventuellement accompagné de crudités.



Comment servir la bière Li Crochon ?
La levure de la bière Li Crochon doit avoir le temps de se reposer (idéalement 8 jours).
La bière doit être conservée à une température constante mais jamais au frigo, elle doit être servie entre 4 et 8 degrés.
Il faut éviter d’ouvrir la bouteille de bière trop brusquement pour éviter une grande perte de gaz carbonique.
Le verre de bière doit être approprié afin de conserver son bouquet particulier tout en évitant également l’excès de cols mousseux.


Comprendre la composition et l’étiquette de la bière Li Crochon ?
Notre bière artisanale est une bière à fermentation haute.

La fermentation haute est une méthode de brassage dont la levure monte à la surface lors de la fermentation puis se dépose dans le fond de la bouteille comme la lie du vin. La levure employée dans ce cas confère à la bière un degré d'alcool supérieur qui rend la bière plus aromatisée, plus pétillante, plus vivante. La conservation de cette bière est ainsi plus longue.


La refermentation en bouteille consiste à ajouter une ou plusieurs fois de la levure dans la bouteille pour enrichir le goût de la bière et pour augmenter son taux de gaz carbonique, ce qui la rend plus vivante et plus digeste. Les bières trappistes, par exemple, subissent de 2 à 3 fois ce procédé.

Le conditionnement de notre bière artisanale
La bouteille de bière de la Cuvée Li Crochon blonde est de 75cl ou 25cl.
La bouteille de bière de la Cuvée Li Crochon brune est de 75cl ou 25cl.
La Cuvée Li Crochon brune existe aussi en bouteille de bière de 1,5 L.

Abbaye d'Aulne blonde des pères sur lie 6°
Type bière d'abbaye
Degré d'alcool 6,3 % vol.
Degré Plato 14 °P
Packagings 33 cl


Abbaye d'Aulne brune des pères sur lie 6°
Type bière d'abbaye
Degré d'alcool 6,5 % vol.
Degré Plato 14 °P
Packagings 33 cl


Abbaye d'Aulne triple brune 8°
Type bière d'abbaye
Degré d'alcool 8 % vol.
Degré Plato 14 °P
Packagings 33 cl, 75 cl

Abbaye d'Aulne triple blonde 8°
Type bière d'abbaye
Degré d'alcool 8 % vol.
Degré Plato 14 °P
Packagings 33 cl, 75 cl

Abbaye d'Aulne super Noël 9°
Type bière d'abbaye
Degré d'alcool 9 % vol.
Degré Plato 18 °P
Packagings 75 cl

Abbaye d'Aulne Ambrée Val de Sambre 6°
Type bière d'abbaye
Degré d'alcool 6,4 % vol.
Degré Plato 14 °P
Packagings 33 cl

L'Abbaye d'Aulne est une bière d'abbaye belge brassée à la brasserie du Val de Sambre à Gozée dans la commune de Thuin en Hainaut (Région wallonne de Belgique).




Depuis le Moyen Âge, les moines de l'abbaye d'Aulne brassaient deux sortes de bières. En 1752, un incendie détruisit la brasserie qui fut reconstruite en 1796. Mais, avant 1850, les activités brassicoles de l'abbaye avaient complètement cessé.
La bière Abbaye d'Aulne fait sa réapparition en 1954. Elle est alors brassée à Dinant. Ensuite, elle est successivement produite par la brasserie Bavery à Couillet, la brasserie De Smedt devenue brasserie Affligem à Opwijk et la brasserie des Amis Réunis à Saint-Amand-les-Eaux en France1.
Depuis juin 2000, les bières de l'Abbaye d'Aulne sont à nouveau brassées au sein du site des ruines cisterciennes de l'Abbaye d'Aulne et plus particulièrement dans les anciennes écuries datant du xviiie siècle qui furent restaurées dès 1998.

Les bières d'abbaye reconnues de la marque Abbaye d'Aulne parfois appelées ADA se déclinent en quatre variétés.
Abbaye d'Aulne Blonde titrant 6% Alc. Vol.
Abbaye d'Aulne Brune titrant 6% Alc. Vol.
Abbaye d'Aulne Premier Cru titrant 9% Alc. Vol.
Abbaye d'Aulne Cuvée Royale titrant 9 % Alc. Vol.

la bière se boit de préférence dans une chope en grès

je reviendrai vous parler de la super des fagnes, de la caracole (escargot en français), nostradamus, la chouffe , la Charles quint et la légende de sa chope...
dans un périmètre d e+/- 45 kms j'ai l’abbaye de Maredsous , de Chimay, de Rochefort, Leffe, ..
pas loin j’ai la Floreffe, la saint Feuillien..

j'arrête ..

toute bière d'abbaye n'est pas une trappiste .Pour avoir la dénomination trappiste il faut respecter des critères.

Une trappiste, ou bière trappiste, est une bière brassée par ou sous contrôle des moines trappistes. Ces bières trappistes sont généralement de fermentation haute et doivent être brassées dans le respect des critères définis par l'Association Internationale Trappiste .
en Belgique seulement 6 trappistes(3 en Flandre et 3 en Wallonie)

Wallonie:Rochefort, Chimay, Orval.

Flandre: la westmalle, l'Achel et, la Westvleteren.


je sens qu'animal va faire un pèlerinage en Wallonie

J'en ai mal aux glandes salivaires
Faustine, la Belgique est la reine des bières (je crois qu'elle est passée récemment au patrimoine de l'UNESCO ?) Peux-tu déguster une Gueuze lambic (ou même un Faro) pour moi ?
Animal, un autre accord suprême, c'est un Porto et du fromage persillé (les deux de qualité)
Je suis prêt à participer (si vous m'envoyer une caisse, et un plateau de fromages tant qu'à faire)

Tiens un Faro !! je crois que ma première cuite à la bière était le résultat de quelques Faro... ou de quelques Pécheresse ??

(mais je vois qu'il s'agit de la même brasserie Lindemans)

Peux-tu nous donner des détails sur cette cuite (et les suivantes), j'apprécie beaucoup tes compte-rendus...

Tristram a écrit a écrit:   J'en ai mal aux glandes salivaires  
Faustine, la Belgique est la reine des bières (je crois qu'elle est passée récemment au patrimoine de l'UNESCO ?) Peux-tu déguster une Gueuze lambic (ou même un Faro) pour moi ?
Animal, un autre accord suprême, c'est un Porto et du fromage persillé (les deux de qualité)
Je suis prêt à participer (si vous m'envoyer une caisse, et un plateau de fromages tant qu'à faire)    

en été quand fort soif, j'apprécie une  gueuze  lambic mais j’ai une  préférence pour la elle est plus "surette"


Pour connaître l'origine de la dénomination peu ordinaire de cette bière, il nous faut remonter plus que 100 ans d'ici. C'est en effet, vers 1910 que Monsieur Théophile VOSSEN exploitait l'établissement "LA COUR ROYALE" situé au coin des rues d'Assaut et de la Montagne. Parmi sa clientèle, nombreux étaient les "habitués" de la banque Nationale (Courtiers, encaisseurs, etc..) Le nombre de guichets y étant trop restreint, l'on comprend qu'il leur était plus agréable de "tuer" le temps à attendre entre copains devant un bon verre, plutôt que devant les guichets. Et les "tournées" se succédaient, se gagnaient ou se perdaient au "PITJESBAK" devenu de nos jours le jeu de dés "421" Le malheureux perdant devenait le mort. Lorsque le temps pressait, on procédait à une "der des der " que l'on jouait en un coup se,……D'ou le nom " MORT SUBITE ".

Bien vite, cette appellation étant devenue courante dans le langage des habitués de la COUR ROYALE, Monsieur Théophile VOSSEN rebaptisa son établissement, lui donnant comme nouvelle enseigne "A LA MORT SUBITE". De là à donner le nom à sa gueuze, il n'y avait qu'un pas qu'il franchit allègrement. Fin 1928, Monsieur VOSSEN déménage, mais reste néanmoins dans le quartier.

René et Jean-Pierre VOSSEN continuèrent la tradition de leur grand-père pendant 36 ans. Actuellement, les arrières-petits-fils VOSSEN, Bernard et Olivier, 4 ème génération du nom, vous servent de biens délicieuses gueuze au n° 7 de la rue Montagne aux Herbes Potagères, dans l'établissement qu'ils exploitent et qui, tout en gardant son cadre d'origine classé a toujours comme enseigne :  

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demain ou lundi, je viendrai encore te faire saliver Tristram

Je me souviens encore d'un café place Sainte Catherine où il a fallu parlementer avec le cafetier pour qu'il nous serve une Bellevue de sa cave, qu'il disait pas tout à fait prête !