Le One-shot des paresseux

4eme de couverture a écrit:"voici une sorte de lexique où se bousculent des mots à la mode (citoyen, égalité...) et des mots nouveaux (thermidor, vélocifère), des mots obligatoires (mètre, nitrate d'argent...) et des mots interdits (Sire, Monsieur...) On y trouvera aussi quelques mots dangereux à prononcer (rouet (à filer), cire (à cacheter), les mots qu'on chantait volontiers (ça ira !) et ceux dont l'orthographe allait changer (enfans, monnoie...) On y retrouvera enfin des phrases historiques et on y apprendra, toujours avec émotion et quelques fois avec un sourire, les dernières paroles des condamnés. Pour ceux dont les connaissances historiques sur cette période restent un peu floues, ce petit livre sera un guide d'un millier de termes où revivent les mots caducs (inlisible ou républicole) et les mots persistants (vandalisme ou centraliser). C'est un autre regard sur la révolution que l'auteur vous propose, dans un tourbillon lexical".

La Bible des Roms, Joseph Chatard et Alexandre Zanko

Bertrand Hériard Dubreuil a écrit:Cette nouvelle édition du livre de Zanko a été préparée par son petit-fils Sasha, président de l’association Tchatchipen avec le soutien de la fondation Abbé Pierre. Elle sépare mieux les propos de Alexandre Zanko, le patriarche Rom présenté avec sa famille lors des « spectacles ethnologiques » du jardin d’acclimatation en 1911 et ceux du Père Chatard, aumônier des gitans, qui les a recueillis entre 1954 et 1959. Le livre constitue un document ethnographique exceptionnel pour mieux comprendre les Roms, leurs mythes, leurs légendes et leurs coutumes. Il commence par une reformulation des récits de la Génèse et de l’Exode, racontés à Zanko par son grand-père russe pour répondre à la question : « Comment se fait-il que nous soyons toujours et sans fin chassés de partout ? ». « Les premiers hommes étaient tous des Roms (…) et parlaient tous la même langue que nous parlons encore ». Mais le récit explique comment certains Roms trompés par Satan subissent une malédiction millénaire – en attendant qu’un pays respecte leurs traditions et leur permette de montrer tout ce dont ils sont capables. Ce livre nous fait entendre comment ce peuple vit son errance et comment il a développé une telle résilience.

En fait le titre est quelque peu dévoyé, ça ne concerne pas tous les Roms, mais la branche de la famille de Zanko : les Chalderash. La première partie ressemble vraiment à une Bible, carrément à la Genèse en fait. C’était pas un gros kiff à lire. Je me suis carrément perdue dans les noms de peuples, de divinités, de … oups, j’ai lu sans lire …
La deuxième partie a été beaucoup plus intéressante, il s’agit de contes Roms et comme j’adoooore qu’on me raconte des histoires, j’étais très heureuse ! J’ai été étonnée de reconnaître un conte entendu au printemps au festival Welcome in Tziganie (Seissan, Gers, France), conté par Nouka Maximoff (si un jour vous avez l’occasion de l’entendre, n’hésitez pas!), je me suis dit "ah ce n’est pas un conte spécifique à la famille de Zanko !" Puis je suis allée vérifier et …. le père de Nouka Maximoff, Matéo Maximoff (lui même écrivain), est également un Chaldesrash !
A la fin on retrouve quelques photos (y compris de la famille Maximoff), notamment au jardin d’acclimation …
Voilà si jamais vous tombez sur ce livre et qu’il peut vous intéresser … n’hésitez pas. Et surtout allez voir Nouka  

Zanko a écrit:"Il est vrai, cependant, que nous ne pouvons pas supporter "l'air des murs". Nous disons que c'est un "air malade". Dans les maisons nous croyons étouffer, nos pieds ont besoin de toucher la terre et non les parquets ou les dallages des Gadge. Nous ne pouvons vivre que dans le vent et au contact direct de la nature."

Ce passage me parle tellement ... (mais je supporte bien mon appart en ce moment, je l'avoue !)

(je l’ai mis dans le One Shot, parce que je ne pense pas que ça intéresse forcément quelqu’un d’autre, et Zanko n’ayant participé à aucun autre ouvrage...)

topocl a écrit:Moi aussi, mais il semble difficile à trouver ...

topocl a écrit:L’art d’être libre dans un monde absurde
Tom Hodgkinson

Bon, le sujet commence à être connu.

Réduire sa consommation, cultiver son jardin, préférer le local et autres thèmes à la mode : très bien .

Mais quand ça devient :
Libérez-vous des machines en allant laver vos chemises à la rivière.
Démissionnez de votre travail.
Ne payez pas vos factures et dettes.
Jetez vos médicaments.
Ne votez pas….

...là, ça commence à me gaver . Y’aka, n’est ce-pas ?