Carmen Stephan
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Carmen Stephan
Carmen Stephan, née en 1974, est une écrivaine et journaliste allemande, après plusieurs années à Rio de Janeiro elle vit maintenant à Genève. Elle a reçu le prix de littérature de la Jürgen Ponto Foundation.
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Bibliographie :
- It's all true / Arabaiana en VF (Roman)
- Mal Aria (Roman)
- Brasilia Stories: Leben in einer neuen Stadt
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Re: Carmen Stephan
Arabaiana
Actes Sud a écrit:Hollywood, milieu des années 1990. Des bobines ayant appartenu à Orson Welles, et que l’on croyait perdues depuis longtemps, refont enfin surface. Ce qu’on y voit : les images incroyables de quatre pêcheurs du Nordeste brésilien qui, en 1941, construisent un radeau sur lequel ils prennent la mer pour porter au président du pays leurs revendications. Deux mille kilomètres à bord de leur jangada. Debout. Pieds nus. Sans carte, sans boussole. Ils s’appellent Jerônimo, Mané Preto, Tatá et, leur guide, Jacaré. Au terme d’une traversée de 61 jours, ils atteignent Rio de Janeiro, où ils sont accueillis en héros. Orson Welles, dont le film Citizen Kane vient de sortir au cinéma, décide de mettre en scène leur courageuse odyssée. Entre Jacaré et lui naît rapidement un respect mutuel, et le guide se met à appeler le cinéaste Arabaiana, du nom du poisson le plus noble qui nageait à l’époque le long des côtes du Nordeste. Mais, dès le début du tournage, Jacaré tombe par-dessus bord et disparaît dans les flots. Inspirée par cette histoire où le réel se mêle à la légende tragique, Carmen Stephan compose un roman puissamment poétique sur une expérience humaine hors du commun doublé d’une réflexion sur les fondements de l’authenticité, de la vérité et de la mise en scène.
Ce qui me dispense d'une tentative de résumé. Quoique bien qu'on nous vende sur la manchette surtout Orson Welles c'est surtout Jacaré le pêcheur qui est présent. Et heureusement car cette histoire brute, son geste, et le drame méritent la place.
Histoire qui se trame avec la question d'une "vérité" ou peut-être d'une humanité au-delà des différences. Le livre nous raconte aussi un pont entre les deux hommes, qui forcément est aussi un pont "tout court" entre l'univers du lecteur et autre chose. Et effectivement l'écriture se situe du côté d'une certaine poésie, assez "incantatoire".
Fait divers curieux, hasard curieux de la rencontre, question du geste et de la création mais peut-être pas si facile de les voir dans le même bateau (mauvais jeu de mot), le pont après tout est fragile. Pour moi il n'est pas tout à fait là, comme si l'exercice de forme faisait perdre du sens à trop se nourrir de son substrat de ... vérité ?
Le film d'Orson Welles est visible sur sur internet je crois.
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Re: Carmen Stephan
Curieux...
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« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 15596
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Re: Carmen Stephan
c'est pour ce livre le prix ?
Tom Léo aurait peut-être pu nous en dire plus.
Tom Léo aurait peut-être pu nous en dire plus.
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“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
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Bédoulène- Messages : 21080
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Re: Carmen Stephan
Je ne sais pas, je ne suis pas allé chercher plus d'info.
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