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Dennis Lehane

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Message par Tristram Dim 15 Jan - 13:25

OK, me suis planté de réalisateur ; je regarde Herzog ce soir...

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Message par Tristram Lun 16 Jan - 3:18

Je me suis donc tapé le remake.
Herzog a écrit:Je n'ai pas vu ce film. En fait, je n'ai vu aucun film d'Abel Ferrara. Mais mon scénariste m'a dit que mon film n'avait rien à voir avec le sien.
d'après Allociné, qui hallucine, sinon Werner (qui a par ailleurs réalisé des films formidables, comme Aguirre, ou Kaspar Hauser, ou encore Nosferatu, autre remake) aurait dû le visionner, pour peut-être éviter de nombreuses et flagrantes similitudes _ en fait, je le soupçonne d'avoir sciemment repris les caricaturaux poncifs du genre pour démonter son prédécesseur. Et en matière d'hallucinations, pas de Christ cette fois, mais un gangster abattu qui fait une démonstration de hip-hop, et des iguanes qui rappellent celui de Salinger et ceux de mon jardin. Film mieux fait, mieux joué, plus regardable _ mais je n'ai pas vu de rédemption.
Animal, merci de m'exempter de polars américains pour un moment, j'ai ma dose...

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Message par animal Lun 16 Jan - 6:31

On est complètement hors sujet sur ce fil mais c'est ce que j'avais apprécié dans ce film "autre", sa manière de suivre un chemin en apparence très américain pour en fait quasiment tout faire à l'envers, à commencer par cette absence de rédemption. (et j'aime bien la séquence en voiture avec le labrador derrière).

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Message par Tristram Lun 16 Jan - 11:59

Oui, on se massacre, mais on prend le temps de s'occuper du chien ! Il y a une subtile satyre du genre dans cette reprise de scénario.

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Message par topocl Jeu 21 Mar - 8:56

Le silence

Dans ce quartier pauvre irlandais de Boston, on affiche un fort entre-soi qui s’appuie sur une solidarité soit disant indéfectible. Cette façade masque des gangs qui font régner la terreur et distribuent la drogue.
Quand l’annonce arrive qu’à la rentrée, des bus amèneront de jeunes noirs pour fréquenter le lycée et créer ce qu’on n’appelait pas encore la mixité sociale, c’est l’effervescence : le racisme ordinaire suinte et explose de toutes parts.

Dans ce contexte plutôt chaud, un jeune noir est assassiné. Et la jeune Jules, 17ans, disparaît. Bien sûr, les deux faits divers sont mêlés.
C’est la mère célibataire de cette dernière, toute colère dehors, et un flic issu du quartier, en recherche désespérée d’humanité, qui mènent l’enquête.

Les dialogues sont formidables (par moments un tout petit peu trop) ; les deux personnages très complexes et fouillés, hurlent chacun à sa façon l’injustice de ce monde, ils permettent à Lehane de transmettre des valeurs fortes sur le sens de la vie, la filiation, la transmission et la fatalité. L’intrigue met  en avant la vie les plus précaires et les racismes omniprésents.
Un livre à l’intérêt tout à la fois historique, sociétal et intime, qui se lit d’une traite

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Message par Bédoulène Jeu 21 Mar - 10:24

merci topocl à ajouter à ma longueeeeeeeeeeee liste à lire

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Message par Avadoro Sam 23 Mar - 23:13

Merci topocl, un roman qui me reste à découvrir !
La ville de Boston et sa topographie sont tellement importantes pour Dennis Lehane, à la source de ses questionnements et du lien entre l'intime et le sociétal qui constituent en effet un enjeu essentiel.
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Message par Tristram Mer 10 Avr - 12:40

Un dernier verre avant la guerre

polar - Dennis Lehane - Page 2 Un_der10

À Dorchester, quartier de Boston (USA), Pat (Patrick Kenzie), le narrateur, s’occupe de recherche de personnes disparues avec Angie (Angela Gennaro), sa meilleure amie, amoureuse de son mari Phil, qui la tabasse (et lui le tabasse à l’occasion). Pat est le fils du « Héros », un pompier célèbre, mais violent à la maison. L’enquête porte sur Jenna Angeline, une femme de ménage noire qui serait disparue avec des documents confidentiels du sénateur Sterling Mulkern, relatifs à un projet de loi contre le terrorisme de rue.
« Les gens comme Mulkern ont l’habitude de créer les faits par eux-mêmes, puis de mettre les autres, à savoir nous, au courant. »
Pat est en photo dans le journal, comme son père jadis, quand Jenna est abattue dans ses bras. Puis c’est la guerre des gangs entre le mari de Jenna (qui l’a fait tuer) et son fils.
« Nous avons traversé South Boston – Southie pour quiconque n’est ni un touriste ni un présentateur de journal – en longeant des chapelets de petits immeubles à deux étages miteux, serrés comme une rangée de toilettes chimiques à un concert rock. Southie me sidère. Une bonne portion en est pauvre, surpeuplée, implacablement négligée. Les cités de D Street craignent autant que tout ce qu’on peut trouver dans le Bronx : sales, mal éclairées, grouillant de loubards en colère, les cheveux en brosse, qui traînent dans les rues avec une soif de sang et des battes de baseball. Il y a quelques années, pendant un défilé de la Saint-Patrick, un môme très irlandais avec un trèfle sur son teeshirt s’y est hasardé. Il est tombé sur une bande d’autres mômes irlandais qui avaient eux aussi des trèfles sur leurs teeshirts. La seule différence entre son teeshirt et les leurs, c’est que le sien disait « Dorchester » en vert au-dessus du trèfle, et les leurs disaient « Southie ». Les mômes de D Street ont supprimé la différence en balançant le môme d’un toit. »
Polar musculeux, typiquement états-unien dans sa fascination pour la violence, mais traitant du racisme avec des aperçus intéressants sur sa prégnance et ses subtiles ramifications. Reste que c'est assez pâle, surtout après une lecture de Faulkner.

\Mots-clés : #corruption #criminalite #discrimination #polar #racisme #social #violence

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Message par Bédoulène Jeu 11 Avr - 10:01

merci Tristram, oui comme tu le notes après Faulkner ............

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Message par topocl Jeu 11 Avr - 14:51

Bien sûr mais faut-il comparer des choses non-comparables?
Je en pense pas que Lehanne lui-même (dont figurait une belle interview dans le Télérama de la semaine dernière) envisage même de jouer dans la même catégorie que Faulkner...
Et je vais même plus loin. Je ne suis jamais arrivée à lire un Faulkner. Donc dans la catégorie lisibilité, Lehanne est très au dessus de Faulkner.

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Message par Bédoulène Jeu 11 Avr - 16:35

Je suis sûre que tu apprécierais certains livres de Faulkner : Tandis que j'agonise et l'Intrus par exemple

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Message par Tristram Jeu 11 Avr - 17:33

Il ne s'agit pas de comparer, mais de l'influence de la précédente sur ma lecture du moment. Encore qu'on puisse argumenter qu'il est vain d'écrire en moins bien sur ce qui a déjà été publié...
Mais je pense qu'assez objectivement ce premier roman n'est pas (sans grande surprise pour un premier roman) au niveau des deux qui m'avaient marqué. J'ai quand même souligné la part intéressante sur le racisme (le "héros" n'est pas raciste, a des amis noirs, mais... ; assez fouillé et documenté de ce point de vue). Sinon, c'est quand même le manichéisme et l'appétence pour la violence caractéristiques de le culture états-unienne. Etre lisible, certes, mais si c'est pour ânonner des banalités, je crois qu'il y a déjà pléthore sur le marché...

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Message par Tristram Lun 19 Aoû - 12:04

Gone, Baby, Gone

polar - Dennis Lehane - Page 2 Gone_b10

Boston, USA ; Patrick Kenzie et Angela Gennaro acceptent d’enquêter sur la disparition de la petite Amanda, fille d’Helene McCready, une mère célibataire particulièrement insensible et irresponsable qui se révèle être une droguée participant au trafic, et avoir volé de l’argent aux dealers, Cheddar Olamon et Chris Mullen (qui ont grandi avec Pat). Les détectives y travaillent en collaboration avec les inspecteurs Poole et Broussard, et découvrent cet argent, qu’ils se proposent d’utiliser (sans prévenir le FBI) comme rançon.
Tout cela est bien mené, avec suspense, rebondissements, action, violence, et jouant sur la fibre sensible de l’enfance (très) maltraitée.
On peut glaner dans ce livre quelques informations et descriptions documentaires tant sur la réalité quotidienne que sur les racines états-uniennes :
« Cette année, à Washington, on a confié la garde d'un petit garçon à sa mère naturelle qui pourtant le connaissait à peine, a-t-il raconté. Il vivait depuis sa naissance dans une famille d'accueil. La mère naturelle l'avait mis au monde alors qu'elle était en liberté conditionnelle après avoir été condamnée pour le meurtre d'un autre de ses enfants – une fillette qui avait atteint l'âge canonique de six semaines et sanglotait parce qu'elle avait faim alors que sa maman avait décidé que ça suffisait ; alors, elle l'avait étouffée, puis flanquée dans une poubelle avant de partir à un barbecue. Aujourd'hui, cette femme a deux autres gosses, dont l'un est élevé par ses grands-parents paternels, et l'autre, placé en foyer d'accueil. Les quatre mômes sont nés de pères différents, et la mère, après une peine d'emprisonnement de deux ans seulement pour l'assassinat de sa fille, a maintenant le droit d'élever – de manière responsable, je n'en doute pas – ce garçonnet enlevé à des parents aimants qui avaient déposé une requête auprès du tribunal afin d'en obtenir la garde. Ceci, a-t-il ajouté, est une histoire vraie. »

« Lorsque John Winthrop et les premiers colons arrivèrent dans le Nouveau Monde, ils décidèrent d'occuper un territoire d'environ un kilomètre carré situé presque entièrement sur une colline qu'ils baptisèrent Boston, comme la ville anglaise qu'ils venaient de quitter. Au cours du premier hiver rigoureux que les pèlerins de Winthrop passèrent là, l'eau leur parut étrangement saumâtre ; aussi traversèrent-ils le canal, emportant le nom de Boston et abandonnant derrière eux l'étendue désormais privée d'appellation et de but qui deviendrait plus tard Charlestown.
Depuis lors, la ville de Charlestown se cramponne à son identité de bastion. Irlandaise à l'origine, habitée par des dizaines de générations de pêcheurs, de marins marchands et de dockers, Charlestown est tristement célèbre pour son code du silence – un refus de parler à la police ayant pour conséquence un taux de criminalité qui, s'il n'atteint pas des sommets, peut néanmoins s'enorgueillir du plus haut pourcentage national d'affaires non résolues. Cette obstination à ne rien dire s'étend jusqu'aux plus simples renseignements. Demandez à un indigène où est telle ou telle rue, et il vous observera d'un air soupçonneux, les yeux plissés. Avec un peu de chance, vous obtiendrez une réponse relativement polie du genre « Ben, qu'est-ce que vous foutez là si vous savez pas où vous allez ? », suivie par une extension du majeur au cas où il vous jugerait vraiment sympathique.
Il est donc assez facile de s'égarer à Charlestown. Non seulement les plaques de rue disparaissent tout le temps, mais parfois les bâtiments sont tellement serrés les uns contre les autres qu'ils dissimulent les petits passages menant à d'autres édifices derrière. Les ruelles qui grimpent à l'assaut de la colline ont tendance à s'achever en cul-de-sac ou à louvoyer, obligeant souvent les conducteurs à tourner dans la direction opposée à celle qu'ils comptaient initialement prendre.
Sans compter que chaque quartier possède son propre caractère et que la transition de l'un à l'autre se révèle parfois brutale. La cité Mishawum, par exemple, cède brusquement la place aux beaux immeubles de grès brun formant un demi-cercle autour d'Edwards Park ; de même, les routes qui passent devant Monument Square avec ses majestueuses demeures coloniales aux façades de brique rouge bordées de blanc plongent sans avertissement ni respect pour la gravité dans la sombre grisaille des HLM de Bunker Hill, l'une des cités blanches les plus pauvres de la Virginie occidentale.
Pourtant, il émane de cet assemblage hétéroclite – où se côtoient brique et mortier, bardeaux coloniaux et pavés, tavernes pré-révolutionnaires et zones de marins post-traité de Versailles – un sens du passé difficile à retrouver dans le reste du pays. »

« West Beckett ressemblait à un tableau de Rockwell au cœur des Berkshires. Des clochers blancs encadraient la ville elle-même tels des serre-livres, et la rue principale était bordée de boutiques d'antiquités et de décoration donnant sur des promenades en planches. La bourgade se nichait au fond d'une petite vallée comme une fragile porcelaine au creux de la paume, encerclée de tous côtés par des collines vert foncé parsemées de plaques de neige évoquant des nuages. »
Un peu trop de pathos pour moi, ça et ces vieux poncifs du polar.

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Message par topocl Lun 19 Aoû - 12:30

Jamaii lu celui-ci, mais j'avais bien aimé le film.

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Message par Bédoulène Mar 20 Aoû - 8:13

moi aussi pour le film !

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