Isabelle Von Bueltzingsloewen
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Isabelle Von Bueltzingsloewen
Isabelle Von Bueltzingsloewen est une historienne française, spécialiste d'histoire de la santé publique et de la médicalisation du XVIIIe au XXe siècle.
Ancienne élève de l'ENS Fontenay-Saint-Cloud, docteur en histoire et habilitée à diriger des recherches, elle est depuis 2010 professeur d'histoire et de sociologie de la santé à l'université Lumière Lyon 2, après avoir été maître de conférences dans la même université depuis 1993. Elle est membre du laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes (LARHRA, équipe RESEA). Elle a précédemment été membre de l'axe de recherche « santé/assistance », du Centre Pierre Léon d'histoire économique et sociale (Lyon), aujourd'hui disparu.
Publications
• Machines à instruire, machines à guérir - Les hôpitaux universitaires et la médicalisation de la société allemande (1730-1850), Presses universitaires de Lyon, 1997
• L'Hécatombe des fous. La famine dans les hôpitaux psychiatriques français sous l'Occupation, Aubier, 2007
Directions d'ouvrages
• La charité en pratique: Chrétiens français et allemands sur le terrain social : XIXe - XXe siècles, en collaboration vec Denis Pelletier, Presses Universitaires de Strasbourg, 1999
• « Morts d'inanition ». Famine et exclusions en France sous l'Occupation, Presses universitaires de Rennes, 2005
• Les Cahiers d'Abraham Zoltobroda - Du camp de Beaune-la-Rolande à l'hôpital psychiatrique de Fleury-les-Aubrais, traduction du yiddish par Batia Baum, en collaboration avec Hélène Mouchard-Zay et Benoît Verny, Les Éditions CERCIL, 2007
Merci à wikipedia
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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8395
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Re: Isabelle Von Bueltzingsloewen
L’hécatombe des fous
La famine dans les hôpitaux psychiatriques français sous l’Occupation
Je croyais lire un livre sur l’extermination des patients psychiatriques pendant la Seconde Guerre Mondiale, par le biais de la famine. Ce livre avait fait beaucoup de bruit à l’époque à Lyon, la ville où je suis née et ai fait mes études de médecine, à l’Université Alexis Carrel à l’époque, et où ma mère avait été interne après guerre à l’hôpital psychiatrique du Vinatier…
En fait Isabelle von Bueltzingsloewen nous propose un ouvrage très richement argumenté, s’appuyant sur d’énormes archives et une bibliographie prolifique, qui établit l’atrocité des 40 000 morts de faim des hôpitaux psychiatriques français pendant la guerre, mais réfute le génocide.
Dans un contexte de restrictions générales et d’affamement de toute la population, les « fous », les « aliénés » constituent une population particulièrement fragile, qui ne dispose que de la quantité minimum de tickets d’approvisionnement, impropre à assurer la survie. Coupés d’une famille ou d’un environnement social lui-même en grande précarité, ils sont dans l’impossibilité de combler les carences par l’aide extérieure ou le marché noir. Le travail des patients valides dans les fermes rattachées à nombre de ces hôpitaux est insuffisant à pallier aux monstrueux manquements
L’auteure décrit sans concessions (photos à l’appui) les conditions d’enfermement et d’abandon de ces patients pour lesquels la médecine est alors sans ressource, et l’opinion publique dans un rejet généralisé. Elle situe cette état de fait dans l’évolution de la psychiatrie dans le siècle, de l’asile à la psychiatrie de secteur.
Elle décrit des médecins diversement démunis, mais pour la plupart concernés, face à l’impuissance de l’administration. Pour eux, l’émergence des premières thérapeutiques dites de choc avant-guerre et notamment de l’électro-convulsivothérapie – autrement dit électrochoc – constitue l’espoir extraordinaire de non seulement traiter ces patients, mais aussi de ce fait permettre qu’ils sortent de l’univers asilaire et aient ainsi une chance de ne pas mourir de faim.
Mais si jusqu’à fin 42 leurs appels n’ont pas suffi à faire augmenter la ration des aliénés, Isabelle von Bueltzingsloewen affirme, preuves à l’appui, qu’il n’y a pas eu de désir d’extermination sous Vichy, ou en tout cas qu’il n’y en a pas trace, donc, pour l’historienne, pas de trace = pas d’affirmation. Pour elle, c’est faire offense au devoir de mémoire, mais aussi aux malades dizaine de milliers de malades psychiatriques génocidés en Allemagne que de ne pas reconnaître cela. Elle s’oppose ainsi à tout un courant qui a jusque-là affirmé ce génocide, qui l’a mis en lien avec l’eugéniste lyonnais Alexis Carrel, et dont elle considère qu’il ne répond pas à un travail historique de chercheur·se digne de ce nom.
C’est évidemment une parole contre une autre, car si l’auteure confronte abondamment la lectrice à sa documentation, à ses raisonnements et à ses preuves, je suis, inculte en histoire, incapable de savoir si ces preuves sont bien des preuves.
L’intérêt de ce livre, outre la connaissance de la famine des hôpitaux psychiatriques, de l’histoire générale de la psychiatrie, ainsi que de nombreuses histoires individuelles de patients internés chroniques particulièrement émouvantes, est bien de poser la question de la responsabilité de l’historien.ne. Comment lire l’histoire ? A qui se fier ?
Mots-clés : #essai #historique #medecine #pathologie
La famine dans les hôpitaux psychiatriques français sous l’Occupation
Je croyais lire un livre sur l’extermination des patients psychiatriques pendant la Seconde Guerre Mondiale, par le biais de la famine. Ce livre avait fait beaucoup de bruit à l’époque à Lyon, la ville où je suis née et ai fait mes études de médecine, à l’Université Alexis Carrel à l’époque, et où ma mère avait été interne après guerre à l’hôpital psychiatrique du Vinatier…
En fait Isabelle von Bueltzingsloewen nous propose un ouvrage très richement argumenté, s’appuyant sur d’énormes archives et une bibliographie prolifique, qui établit l’atrocité des 40 000 morts de faim des hôpitaux psychiatriques français pendant la guerre, mais réfute le génocide.
Dans un contexte de restrictions générales et d’affamement de toute la population, les « fous », les « aliénés » constituent une population particulièrement fragile, qui ne dispose que de la quantité minimum de tickets d’approvisionnement, impropre à assurer la survie. Coupés d’une famille ou d’un environnement social lui-même en grande précarité, ils sont dans l’impossibilité de combler les carences par l’aide extérieure ou le marché noir. Le travail des patients valides dans les fermes rattachées à nombre de ces hôpitaux est insuffisant à pallier aux monstrueux manquements
L’auteure décrit sans concessions (photos à l’appui) les conditions d’enfermement et d’abandon de ces patients pour lesquels la médecine est alors sans ressource, et l’opinion publique dans un rejet généralisé. Elle situe cette état de fait dans l’évolution de la psychiatrie dans le siècle, de l’asile à la psychiatrie de secteur.
Elle décrit des médecins diversement démunis, mais pour la plupart concernés, face à l’impuissance de l’administration. Pour eux, l’émergence des premières thérapeutiques dites de choc avant-guerre et notamment de l’électro-convulsivothérapie – autrement dit électrochoc – constitue l’espoir extraordinaire de non seulement traiter ces patients, mais aussi de ce fait permettre qu’ils sortent de l’univers asilaire et aient ainsi une chance de ne pas mourir de faim.
Mais si jusqu’à fin 42 leurs appels n’ont pas suffi à faire augmenter la ration des aliénés, Isabelle von Bueltzingsloewen affirme, preuves à l’appui, qu’il n’y a pas eu de désir d’extermination sous Vichy, ou en tout cas qu’il n’y en a pas trace, donc, pour l’historienne, pas de trace = pas d’affirmation. Pour elle, c’est faire offense au devoir de mémoire, mais aussi aux malades dizaine de milliers de malades psychiatriques génocidés en Allemagne que de ne pas reconnaître cela. Elle s’oppose ainsi à tout un courant qui a jusque-là affirmé ce génocide, qui l’a mis en lien avec l’eugéniste lyonnais Alexis Carrel, et dont elle considère qu’il ne répond pas à un travail historique de chercheur·se digne de ce nom.
C’est évidemment une parole contre une autre, car si l’auteure confronte abondamment la lectrice à sa documentation, à ses raisonnements et à ses preuves, je suis, inculte en histoire, incapable de savoir si ces preuves sont bien des preuves.
L’intérêt de ce livre, outre la connaissance de la famine des hôpitaux psychiatriques, de l’histoire générale de la psychiatrie, ainsi que de nombreuses histoires individuelles de patients internés chroniques particulièrement émouvantes, est bien de poser la question de la responsabilité de l’historien.ne. Comment lire l’histoire ? A qui se fier ?
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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8395
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Re: Isabelle Von Bueltzingsloewen
En tout cas tu as le chic pour coller à l'actu, Topocl ; encore une démonstration de la fragilité des plus faibles en temps de cataclysme, une évidence qui ne semble pourtant pas mener à des changements socio-sociétaux pour les précaires...
Quant à la légitimité des avis d'historiens, basés sur des documents que le lecteur ne va pas lire à son tour, je pense qu'elle repose sur la reconnaissance de leur communauté de pairs. ArenSor, lorsqu'il daignera nous rendre visite, pourrait peut-être nous en dire plus.
Quant à la légitimité des avis d'historiens, basés sur des documents que le lecteur ne va pas lire à son tour, je pense qu'elle repose sur la reconnaissance de leur communauté de pairs. ArenSor, lorsqu'il daignera nous rendre visite, pourrait peut-être nous en dire plus.
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« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 15559
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Re: Isabelle Von Bueltzingsloewen
oui, je me disais justement qu'il nous manquait, Arensor, pour ce sujet précis et de façon plus générale.
Je pense que je vais commander (à mon libraire qui a le droit de me le passer à travers la fente de sa porte désinfectée) "A. Ajzenberg, Préf. M. Guyader, L'abandon à la mort de 76 000 fous par le régime de Vichy : réponse à quelques historiens qui le nient."
Et je m'étais aussi dit que l'on pouvait bien faire un parallèle avec la situation actuelle (sous réserve qu'on exclue en effet l'idée de l'extermination), un événement intercurrent (les restrictions alimentaires ou le virus) qui met en lumière les carences d'un système : médecine dévastée et administration impréparée, au prix de la vie de pas mal de gens.
Je pense que je vais commander (à mon libraire qui a le droit de me le passer à travers la fente de sa porte désinfectée) "A. Ajzenberg, Préf. M. Guyader, L'abandon à la mort de 76 000 fous par le régime de Vichy : réponse à quelques historiens qui le nient."
Et je m'étais aussi dit que l'on pouvait bien faire un parallèle avec la situation actuelle (sous réserve qu'on exclue en effet l'idée de l'extermination), un événement intercurrent (les restrictions alimentaires ou le virus) qui met en lumière les carences d'un système : médecine dévastée et administration impréparée, au prix de la vie de pas mal de gens.
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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8395
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Re: Isabelle Von Bueltzingsloewen
Effectivement, il faudrait tout lire pour (éventuellement être en mesure de) se prononcer...
C'est d'ailleurs le même souci avec le « quatrième pouvoir ».
Et, sans même évoquer une volonté d'extermination, le sort des laissés-pour-compte est-il vraiment une préoccupation des décideurs ? statistique, peut-être...
C'est d'ailleurs le même souci avec le « quatrième pouvoir ».
Et, sans même évoquer une volonté d'extermination, le sort des laissés-pour-compte est-il vraiment une préoccupation des décideurs ? statistique, peut-être...
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Tristram- Messages : 15559
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Re: Isabelle Von Bueltzingsloewen
j'a itrouvé un résumé du livre sus-cité qui détruit les argenets d'Isabelle von Bueltzingsloewen ici
C'est assez frustrant cette querelle d'historiens qu'il est impossible de trancher, dont on voit de chaque côté une certaine faiblesse d'arguments.
Finalement je vais en revenir au simple fait descriptif, 45000 morts de faim dans les hôpitaux psychiatriques, lieu de repli des laissés pour compte d'une société occupée à autre chose. Pas d'extermination? Extermination? Extermination douce (si mourir de faim est plus doux que mourir gazé, encore un débat)? il ne m'appartient pas de juger, juste de me poser la question.
C'est assez frustrant cette querelle d'historiens qu'il est impossible de trancher, dont on voit de chaque côté une certaine faiblesse d'arguments.
Finalement je vais en revenir au simple fait descriptif, 45000 morts de faim dans les hôpitaux psychiatriques, lieu de repli des laissés pour compte d'une société occupée à autre chose. Pas d'extermination? Extermination? Extermination douce (si mourir de faim est plus doux que mourir gazé, encore un débat)? il ne m'appartient pas de juger, juste de me poser la question.
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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8395
Date d'inscription : 02/12/2016
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Localisation : Roanne
Re: Isabelle Von Bueltzingsloewen
A "Extermination douce", je préfèrerais l'expression "Extermination passive", moins polémique, plus respectueuse, et qui souligne la non-assistance sans rajouter un cynisme déplacé.
Je crois qu'il faut quand même distinguer entre laisser mourir de faim et exterminer ; on a souvent tendance à forcer le sens des mots, mais ça ne devrait pas être le cas dans des ouvrages scientifiques, par définition neutre.
Évidemment, dans un débat-querelle d'experts, il n'y a jamais de solution claire, puisque par définition c'est compliqué.
Mais la question mérite vraiment l'étude, à cause de ses arrière-plans "pragmatiques", difficiles à aborder (genre "sacrifier une partie pour sauver le tout", préférer les "éléments utiles", etc.), et donc ses conséquences en politique.
Encore autre chose : le fait qu'il n'y ait pas de documents incriminants découverts ne prouve pas qu'ils n'existent pas, ou que le crime n'ait pas eu lieu, soit, mais il existe quand même une approche en creux qui peut être considérée comme valide dans certaines conditions.
Je crois qu'il faut quand même distinguer entre laisser mourir de faim et exterminer ; on a souvent tendance à forcer le sens des mots, mais ça ne devrait pas être le cas dans des ouvrages scientifiques, par définition neutre.
Évidemment, dans un débat-querelle d'experts, il n'y a jamais de solution claire, puisque par définition c'est compliqué.
Mais la question mérite vraiment l'étude, à cause de ses arrière-plans "pragmatiques", difficiles à aborder (genre "sacrifier une partie pour sauver le tout", préférer les "éléments utiles", etc.), et donc ses conséquences en politique.
Encore autre chose : le fait qu'il n'y ait pas de documents incriminants découverts ne prouve pas qu'ils n'existent pas, ou que le crime n'ait pas eu lieu, soit, mais il existe quand même une approche en creux qui peut être considérée comme valide dans certaines conditions.
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Tristram- Messages : 15559
Date d'inscription : 09/12/2016
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Localisation : Guyane
Re: Isabelle Von Bueltzingsloewen
et oui, bien sûr, mais c'est "extermination douce" qui a été retenu par l'usage...Tristram a écrit:A "Extermination douce", je préfèrerais l'expression "Extermination passive", moins polémique, plus respectueuse, et qui souligne la non-assistance sans rajouter un cynisme déplacé.
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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8395
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Localisation : Roanne
Re: Isabelle Von Bueltzingsloewen
un même fait est interprété de façon différente par les historiens, selon leur sensibilité sociale, politique.... me semble que c'est assez courant.
Donc oui tu as raison : "Finalement je vais en revenir au simple fait descriptif, 45000 morts de faim dans les hôpitaux psychiatriques"
ou lire les arguments contradictoires pour se faire une opinion, mais qui ne sera pas forcément plus juste ?
Donc oui tu as raison : "Finalement je vais en revenir au simple fait descriptif, 45000 morts de faim dans les hôpitaux psychiatriques"
ou lire les arguments contradictoires pour se faire une opinion, mais qui ne sera pas forcément plus juste ?
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“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
[/i]
"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21020
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Localisation : En Provence
Re: Isabelle Von Bueltzingsloewen
Dia, mazette, miladiou et palsambleu:topocl a écrit:et oui, bien sûr, mais c'est "extermination douce" qui a été retenu par l'usage...Tristram a écrit:A "Extermination douce", je préfèrerais l'expression "Extermination passive", moins polémique, plus respectueuse, et qui souligne la non-assistance sans rajouter un cynisme déplacé.
Extermination douce, ça c'est de l'oxymoron de compétition .
Manque plus que l'appeler par acronyme ED histoire de le banaliser, de le rendre conceptuel mais si familier, si j'ose écrire.
(tiens, ça me rappelle vaguement quelque chose, mais quoi ?)
Aventin- Messages : 1984
Date d'inscription : 10/12/2016
Re: Isabelle Von Bueltzingsloewen
"Extermination douce"... Alors, là, j'en reste sans voix...
Dans tous les cas, je suppose qu'on peut retenir qu'il n'y a eu aucune volonté d'aider ces malheureux. Et si les appels qui n'ont pas dû manquer n'ont pas été entendus, c'est probablement que ça arrangeait bien des gens...
Dans tous les cas, je suppose qu'on peut retenir qu'il n'y a eu aucune volonté d'aider ces malheureux. Et si les appels qui n'ont pas dû manquer n'ont pas été entendus, c'est probablement que ça arrangeait bien des gens...
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"Et au plus eslevé trone du monde, si ne sommes assis, que sus notre cul." (Michel de Montaigne)
Armor- Messages : 4589
Date d'inscription : 02/12/2016
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Re: Isabelle Von Bueltzingsloewen
cela me rappelle "le bilan positif de l'urss"
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Bédoulène- Messages : 21020
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