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Jakob Wassermann

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Message par shanidar Lun 23 Jan - 17:04

Jakob Wassermann
(1873-1934)

religion - Jakob Wassermann Jakob_10

Jakob Wassermann est né à Fürth, ville industrielle de l'Allemagne, en 1873, dans une famille juive de condition modeste.

A seize ans, il quitte la boutique dans laquelle il travaille et erre en Forêt Noire, tâtant de petits métiers et de l'alcool.

Il rencontre par hasard, Ernst von Wolzogen (lui-même écrivain et éditeur) qui le prend comme secrétaire et l'amène à Munich.

Wassermann va y rencontrer tous les grands noms de la littérature allemande de l'époque, de Rainer Maria Rilke à Thomas Mann.

A partir de 1897, il va publier une vingtaine de romans qui auront tous un succès considérable en Allemagne. Il est l'un des auteurs les plus connus et les plus lus de son époque.

En 1932, il s'exile en Autriche, quitte l'Académie des lettres pour ne pas en être expulsé et publie un essai sur l'antisémitisme allemand qui l'éloigne de ses amis écrivains.

Il meurt en 1934 d'une crise cardiaque.


Voilà ce que nous dit son éditeur français (Pierre Jean Oswald Editeur) en 1973 :

Jakob Wassermann mourut en 1934 après avoir édifié une œuvre qu'il avait souhaitée comparables à celle de Balzac et de Dostoïevski qu'il se reconnaissait pour maîtres. Plus tard ses livres furent brûlés en place publique par les nazis. Les Juifs de Zirndorf, son premier roman, paru en 1897, fut publié en France peu avant la deuxième guerre mondiale. Saisie par les nazis, cette première édition française disparut au point que l'éditeur n'en possède plus même un exemplaire d'archives.

Bibliographie (dans l'ordre de publication en France) :

La Vie de Christophe Colomb
La Vie de Stanley (Boula Matari)
Dietrich Oberlin
Ulrique
Christian Wahnschaffe
L'Or de Cajamalca
Gaspard ou la paresse du cœur
L’affaire Maurizius
Etzel Andergast
Joseph Kerkhoven
Les Juifs de Zirndorf, Page 1
L'Affabulateur


Dernière édition par shanidar le Ven 3 Fév - 14:19, édité 1 fois
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Message par shanidar Lun 23 Jan - 17:13

Les Juifs de Zirndorf

religion - Jakob Wassermann Jakob210

Le roman est divisé en deux parties. La première comporte 70 pages, considérée comme un prologue par l'auteur, elle est en quelque sorte un récit fondateur, mythique, qui raconte la création du village de Zirndorf.
Vers 1648 apparait à Smyrne, Sabbatai Tsevi qui va rapidement être reconnu par les Juifs de toute l'Europe comme le Messie, celui qui va les ramener en Terre Sainte, la terre de Canaan. Cette Révélation va bouleverser la vie de milliers de juifs et les précipiter sur les routes, abandonnant leurs masures et leur terre de misère. Hélas, dès 1666 Sabbatai se convertit à la foi musulmane ruinant ainsi les grands espoirs de tout un peuple.

Là où les Juifs partis de Fürth apprennent la conversion de leur Messie, ils s'arrêtent et fondent le village de Zirndorf. Cette première étape est assez agréable à lire (malgré les nombreuses diversions et les nombreux personnages qui investissent ses lignes). L'hystérie collective est palpable, ainsi que le violent désir de croire à un Sauveur, quel qu'il soit. La communauté juive est prête à toutes les compromissions, tous les mensonges et toutes les orgies pour accueillir enfin le Messie tant attendu. Cette première partie, qui retrace avec humour, dérision et amour les errances et les emportements des juifs est à mon avis la plus réussie de l'ensemble du roman.

La seconde partie se situe deux cents ans après la création de Zirndorf. La communauté juive est scindée en deux grands groupes, les très riches (usuriers) et les extrêmement pauvres et vivent avec les chrétiens qui ne cachent pas leur haine mortelle contre les uns et les autres. Agathon, le héros de notre roman, appartient à la communauté pauvre et son père fortement endetté auprès de l'aubergiste (antisémite notoire) ne peut que souhaiter la mort de son créditeur. Jusqu'au jour, où après une altercation entre le jeune Agathon et l'aubergiste, ce dernier est retrouvé mort.

On dira qu'après cette mort, la vie d'Agathon qui se croit responsable, va être transformée. Il s'élève contre son père, se fait renvoyé de l'école chrétienne qu'il fréquente pour avoir écrit que ses professeurs étaient de mauvais pédagogues, il va guérir sa mère d'une mort certaine, devenir une sorte de prophète qui rejette la religion juive sans parvenir à s'en détacher complètement. Il finira errant, croisant en une ronde finale les nombreux personnages qui peuplent se foisonnant roman. Toute ressemblance avec l'auteur est bien sûre évidente...

Ce roman a les défauts (mais aussi les qualités) d'un premier roman : liberté totale de l'imagination, mystère par-ci énigme par-là, abondance des personnages et des évènements sans liens avec l'intrigue principale, digressions, hystérie de l'amour adolescent, passage du coq à l'âne et libération d'une parole qui condamne tout autant la condition des femmes, des orphelins, des pauvres juifs, des bons pédagogues et des riches qui ne prêtent qu'à leur semblable.

Il est parfois difficile de trouver une lumière dans l'immense propos de Wassermann. Les évènements s'enchainent les uns aux autres sans rimes ni raison et certains personnages nous demeurent bien obscurs. Formant une sorte de triptyque avec Agathon en pierre de touche, le jeune poète Gudstikker et le professeur Bojesen semblent former les deux angles opposés d'un triangle isocèle qui symboliserait peut-être la Foi, la Création et le Savoir. Le poète est un séducteur sans scrupule, le professeur un amoureux déchu et Agathon trône de toute sa séduction au milieu d'eux comme un trésor (qui raflera d'ailleurs tous les cœurs). De la même manière, le triangle formé par le trio Jeannette, Monique et Agathon révèle toute l'ambiguïté d'un âge (Agathon a 17 ans) où la chair et la sainteté se batte cruellement et souvent finissent par triompher tout à tour.
Et puis en additionnant deux triangles isocèles on obtient l'étoile de David me direz-vous...

Il n'en reste pas moins une certaine confusion, à la fois dans le propos et dans l'intrigue. A force de vouloir jouer du mystère, de la prophétie et de l'effervescence adolescente, il arrive bien souvent que le lecteur ne puisse plus suivre le fol voyage d'Agathon à travers la fièvre humaine. Malgré tout j'ai pris un certain plaisir à lire ce roman, ce premier roman, qui laisse présager de belles réussites, d'inquiétantes visions (en particulier en ce qui concerne la religion juive) et une écriture dont la traduction doit être bien loin de rendre justice.


Emmêlant onirisme échevelé, fantastique mystique et réalisme prophétique, l'auteur tente sans doute de glisser dans le creuset alchimique de son œuvre la totalité de son univers intellectuel, spirituel et social. Cela donne d'incroyables moments d'élévation et d'autres plus déroutants.


mots-clés : #communautejuive #initiatique #religion
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Message par Bédoulène Ven 19 Juil - 19:34

religion - Jakob Wassermann 41e6dj10

Shanidar ayant fait un commentaire fouillé du livre, je vais juste donner mon ressenti.

Je viens de finir ce livre et oui la première partie est la plus intéressante mais je connaissais déjà ce "Messie" dans ma précédente lecture du Journal de Jakob (que j'ai bien apprécié).

Agathon m'a paru bien pâle pourtant la lettre adressée à ses professeurs m'avait plu et je pensais qu'il saurait faire lui ce qu'il leur reprochait de n'avoir pas su faire, leur apprendre la vie et à être un homme.

Sera-t-il le "Sauveur" comme il le souhaite un temps ?

Il devient "voyant" à certaines occasions et donc voit derrière l'apparence des habitants leur véritable nature et elle n'est pas belle.
Il guérit sa mère, et s'impute la mort de l'aubergiste parce qu'il l'a souhaitée.

Il est beau, étrange et plait aux femmes, mais il a du mal à gérer les tourments de l'adolescence.

Agathon fait le constat que les Juifs et les Chrétiens sont tous responsables de la situation du village, de la déchéance de la vie.

Il souhaite offrir la terre, seulement la terre, sans le ciel, à tous, pas de prière ;  laissez brûler l'église crie-t-il !

Mais finalement il prend Monique comme compagne et s'occupe de l'enfant.

J'ai trouvé la lecture longue et un fait particulièrement ridicule : pendant une phase de "voyance" ce don passe à une femme, Jeannette qui voit à son tour parce qu'elle le touche.

Malgré ma déception (ou bien ce n'était pas le bon moment ?)  la première partie, quoi que courte m'incite à lire un autre livre de l'auteur.

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Message par Quasimodo Sam 20 Juil - 12:09

Bédoulène a écrit:Malgré ma déception (ou bien ce n'était pas le bon moment ?) la première partie, quoi que courte m'incite à lire un autre livre de l'auteur.

Je ne suis qu'à la moitié de Gaspard Hauser, mais je crois d'ores et déjà pouvoir te le recommander, ainsi qu'à tous les chosiens !
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Message par Bédoulène Sam 20 Juil - 15:03

merci Quasimodo, c'est noté pour le prochain

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Message par Bédoulène Jeu 7 Nov - 18:30

religion - Jakob Wassermann Cvt_ga10

Gaspard Hauser ou la paresse du cœur

L'auteur conte et exploite un fait divers qui a bouleversé la société à l'époque. "Surnommé « l'orphelin de l'Europe », il est encore aujourd'hui au centre d'une énigme relative à ses origines." (wikipedia)

1828 à Nuremberg est recueilli un adolescent d'environ 16 ans mais dont le langage est celui d'un jeune enfant. Il s'identifiera lui même en écrivant dans une écriture enfantine comme étant Gaspard Hauser ; il restera quelque temps dans un cachot de la prison jusqu'à ce que la ville décide de son sort en le confiant au Professeur Daumer. Ses réactions inattendus prouvent qu'il méconnait le monde, les hommes, la nature ; cependant comme il est coûtume que celui qui est différent, étranger est forcément mauvais dès son apparition, après la curiosité, souvent malsaine des habitants de la ville, il fut traité d'imposteur. Seul Hill, le gardien de prison était lucide sur l'état de l'adolescent :

"Ces messieurs de l'Hôtel de Ville devront encore noircir bien du papier, s'ils prétendent continuer dans cette voie, déclara le gardien Hill, le matin du troisième jour de la détention de Gaspard Hauser, au professeur Daumer qui venait visiter le prisonnier. Je connais tous les trucs de la canaille, mais si celui-ci est un imposteur, je veux être pendu."


Le Professeur Daumer se proposa de prendre Gaspard chez lui, de l'éduquer et de tenter de découvrir son passé. Daumer fit des expériences  sur Gaspard, ( l'hypnotisme, transmission de pensée, il décèle chez l'adolescent la faculté de reconnaître les métaux à l'aveugle, « par captation d'influx »)  par exemple, le faisait se produire dans les salons des notables que cela amusait. Tantôt admiré, tantôt rejeté, Gaspard apprenait ce monde d'homme lui qui avait été confiné, retenu dans un cachot (avec pour compagnon un petit cheval de bois et pour nourriture du pain et de l'eau) jusqu'au jour de son apparition à Nuremberg. Au fil du temps, des rumeurs circulèrent ; Gaspard serait l'enfant d'un Noble, un haut personnage. Certains se gaussèrent, d'autres hélas le crurent.

Il s'avéra que l'adolescent fut victime d'une agression par un inconnu et fut poignardé, sans grand mal l'agresseur ayant été dérangé. L'enquête qui s'ensuivit et le fait que Daumer avait échoué dans ce qu'il pensait trouver chez Gaspard,  le Professeur Daumer demanda à ce que Gaspard soit placé dans une autre famille.

"On peut connaître la portée de ses actes, n'est-ce pas M. Daumer ? Mais de là à braver les évènements, comme on arrête le glaive d'un ennemi pour détourner le coup, il y a un pas. Souvent les idéalistes et les psychologues ne valent guère mieux que les voleurs et les usuriers.
On rentre chez soi, en philosophe, on se couche, et le lendemain matin la vie paraît bien plus acceptable qu'elle ne l'était la veille."


Ce fut donc la famille du Conseiller Behold qui s'occupa de Gaspard, et surtout Mme Behold que l'adolescent intriguait et qui était sensible à sa beauté, mais cette femme était cruelle et les prémisses d'une maladie mentale fit que la situation de l'adolescent devint invivable ; le Bourmestre, Daumer et quelques uns de ses "amis" réclamèrent au Président Feuerbach *(de la cour d'appel des Rezatkreis à Ansbach ) de nommer un nouveau tuteur pour Gaspard.

"Mme de Behold attendit une heure de l'après-midi où Gaspard n'était pas à la maison pour faire jeter dans une caisse toutes ses affaires : habits, linge, livres et autres objets ; puis elle fit placer la caisse ainsi remplie, sans couvercle, au milieu de la rue."

M. de Tucher qui était un homme de devoir se considéra moralement obligé de le recueillir.
Mais entre Gaspard et la société c'était l'incompréhension car les faits, les paroles de l'adolescent étaient pris comme de l'arrogance, de la désobéissance, des mensonges, il était malheureux. Et M. de Tucher estimant qu'il était impossible d' appliquer ses principes auxquels il avait une foi inébranlable accepta la demande de Lord Stanhope, un anglais qui s'intéressait à Gaspard, de l'adopter.

Cependant ce Lord était un étranger, bien étrange, était-il vraiment sincère comme le pensait Gaspard, était-il vraiment celui qui le ramènerait vers ses parents inconnus ? *

"Son mépris des hommes, qui touchait au sublime, lui permit d'exploiter leurs faiblesses. Il se mit au service des Grandes Puissances et connut les mystères répugnants de leurs antichambres et de leurs passages dérobés. Il devint l'agent du pape et de l'agent stipendié de Metternich. Bientôt, son nom fut effacé de la liste des honnêtes gens pour être classé dans celle de ces aventuriers qui, en marge de la société, jouent un rôle ténébreux."

Il n'y eut point adoption et une nouvelle fois Gaspard fut recueilli dans un autre foyer, celui de M. Quandt, instituteur, compensation financière par Lord Stanhope. Hélas il était dit que Gaspard ne donnerait satisfaction et ne recevrait pas l'affection auquel chaque enfant a droit, lui un "sans famille", un étranger dans ce monde.

"Le premier Quandt paraissait satisfait de son sort, le second se trouvait partout et toujours frustré et offensé. Il pourrait sembler difficile que deux hôtes si dissemblables puissent vivre sous un même toit et pourtant les deux Quandt s'entendaient à merveille."

Bien qu'il apprit, bon gré, mal gré, l' attitude servile des uns, autoritaire des autres, la cupidité, la méchanceté, sa clarté à lui le poussa à croire, un inconnu se disant messager de sa mère, il le paya de sa jeune vie.

Parmi les personnes sincères, le Président Feuerbach oeuvra à sa reconnaissance, usa de sa position, même auprès du Prince ; Mme Kannawurf le soutint de son mieux mais du s'éloigner.


Bien que l'histoire en elle-même intéresse par l'aspect humain, social, historique et géographique (un regard sur la société de l'époque, d'une ville) ce sont les portraits psychologiques des personnages qui sont exceptionnellement bien rendus.

J'ai apprécié l'écriture, le fait que l'histoire soit à la fois traitée comme un témoignage, celui de l'adolescent et  un thriller.

Bref je suis contente d'avoir suivi le conseil de Quasimodo, grand merci, et d' avoir donné à l'auteur une deuxième chance de me convaincre.

Spoiler:



Mots-clés : #faitdivers #xixesiecle


Dernière édition par Bédoulène le Ven 8 Nov - 0:09, édité 1 fois

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Message par Quasimodo Jeu 7 Nov - 19:20

Je suis ravi que ça t'ait plu ! Ça me rappelle de très beaux souvenirs, et il faudrait que j'écrive aussi un petit compte-rendu.

Comme ton spoiler le suggère, c'est surprenant que ce livre peut nous pousser à la recherche, à la reconstitution des éléments de l'énigme et de l'enquête (au plan historique, puisque le roman propose une solution). C'est la preuve de son efficacité : restituer chez le lecteur la fascination que l'énigme a provoquée chez le public tout au long du XIXe.
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