Texte anonyme : qui l'a écrit ?

Non, mais ces deux auteurs sont contemporains.

Un auteur japonais ????????
Kawabata ?

Eh non, toujours pas.
Je vous mets un second extrait :

C'était tout à fait surprenant, mais ce genre d'hommes ne lisait pas. Le manque de temps, sans doute… Ils n'avaient non plus aucun goût pour la littérature ou la politique, et on voyait vite, en les écoutant parler, combien leurs connaissances étaient superficielles. A trop les fréquenter, on s'ennuyait ferme, et cet ennui pouvait se mesurer au fait qu'eux-mêmes ne s'ennuyaient jamais dans leurs prouesses amoureuses, pour peu que leur partenaire changeât. Ils avaient un jugement éclairé sur la cheville des femmes, mais fuyaient dès que la conversation prenait un tour un tant soit peu philosophique. Si une femme lançait un sujet sérieux, ils se taisaient patiemment, se contentant de la regarder d'un air attristé, étant passés maître dans l'art de faire croire à leur supériorité intellectuelle.

Mishima ?

Eh oui, c'est bien Mishima (L'école de la chair)
J'avoue que je me suis un peu amusée, je me doutais que le premier extrait, avec son jean, son col roulé et sa scène un peu "bateau"vous induirait en erreur. Ce n'est pas l'image que l'on se fait traditionnellement de Mishima.
Le second extrait est plus parlant.

Bravo Tristram, à toi de nous faire cogiter !

bravo à Tristram !

Alors je vous propose un autre extrait :

Dans cette ville, et à cette époque, vous devez comprendre que le suicide était un choix totalement acceptable, une ligne de conduite parfaitement normale, raisonnable. Et je parle comme quelqu'un qui en connaît intimement les tentations : trois de mes frères aînés se sont supprimés : Hans, Rudi et Kurt. Ce qui laissait Paul, moi et trois sœurs plus âgées. Mes sœurs, j'en suis sûr, étaient à l'abri de cette puissante contagion du suicide. Je ne peux pas me prononcer pour Paul.

Eh ben ! Vous vous surpassez dans votre choix d'extraits !

Bon, bon, quelle ville. En Allemagne (ou Autriche) j'imagine ? Dans les années 40 ?

Bien vu pour la ville et l'époque, Quasimodo !

La Ville ?
Berlin ?
L' auteur, Hans Fallada ?

Non, Bix

Hermann Hesse ?

Non Bédoulène (trop facile !)

Ernst Jünger ?

Non Hanta (beaucoup trop facile !)

Une auteure ?

Non, Nadine, un auteur

Armor a écrit:Eh oui, c'est bien Mishima (L'école de la chair)
J'avoue que je me suis un peu amusée, je me doutais que le premier extrait, avec son jean, son col roulé et sa scène un peu "bateau"vous induirait en erreur. Ce n'est pas l'image que l'on se fait traditionnellement de Mishima.
Le second extrait est plus parlant.

Bravo Tristram, à toi de nous faire cogiter !

Ah, c'était Mishima. Quand j'ai lu le premier extrait d'Armor, j'ai pensé tout de suite Kawabata, Mishima et Maruya. Comme je crois qu'Armor n'a jamais lu Maruya, j'ai voté pour Kawabata. Puisque Kawabata a beaucoup influencé Mishima, il est possible que leurs façons de description puissent ressembler l'un avec l'autre.
Mais de toute façon je n'ai pas beaucoup lu ces deux-là. Je ne pouvais pas le deviner.

Quant au nouvel extrait de Tristram, je ne connais pas beaucoup des auteurs germanophones de cette époque-là... Qui aime parler du suicide ?
Euh...   Elias Canetti ?

Non je n'ai pas lu Maruya. Je ne le connaissais pas, à vrai dire.
Ca m'intrigue, mais apparemment il n'est pas traduit en français, hélas.

Döblin, pour l'auteur ?

(Auteur exilé, comme Zweig, ou resté en Allemagne ?)

Pas Döblin, d'ailleurs l'auteur n'est ni exilé, ni Allemand...