Nos lectures en août 2017

Bix a écrit:Sauf des écrivains comme Kawabata ou Mishima.

Ils n'ont pas compris ? Ont renoncé à leur singularité, à leurs racines ?
Peux-tu préciser ta pensée, Bix ?

Tristram a écrit:De mon temps, on pouvait commander un livre via le libraire (pour le papetier, je ne sais pas)...

topocl a écrit:Il suffit que ce soit un papetier-libraire, tradition assez ancrée dans ce monde-là.

Il y a aussi un libraire, ici, à qui je passe commande si besoin, mais j'étais dans cette papeterie-librairie pour y acheter des bics . J'ai parlé de papeterie pour appuyer l'impulsion qui se plie au Fatum de l'instant . Pour laisser entendre que mon envie vogue un peu sans se laisser entendre, encore.

Nadine a écrit:J'ai parlé de papeterie pour appuyer l'impulsion qui se plie au Fatum de l'instant . Pour laisser entendre que mon envie vogue un peu sans se laisser entendre, encore.

(Je voulais juste rendre service)
Comme bics, tu achètes des 229 (les meilleurs) ?

Tristam , je me doute que l'explication était superflue, mais je te la devais.
Qu'est ce que c est qu'un bic 229 ??

1° Ç'aurait été dommage de manquer ton explication !
2° Demandes-le lui !!

Oh bah mince, je remarque ducoup que Bix s'appelle en fait Bix_229. Bix excuse moi, je veux bien l'explication, quant à notre dialogue, Tristam, je suppose ducoup que c'était un pur clin d'oeil au pseudo de Bix

Nadine a écrit:Oh bah mince, je remarque ducoup que Bix s'appelle en fait Bix_229. Bix excuse moi, je veux bien l'explication, quant à notre dialogue, Tristam, je suppose ducoup que c'était un pur clin d'oeil au pseudo de Bix

Pffff Nadine, il n' y a pas d' offense !
Appelle moi Bix tout court.
Quant à la façon dont j' ai été forcé d' ajouter 229 au pseudo serait trop long et sans interet.

Je continue Congo de David Van Reybrouck , je vais lire le dernier Fred Vargas car on me l'a prêté , et commencer Après d'Erich Maria Remarque ( trouvé dans la bibliothèque familiale avec La nuit de Lisbonne et L'ennemi, il suffisait de fouiller un peu..)

ça a l'air tellement naturel présenté comme ça de lire trois livres en même temps...

Ah! Après il m'avait vraiment marquée (c'est pas du drôle, hein) et je l'avais fait lire à shanidar. Car non seulement elle nous trouvait des livres extras et rares, mais en plus elle suivait les chemins qu'on lui proposait.

Tristram a écrit:

Bix a écrit:Sauf des écrivains comme Kawabata ou Mishima.

Ils n'ont pas compris ? Ont renoncé à leur singularité, à leurs racines ?
Peux-tu préciser ta pensée, Bix ?

Tu as tout à fait raison, Tristram.
Quand on veut faire bref -parce qu' il fait trop chaud-, on dit à peu près n' importe quoi.
Et ce n' importe quoi est en plus mensonger.

Compte tenu de mes connaissances sommaires sur l' évolution du Japon, il faudrait du temps
et des réflexions qu' on peut trouver sur Internet sans trop forcer, me semble-t-il.
On en retire l' impression que la permanence d' un Japon traditionnel et figé dans un temps suspendu
est contredite par les faits historiques.
Dès 1868, l' empereur Meiji décide de se moderniser en se tournant vers l' Occident.
Concrètement les gouvernements de l' époque feront appel à des profs et des experts  étrangers.
Parallèlement, des étudiants et fonctionnaires sont envoyés en Occident pour étudier.

Le résultat se traduira par des réformes profondes qui toucheront toutes les structures de la société.
Elles provoqueront des réactions nombreuses et diverses au niveau des intellectuels.
Il est évident que cette occidentalisation a été trop rapide et trop brutale
Et c' est alors que des écrivains comme Mori Ogai et Natsume Soseki, qui avaient séjourné en Europe,
ont tenté dans leurs écrits de conjuguer harmonieusement la tradition sino-japonaise à la modernité occidentale.

L' effondrement de l' Empire japonais au cours de la 2e Guerre mondiale va accentuer encore les réactions.
Il y aurait beaucoup à dire sur Hiro Hito et son hyper nationalisme et son fanatisme sanguinaire qui le met sur un meme
 plan de responsabilité que Hitler.

Des écrivains comme Kawabata et Mishima connaissaient très bien l' Occident.
Kawabata évita de  montrer ostensiblement ses références dans son oeuvre mais réussit à concilier tradition et modernité.
C 'est peut etre ce qui expliqua son succès en Europe et l' attribution du Nobel.
Mishima lui, dériva vers un nationalisme orienté vers le Japon impérial.
Et une fascination morbide pourl' aspect guerrier des samourai.
Et si son oeuvre est dans l' ensemble épargnée par cette orientation, elle lui couta quand meme la vie.

Ceci est encore beaucoup trop schématique pour etre convaincant, mais c' est un peu mieux, enfin j' espère !

bix_229 a écrit:
Mishima lui, dériva vers un nationalisme orienté vers le Japon impérial.
Et une fascination morbide pourl' aspect guerrier des samourai.
Et si son oeuvre est dans l' ensemble épargnée par cette orientation, elle lui couta quand meme la vie.

Ceci est encore beaucoup trop schématique pour etre convaincant, mais c' est un peu mieux, enfin j' espère !

Mishima ....Il y a eu une semaine consacrée à Mishima à la compagnie des auteurs , des émissions passionnantes quelquefois et souvent amusantes pour le coup avec Mishima  !
En attendant l'ouverture d'un fil par les spécialistes ( dommage Marko n'est pas là ) , je poste ici :
Yukio Mishima (1/4) Vivre pour mourir
Yukio Mishima (2/4) L'Ange
Yukio Mishima (3/4) Le noyau du fantasme
Yukio Mishima (4/4) Pour en finir avec le japonisme

Merci Bix, tu coordonnes bien pour une novice que je suis, ça encourage à se sentir concernée.

Je suis (maintenant) d'accord avec toi, Bix !

Mishima n'a pas de fil ?
J'ai l'impression que Bix a l'air bien parti pour nous en parler ? (autrement je le ferai)

Sinon j'en ai fini avec le Pynchon. Je n'ose commenter sur le fil, car je suis partagé. Je ne sais trop que dire au final. Ce fut une lecture inégale pour ma part. Je me suis forcé à finir. Y a eu des passages vraiment bons, d'autres où j'ai flanché. Je reconnais qu'il y a quelque chose, mais je ne sais quoi encore.

J'ai ouvert Trois femmes, de Marie N'Diaye. Histoire de me refaire avec la littérature contemporaine ? (après j'ouvre le D'Ormesson ? hihi).

Arturo a écrit:Mishima n'a pas de fil ?
J'ai l'impression que Bix a l'air bien parti pour nous en parler ? (autrement je le ferai)

Sinon j'en ai fini avec le Pynchon. Je n'ose commenter sur le fil, car je suis partagé. Je ne sais trop que dire au final. Ce fut une lecture inégale pour ma part. Je me suis forcé à finir. Y a eu des passages vraiment bons, d'autres où j'ai flanché. Je reconnais qu'il y a quelque chose, mais je ne sais quoi encore.

J'ai ouvert Trois femmes, de Marie N'Diaye. Histoire de me refaire avec la littérature contemporaine ? (après j'ouvre le D'Ormesson ? hihi).

Mishima ?

Mes impressions sur Mishima en tant qu' auteur sont un peu mitigées.
Tu peux ouvrir le fil, Arturo.
Enfin, toi ou quelqu' un de plus enthousisaste.
Mais j' avais apprécié Confessions d' un masque que je conseille.

A Lisbonne, j'ai pensé à toi, du brésilien Luiz Ruffato

Je commence un petit recueil de nouvelles de Ludwig Hohl, publié cette année chez Zoé, Le Petit Cheval
Et commence à accrocher avec La Ravine, de Essenine, très vivant !

Par contre, Asimov (avec Cailloux dans le ciel) je ne sais pas trop si c'est pour moi.

J'ai terminé Clair-obscur de Soseki : vraiment c'est un roman d'une grande richesse d'analyse psychologique poussée à l'extrême jusqu'à épuisement du lecteur , il faudrait que je vous extrais quelques passages , c'est genre "de l'art de couper les cheveux en 4"  , que dis je en 1000 !   (Un peu longuet à la fin quand même ...et pourtant c'est son dernier roman ...inachevé )  
Il faudrait que j'en parle un peu plus , on verra !
Un ouvrage que je relirai peut-être un jour ! Parce que c'est un puit sans fond tellement il est allé loin dans son observation des relations humaines ....
Un ouvrage qu'il serait très judicieux à lire en LC : les interprétations pouvant ouvrir de nombreuses pistes , ça peut-être ludique de se confronter à d'autres subjectivités !
En bref : je vais continuer avec cet auteur .