Re: Texte anonyme : qui l'a écrit ?

par **bix_229** Sam 28 Oct 2017 - 20:01

J' attendrai un autre extrait.

par Invité Dim 29 Oct 2017 - 6:11

Oh, là, avec les indices, je crois bien que je suis hors course ! Shocked

par **Bédoulène** Dim 29 Oct 2017 - 7:17

autre extrait qui devrait vous permettre de trouver

- Continue à raconter
- Bon. Nous en étions au moment de la rencontre avec une femme très élégante. Je te dirai qu'elle est d'un âge mûr, mais c'est une femme du grand monde.

- Dis moi physiquement comment elle est ?
- Pas très grande, une actrice française, avec de la poitrine et en même temps mince, la taille étroite, une robe du soir très ajustée avec un grand décolleté sans bretelles, le genre décolleté à bustier, tu vois ?

par **bix_229** Dim 29 Oct 2017 - 8:37

Manuel Puig : Le Baiser de la feme araignée ?

par **Bédoulène** Dim 29 Oct 2017 - 10:01

Exact Bix !

par **bix_229** Dim 29 Oct 2017 - 11:26

Tu as bien fait de choisir cet auteur à part dans la littérature latino-américaine.
Une petite intro de l' Encycoopédia Universalis

Manuel Puig, 1932-1990

"Manuel Puig occupe une place à part dans la littérature latino-américaine. Il est probablement le seul à avoir bâti une œuvre romanesque et dramatique sur un seul sujet : les médias et les langages aliénés. Né en 1932 à General Villegas, un village de la pampa argentine, il se destine très tôt, après un passage à l'université de Buenos Aires, aux études cinématographiques. Une bourse lui permet d'apprendre la mise en scène en Italie, au Centro sperimentale di cinematografia. Il travaille alors comme assistant de Cesare Zavattini et de Richard Brooks. Rétif au néo-réalisme italien, il écrit divers scénarios qui ne retiennent l'attention d'aucun producteur. C'est alors qu'il transforme l'un d'eux et publie avec éclat son premier roman, La Traición de Rita Hayworth (1968, La Trahison de Rita Hayworth). Dans ce livre, tout comme dans son troisième roman, The Buenos Aires Affair (1973, Les Mystères de Buenos Aires), on voit l'univers de Hollywood entrer en littérature avec ses fards et son vestiaire, ses strass, ses dialogues éphémères, ses voix dans le masque, ses poses et ses visages blafards. Mais rêver sa vie sur l'écran, vivre dans le mirage des images fallacieuses, c'est toujours se réveiller floué : Rita Hayworth trahit ses promesses, comme Heddy Lamarr dans Pubis Angelical (1979)."

J' avais lu précisément le livre que tu citais. Je n' ai pas forcément de l' enthousiasme pour le mélo, mais le ton et le style attiraient
l' attention.

par **Bédoulène** Dim 29 Oct 2017 - 12:07

ce n'est pas mélo la femme araignée

par **bix_229** Dim 29 Oct 2017 - 12:12

Bédoulène a écrit:ce n'est pas mélo la femme araignée

Molina l'homosexuel, arrêté pour attentat à la pudeur, parle, et Valentin, le militant de gauche en cheville avec des groupements politiques clandestins, écoute. Derrière les murs et les barreaux de la prison de Villa Devoto, le dialogue est leur seule échappatoire. Molina raconte à Valentin les films qu'il a vus, quand la liberté n'était pas un mirage lointain, et de tous les détails dont il se souvient. Les récits merveilleux, les histoires étranges, le suspense, les stars aux visages d'anges. L'imagination dans la nuit poussiéreuse de leur cellule est comme un avant-goût de la liberté qui les attend, peut-être. Mais malgré la complicité qui lie les deux hommes, Molina n'a pas encore fait tomber le masque... Dans l'ensemble de son oeuvre, Manuel Puig ne cache pas sa passion pour le cinéma, notamment pour les films hollywoodiens d'avant-guerre. Dans Le Baiser de la femme-araignée, il entremêle avec génie l'histoire de ses personnages et les récits du prisonnier Molina. Revendication tonitruante pour la culture populaire, ce livre donne au cinéma le pouvoir de chasser l'angoisse, la peur et pourquoi pas... la mort. --Hector Chavez

C' est un résumé du livre, pour moi c' est un mélo, mais ce n' est pas péjoratif, il y a des très bons mélos, notamment au cinéma.
Mais on n' est pas obligé du tout de mettre une étiquette.

par **Tristram** Dim 29 Oct 2017 - 12:25

J'ai lu le livre et vu le film, et je ne trouve pas que cela corresponde à la définition du mélodrame (sans parler de l'évolution péjorative du mot) :

Robert a écrit:Drame populaire dont, à l'origine, un accompagnement musical soulignait certains passages et que caractérisent la complexité de l'action, la multiplicité des épisodes violents, l'outrance et la simplification des caractères, le moralisme manichéen, le style souvent relâché et le caractère spectaculaire de la mise en scène

Moins que Hugo en tout cas...

par **bix_229** Dim 29 Oct 2017 - 13:17

Je ne me promène pas avec les dicos. A vrai dire, les défintions m' agacent un peu.
L' exactitude m' interessant moins que l' invention la réinvention imaginaire.

Sauf évidemment quand je vais acheter du pain !

par **Bédoulène** Dim 29 Oct 2017 - 13:31

bon Bix, si tu nous présentais un autre texte au lieu de t'agacer ?

par **Tristram** Dim 29 Oct 2017 - 13:31

Perso, jamais sans mes dicos !
Pour réinventer, il faut partir de l'acquis...
Si tu as un boulanger poète, il pourrait bien te refourguer de la fouace pour du pain !

par **bix_229** Dim 29 Oct 2017 - 13:49

L' exactitude seule est parfois terne et scolaire.
Comme le code civil.
Et d' ailleurs, je me souviens qu' à l' école primaire
mes narrations étaient souvent qualifiées de brillantes, mais parfois "hors sujet".
J étais déjà un écolier paresseux et reveur, plus proche de Prévert et de Doisneau
que de Descartes et Co.

Mais tu as raion, Bédou, passons au texte !

par **bix_229** Dim 29 Oct 2017 - 14:10

On dira peut etre de moi que j' ai des meours d' Androgide.

Le dira t-on ?

J' allais donc voir M. Gide. Il me revient qu' à cette époque je n' avais pas d' habit, et je suis encore à le regretter, car il m' aurait été facile de

l' éblouir.

Comme j' arrivais près de sa villa, je me récitais les phrases sensationnelles

que je devrais placer au cours de la conversation.

... J' eus pourtant tout le loisir de regarder autour de moi.

Des meubles modernes et pas heureux dans une pièce spacieuse.

Pas de tableaux, des murs nus et surtout une minutie très protestante

dans l' ordre et la propreté

J' aurais probablement poussé la curiosité un peu plus loin, ou j' aurais meme cédé à l' exquise tentation de mettre quelque menu bibelot dans ma

poche, si j' avais pu me défendre de la sensation très nette que M. Gide se documentait par

quelque petit trou secret de la tapisserie.

Je n' en dirai pas plus, c' est un texte célèbre et drole. C' est de l' humour et peut

etre Gide -allez savoir- aurait peut etre souri en le lisant.
En fait, il l' a peut etre lu.
Si vous ne trouvez pas de suite, je pourusivrai la suite de l' entretien.

par **Bédoulène** Dim 29 Oct 2017 - 14:36

dis moi c'est la forme telle que ce présente l'extrait ou bien c'est toi qui le propose ainsi ?

par **Quasimodo** Dim 29 Oct 2017 - 15:11

Mais ne l'a-t-on pas déjà vu, cet extrait ?!

par **Tristram** Dim 29 Oct 2017 - 15:16

En tout cas, j'ai déjà lu ça quelque part...

par **bix_229** Dim 29 Oct 2017 - 15:27

Bédoulène a écrit:dis moi c'est la forme telle que ce présente l'extrait ou bien c'est toi qui le propose ainsi ?

J' ai seulement retranché quelques phrases dans le déroulement du texte..
C' est tout. C' est dommage parce que c' est drole et bien écrit !

par **bix_229** Dim 29 Oct 2017 - 15:28

Tristram a écrit:En tout cas, j'ai déjà lu ça quelque part...

En effet, c' est un texte connu et reconnu.

par **Tristram** Dim 29 Oct 2017 - 15:44

Oscar Wilde ?

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