Nos lectures en janvier 2018

Je lis aussi Aveux et anathèmes de Cioran (redoutable pour trouver les titres de ses ouvrages !).
Il suffit d'ouvrir n'importe quelle page et il y a de quoi nourrir le fil des citations !

J'ai reçu L'autobiographie, de Cowper Powys. Diantre, en voilà un monstre !
Je vais le picorer et le laisser reposer sur ma table de chevet.

Sinon, je pensais qu'il y avait un fil pour Le Clézio (ou je ne le trouve pas ?) ... Il me semblait qu'Aventin avait évoqué son livre sur le Mexique, mais c'était peut-être sur un autre fil alors.

Le jardin des Finzi Contini Giorgio Bassani
Les voyages de Daniel Ascher Déborah Lévy Bertherat

Retour à Lemberg de Philippe Sands

Le Néant Quotidien de Zoé Valdès

J'ai lu Asunaro de Yasushi Inoué: pas désagréable . Mais il ne m'en restera pas grand chose . Je n'y ai trouvé aucun relief , une platitude non pas ennuyeuse mais reposante .(ça vient peut-être de moi).

J'ai fini Le livre de sable. Très beau...

J'ai avancé de quelques pages dans le Cowper Powys, et j'ai abandonné deux lectures:

Bauchau, Antigone (ça partait pas mal mais j'ai vite commencé à m'ennuyer)
Claudel, Réflexions sur la poésie (lu la moitié, mais il m'a un peu soûlé avec son ton péremptoire et ses jugements sur des poètes qui lui sont bien supérieurs selon moi).

De qui parle-t-il ? Sa correspondance avec Gide a l'air de montrer un Claudel parfois très désagréable; prosélyte envahissant, au jugement infaillible. Je n'ai pas beaucoup de goût pour ce caractère, mais j'aime énormément l'auteur.

Découverte de Bernard Shaw : La profession de madame Warren.

L'intrigue est élaborée autour du secret de cette profession, qu'ignore sa fille qu'elle connaît à peine et qu'elle fait éduquer à grands frais.
Ceux qui savent, mal à l'aise, pressentent l'imminence de la rupture, de débordements d'une violence qui était en germe, d'inévitables et profonds déchirements. Mais rien n'est dit, on ne peut pas en parler même entre soi, l'abcès n'étant pas encore crevé. Arrivent deux jeunes caractères d'acier trempé, pleins d'allant, d'une inquiétante vivacité. Implacables, on les reconnaît pour de vraies brutes, qui n'épargneront aucune algarade et autres escarmouches pour atteindre à leurs fins (l'indépendance ?) - au risque de détruire leurs propres racines.
L'instable préparation est tout juste prête, les personnages sont tous réunis. Observons-les.

Quasimodo a écrit:De qui parle-t-il ? Sa correspondance avec Gide a l'air de montrer un Claudel parfois très désagréable; prosélyte envahissant, au jugement infaillible. Je n'ai pas beaucoup de goût pour ce caractère, mais j'aime énormément l'auteur.

Il s'en prenait notamment aux classiques (bon il faut tuer les idoles et le vers métré soit ...), et surtout à Victor Hugo.

J'ai lu L'hiver d'Andrzej Stasiuk - commentaire à venir... - et suis en train de lire Xénia de Gérard Mordillat.

kashmir a écrit:J'ai lu L'hiver d'Andrzej Stasiuk - commentaire à venir... - et suis en train de lire Xénia de Gérard Mordillat.

J' aime beaucoup Mordillat. Y compris en tant qu' agitateur social et culuturel !

animal a écrit:Les Enfants Jéromine de  Ernst Wiechert !

J'avance doucement mais j'en profite, c'est à la hauteur de vos éloges

Romain Gary (des nouvelles)

Honoré de Balzac, Anonyme ou ni père ni mère

Parallèlement à ma plongée progressive dans Au bord de l'eau, j'ai terminé Surface de réparation d'Olivier El Khoury. Un premier roman d'apprentissage à l'inspiration belge et footballistique (le club de Bruges !), qui offre une lecture agréable mais relativement anodine (avec un ton familier et humoristique parfois maladroit).