Hanya Yanagihara
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Hanya Yanagihara
Hanya Yanagihara est romancière et journaliste.
Elle est née en1974 à Los Angeles d'un père haïtien et d'une mère coréenne. Elle vit à New York.
Elle est l'auteur de deux romans notamment The People in the Trees, 2013 et A Little Life, 2015
Œuvre en français:
2018 : Une vie comme les autres (A little lifre, 2015)
Source Babelio
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Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
topocl- Messages : 8414
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 64
Localisation : Roanne
Re: Hanya Yanagihara
Une vie comme les autres
C’est la vie de ce pauvre Jude, avocat brillant, si tendre en amitié et en amour, Jude qui garde pour lui son enfance traumatisante ô combien, qui fait qu’il ne sera jamais comme les autres. Si personne ne veut y croire, il le sait. Il vogue de souffrance en détestation de soi, se scarifie, affronte comme il peut - souvent mal - ce bonheur que la vie a cru lui offrir, auquel il a cru un temps, mais auquel il ne saura jamais se confier totalement.
C’est l’histoire de l’incroyable amitié qui lie 4 garçons devenus des hommes brillants, chaleureux, sensibles, depuis leur première année de fac, de leur succès et enthousiasmes, de leurs brouilles et découragements. Et de l’amour unique de deux d’entre eux, si tendre, si indispensable.
Bon ça a l’air tout à fait cucu, mon résumé. Et ça l’est, sans doute. En fait j’ai passé mon temps à osciller entre cela et l’incroyable force de ce livre, la description de ce garçon, de ce jeune homme, de cet homme mur puis vieillissant, perpétuel écorché, à qui la vie, avant de le cajoler, a appris à se détester, assailli par les doutes et le syndrome post-traumatique, de ses modes de défense, de ses fractures intimes. L’auteur montre au-delà de l’apparence la solitude de celui qui sera perpétuellement un étranger aux autres, malgré la bienveillance.
Mais il est vrai que l’enfance de Jude aurait été 10 fois moins sordide que cela eut suffit, qu’il aurait gagné 10 fois moins d’argent aussi. Qu’importe, l’humanité de ce jeune homme, de tout son entourage déterminé à le sauver sans y parvenir, cela m’a scotchée, j’ai adoré. Ce livre m’a fortement évoqué cet excellent souvenir qu’est La puissance des vaincus, de Wally Lamb. Et qu’importent les faiblesses.
Je dois un remerciement tout particulier à Tom Léo
Mots-clés : #amitié #amour #psychologique #solitude
C’est la vie de ce pauvre Jude, avocat brillant, si tendre en amitié et en amour, Jude qui garde pour lui son enfance traumatisante ô combien, qui fait qu’il ne sera jamais comme les autres. Si personne ne veut y croire, il le sait. Il vogue de souffrance en détestation de soi, se scarifie, affronte comme il peut - souvent mal - ce bonheur que la vie a cru lui offrir, auquel il a cru un temps, mais auquel il ne saura jamais se confier totalement.
C’est l’histoire de l’incroyable amitié qui lie 4 garçons devenus des hommes brillants, chaleureux, sensibles, depuis leur première année de fac, de leur succès et enthousiasmes, de leurs brouilles et découragements. Et de l’amour unique de deux d’entre eux, si tendre, si indispensable.
Il y avait eu des périodes entre ses vingt et ses trente ans où il regardait ses amis et il éprouvait un contentement si pur et si profond qu’il aurait souhaité que le monde autour d’eux s’arrête tout simplement, qu’aucun d’eux ne quitte plus cet instant, où tout avait atteint un équilibre et son affection pour eux était parfaite. Mais bien sûr, cela ne devait jamais être : un battement de plus et tout ce modifiait, et l’instant se volatilisait en silence.
Bon ça a l’air tout à fait cucu, mon résumé. Et ça l’est, sans doute. En fait j’ai passé mon temps à osciller entre cela et l’incroyable force de ce livre, la description de ce garçon, de ce jeune homme, de cet homme mur puis vieillissant, perpétuel écorché, à qui la vie, avant de le cajoler, a appris à se détester, assailli par les doutes et le syndrome post-traumatique, de ses modes de défense, de ses fractures intimes. L’auteur montre au-delà de l’apparence la solitude de celui qui sera perpétuellement un étranger aux autres, malgré la bienveillance.
Mais il est vrai que l’enfance de Jude aurait été 10 fois moins sordide que cela eut suffit, qu’il aurait gagné 10 fois moins d’argent aussi. Qu’importe, l’humanité de ce jeune homme, de tout son entourage déterminé à le sauver sans y parvenir, cela m’a scotchée, j’ai adoré. Ce livre m’a fortement évoqué cet excellent souvenir qu’est La puissance des vaincus, de Wally Lamb. Et qu’importent les faiblesses.
Je dois un remerciement tout particulier à Tom Léo
Mots-clés : #amitié #amour #psychologique #solitude
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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8414
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Re: Hanya Yanagihara
ah! si tu évoques le livre de Wally Lamb (que tu avais choisis pour moi dans une des chaines) ce livre devient bien tentant !
et il est dans ma PAL
merci topocl !
et il est dans ma PAL
merci topocl !
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“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
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"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21098
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